Moissanite La moissanite est une pierre qui est visuellement souvent confondu avec le diamant. Ses propriĂ©tĂ©s sont semblables Ă  celle du diamant, mais avec un cout beaucoup plus accessible, ce qui fait d’elle une excellente alternative. Cependant, le fait qu’elle est créée dans un laboratoire, peut en effrayer plus d’une.
+5gluteNorimatyscassiopĂ©ecrisssissiou439 participants Re saillie naturelle ou artificielle ?Je ne comprends pas trop ta question, sur quoi te bases tu pour dire qu'il y a de plus en plus d'IA . Tu viens d'Ă©numĂ©rer les bonnes raisons poussant Ă  faire des IA Ă©loignement, diffĂ©rence de taille entre male et femelle et je rajouterais manque de coopĂ©ration de l'un ou de l'autre des partenaires . Re saillie naturelle ou artificielle ? sissiou43 Mar 14 Juil 2009, 2024criss a Ă©critJe ne comprends pas trop ta question, sur quoi te bases tu pour dire qu'il y a de plus en plus d'IA . Tu viens d'Ă©numĂ©rer les bonnes raisons poussant Ă  faire des IA Ă©loignement, diffĂ©rence de taille entre male et femelle et je rajouterais manque de coopĂ©ration de l'un ou de l'autre des partenaires .oui j'ai oubliĂ© celle lĂ  aussi...non je me base sur aucun chiffres ou Ă©tudes mais j'ai simplement l'impression.... Re saillie naturelle ou artificielle ? cassiopĂ©e Mar 14 Juil 2009, 2028perso je suis plus pour les saillies naturelles, mais pas toujours possible pour les diffĂ©rentes raisons que tu Ă©voques chez le phalĂšne je ne sais pas le % d' IA car je suis plus que novice dans cette race , la seule saillie que j'ai faite , elle c'est rĂ©alisĂ©e trĂšs , trĂšs ,mais trĂšs vite rapide le charmeur faut dire qu'ils vivent ensemble et se connaissent donc , les prĂ©liminaires ........Chriss serait plus a mĂȘme de te le ou la proprietaire du mĂąle que tu as ou que tu choisiras connait son chien et sait ce qui lui convient le lui en et confrontez vos avis . Re saillie naturelle ou artificielle ? criss Mar 14 Juil 2009, 2033Perso je prĂ©fĂšre aussi quand les saillies se font naturellement mais si ce n'est pas possible une IA donne exactement les mĂȘmes rĂ©sultats .Oui Cassio mais ta chienne et ton chien se connaissaient et ça fait toute la diffĂ©rence Les saillies extĂ©rieures sont toujours une galĂšre .Je parle en connaissance de causes , des heures passĂ©es assise par terre Ă  tenir la femelle sans me faire niaquer si possible car les femelles de particuliers ne se gĂȘnent souvent pas , Ă  motiver le male pour qu'il veuille bien grimper , puis Ă  cramponner les deux pendant 30 minutes et ça toujours sans se faire niaquer Et tout ça pour qu'on te dise 1 mois aprĂšs que la chienne est vide parce que le proprio a voulu faire l'Ă©conomie d'un suivi de chaleurs , ce qui fait que selon le rĂšglement et bien tu recommences 6 mois aprĂšs . Re saillie naturelle ou artificielle ? sissiou43 Mar 14 Juil 2009, 2040Tartiflette a Ă©crit+ 1 Criss, sur une chienne peu coopĂ©rante en premiĂšre saillie, l'IA est surement moins d'accord je comprends mieux pour une 1 Ăšre saillie et si les chiens ne se connaissent pas surtout que les phalĂšne, arrĂȘtes moi si je me trompe Criss, on l'air assez chatouilleuse et pour ce qui est du "dĂ©pucelage" grace au pĂ©nis, n'est ce pas plus simple et facile pour la suite Ă  la mise bas ? Re saillie naturelle ou artificielle ? criss Mar 14 Juil 2009, 2043Les phalĂšnes femelles extĂ©rieures et en chaleur sont assez dominantes et n'hĂ©sites pas Ă  niaquer les males . Je ne sais pas si une saillie naturelle ou non a une incidence sur la mise bas mais je ne pense absolument pas . Re saillie naturelle ou artificielle ? Norimatys Mar 14 Juil 2009, 2048Non une saillie naturelle n'aide pas la mise-bas, ce sont les os du bassin qui doivent jouer et le col de l'utĂ©rus qui se dilate pour laisser passer le chiot, le pĂ©nis n'est que dans le vagin qui est trĂšs souple et supporte aisĂ©ment le passage d'un chiot, enfin si ça coince c'est pas au niveau du vagin c'est plus haut! Re saillie naturelle ou artificielle ? cassiopĂ©e Mar 14 Juil 2009, 2055ce WE saillie avec mon MĂąle LĂ©o qui n'est dominant pour un sou !!!!!!!!!!femelle trĂšs dominante qui lui lancait un regard noir quand il approchaitil a fallu dĂ©ployer multitudes de ruses et de persuasion pour que la saillie se fasse sans que personne ne se fasse croquer !le plus dur fut de motiver Vidocq qui n'osait plus approcher la nenette pourtant bien tentante et dans les bons jours .enfin saillie + contre saillie faites dans le rire et la bonne humeurheureusement que personne nous a filmer !!!!!!!!! le ridicule ne tue pas dit on sinon, je crois que nous ne serions plus de ce monde aujourd'hui .......rĂ©sultats dans 28 jours avec l'echo Re saillie naturelle ou artificielle ? sissiou43 Mar 14 Juil 2009, 2110cassiopĂ©e a Ă©critce WE saillie avec mon MĂąle LĂ©o qui n'est dominant pour un sou !!!!!!!!!!femelle trĂšs dominante qui lui lancait un regard noir quand il approchaitil a fallu dĂ©ployer multitudes de ruses et de persuasion pour que la saillie se fasse sans que personne ne se fasse croquer !le plus dur fut de motiver Vidocq qui n'osait plus approcher la nenette pourtant bien tentante et dans les bons jours .enfin saillie + contre saillie faites dans le rire et la bonne humeurheureusement que personne nous a filmer !!!!!!!!! le ridicule ne tue pas dit on sinon, je crois que nous ne serions plus de ce monde aujourd'hui .......rĂ©sultats dans 28 jours avec l'echosuper cassiopĂ©e on attend les rĂ©sultats Re saillie naturelle ou artificielle ? glute Mar 27 Oct 2009, 1251J'envisage de faire saillir ma chienne par insemination artificielle dans les semaines Ă  venir. Ce serait sa premiĂšre allant sur le site de la SCC, je suis tombĂ©e sur ça "L'insĂ©mination artificielle ne peut ĂȘtre pratiquĂ©e sur les animaux qui n'ont pas reproduits de façon naturelle auparavant. Dans certains cas toutefois soit uniquement le mĂąle ou uniquement la femelle n'a pas reproduit de façon naturelle auparavant l'organisation canine nationale peut autoriser des exceptions."Pourquoi une chienne n'ayant jamais eu de portĂ©e ne peut pas faire d'insĂ©mination artificielle ?Faut il demander vraiment une dĂ©rogation ? Combien de temps cela peut il mettre ? Re saillie naturelle ou artificielle ? AurĂ©lieMSG Mar 27 Oct 2009, 1553J'ai toujours entendu dire qu'il Ă©tait interdit de faire une IA pour une premiĂšre saillie pour le mĂąle comme pour la femelle afin d'ĂȘtre certain que l'animal ne prĂ©sente pas de malformation de son appareil reproducteur qui l'empĂȘcherait de se reproduire ou faux, je ne sais pas, mais c'est l'explication qu'il me semble avoir entendu Ă  ce cette partie du rĂšglement de la SCC ou de la FCI je ne me souviens plus d'oĂč Ă©mane cette clause est souvent transgressĂ©e volontairement ou non. Re saillie naturelle ou artificielle ? glute Mar 27 Oct 2009, 1608Je les ai appellĂ© et elle m'a dit qu'Ă  partir du moment oĂč il y avait le certificat du vĂ©to, c'Ă©tait bon pour eux. Elles Ă©taient 2 Ă  me rĂ©pondre. J'ai bien incistĂ© sur le fait que c'Ă©tait sa premiĂšre portĂ©e, que je voulais faire les choses bien et surtout que les chiots puissent avoir le lof m'a dit pas de leur ai quand mĂȘme envoyĂ© un mail pour qu'ils m'envoyent la confirmation par Ă©crit mais j'ai pas encore eu de trouve cela absurde, ca voudrait dire qu'ils prĂ©fereraient que je la fasse reproduire en naturel par n'importe quel "pecnot" du coin ou alors faire endurer Ă  sa chienne des kilomĂštres en voiture ou autre pour aller voir l'Ă©talon qui nous plait ?Surtout que dans ma race, les Ă©talons dignes de ce nom ne courrent pas les rues. Celui que j'ai choisit est Ă  800 km !!Je vais rappeller le vĂ©to pour voir si c'est rééllement un soucis. Re saillie naturelle ou artificielle ? glute Mar 27 Oct 2009, 1639Je ne vois pas en quoi on peut voir que l'appareil reproducteur d'une chienne peut avoir une malformation en passant par la naturel plutot que l'artificiel. le trou par lequel le chien ou le vĂ©to passe reste le mĂȘme. A la diffĂ©rence qu'il y a plus de suivi prĂ©paratoire sur une artificielle qui est faite dans une clinique vĂ©to agréée Ă  la repro artificielle je sais pas si je suis claire Pour le mĂąle, je sais pas comment le vĂ©to pratique Merci CrissSavez vous si il y a besoin d'une dĂ©rogation ? Ce n'est pas que je fais pas confiance aux dames de la SCC mais j'ai pas envie que la portĂ©e soit refusĂ©e au LOF provisoire Re saillie naturelle ou artificielle ? Norimatys Mar 27 Oct 2009, 1814glute a Ă©critJe ne vois pas en quoi on peut voir que l'appareil reproducteur d'une chienne peut avoir une malformation en passant par la naturel plutot que l'artificiel. le trou par lequel le chien ou le vĂ©to passe reste le mĂȘme. A la diffĂ©rence qu'il y a plus de suivi prĂ©paratoire sur une artificielle qui est faite dans une clinique vĂ©to agréée Ă  la repro artificielle je sais pas si je suis claire Pour le mĂąle, je sais pas comment le vĂ©to pratique Merci CrissSavez vous si il y a besoin d'une dĂ©rogation ? Ce n'est pas que je fais pas confiance aux dames de la SCC mais j'ai pas envie que la portĂ©e soit refusĂ©e au LOF provisoireAlors c'est pas le vĂ©to qui passe par le mĂȘme trou que le kiki du chien mais une sonde qui est bien plus Ă©troite que le dit le reste je ne sais pas, si tu as une confirmation Ă©crite ça ne devrait pas poser de soucis! Re saillie naturelle ou artificielle ? Pandore Mer 28 Oct 2009, 1409Norimatys a Ă©critAlors c'est pas le vĂ©to qui passe par le mĂȘme trou que le kiki du chien mais une sonde qui est bien plus Ă©troite que le dit clair!!!! Je met pas de god-ceinture pour insĂ©miner les chiennes!!!!!!!!!...et la taille d'un pĂ©nis de chien est plus qu'impressionnante en Ă©rection, mĂȘme chez les petits chiens... Rien Ă  voir avec celle de la sonde. Donc rĂšgle qui Ă  mon avis se justifie. Ne serait-ce que pour ne pas se retrouver, comme c'est dĂ©jĂ  le cas dans certaines races, avec des chiens qui ne peuvent plus reproduire sans l'intervention de l'Homme...Perso je n'ai eu recours qu'une seule fois Ă  l'IA, et c'Ă©tait pour de la semence congelĂ©e. Tout le reste en naturel et ça marche trĂšs bien comme ça. Et non j'ai toujours pas peur de l'herpĂšs.... ;- Re saillie naturelle ou artificielle ? glute Mer 28 Oct 2009, 1445Mon vĂ©to m'a appellĂ©, il n'y a aucun soucis sur le fait qu'elle soit il m'a confirmĂ© ce que m'a dit la SCC sur le fait que la scc ne distingue en plus eu la confirmation de plusieurs Ă©leveurs. CKC, fox,...Merci Ă  vous Re saillie naturelle ou artificielle ? Monique Dim 01 Nov 2009, 1419Nous noua utilisons le plus possible les saillies naturelles. Mais pratiquons l'IA pour toutes les raisons invoquĂ©es plus tĂŽt mais je rajoute en plus mais pour ici le frois glaciale parfois quand la femelle ovule ne nous permet pas de laisser faire dehors trop froid pour nous nais surtout trop froid pour nos chiens... Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
96000 tweets envoyés en 8 heures : aucun utilisateur de Twitter n'est capable d'une telle prouesse, du moins chez les humains. Tay, une intelligence artificielle (« IA ») développée par Microsoft, était capable de participer à des conversations sur des réseaux sociaux et des applications de messagerie comme Twitter ou Snapchat et de poser des questions aux
DĂ©finition qu'est-ce que l'arythmie cardiaque ?L’arythmie cardiaque est un trouble du rythme cardiaque. Elle se traduit par une altĂ©ration de la frĂ©quence, la rĂ©gularitĂ© et/ou de l’intensitĂ© des contractions du l’activitĂ© du cƓur est rĂ©glĂ©e par des signaux Ă©lectriques une anomalie de cette impulsion Ă©lectrique entraĂźne une arythmie. Les battements du cƓur peuvent devenir irrĂ©guliers, plus lents ou plus considĂšre qu'une frĂ©quence cardiaque normale se situe entre 50 et 1000 battements par minute au repos. Elle varie d'un individu Ă  l'autre et au cours de la vie. Lorsque la frĂ©quence cardiaque est trop rapide > 100 battements/minute, on parle de tachycardie. À l'inverse, lorsque le rythme cardiaque est trop lent 100 battements/minute. La tachycardie est parfois bĂ©nigne par exemple chez le sujet stressĂ©. La tachycardie peut toutefois cacher une anomalie cardiaque en provenance des oreillettes tachycardie auriculaire on distingue alors la tachycardie sinusale gĂ©nĂ©ralement consĂ©cutive d'un effort, d'un stress ou de la prise de substances de la tachycardie supraventriculaire frĂ©quente chez les sujets jeunes et le plus souvent liĂ©e Ă  une anomalie congĂ©nitale. La maladie de Bouveret ou tachycardie supraventriculaire paroxystique et le syndrome de Wolff-Parkinson-White sont les formes de tachycardie supraventriculaire les plus frĂ©quentes ; des ventricules tachycardie ventriculaire une accĂ©lĂ©ration anormale du rythme de contraction des ventricules peut avoir de graves consĂ©quences comme une mort subite. Les troubles du rythme ventriculaires sont souvent la consĂ©quence d’une maladie cardiaque prĂ©existante, de troubles Ă©lectrolytiques, de la prise de certains mĂ©dicaments ou d’un infarctus du myocarde. Il faut distinguer le syndrome du QT long, la torsade de pointe ou encore la tachycardie ventriculaire proprement dite. La bradycardiela bradycardie se caractĂ©rise par une diminution du rythme cardiaque au repos < 50 battements/minute. Elle est parfois physiologique chez le sportif. Toutefois, elle traduit parfois des anomalies cardiaques cicatrice, problĂšme de transmission de l'activitĂ© Ă©lectrique entre les oreilles et les ventricules, une hypothyroĂŻdie.... Les bradycardies persistantes justifient la mise en place d’un stimulateur cardiaque pacemaker ».La fibrillation auriculaireC'est l'arythmie grave la plus frĂ©quente, affectant le plus souvent les personnes de plus de 60 ans. Elle se traduit par une accĂ©lĂ©ration importante du rythme de contraction des oreillettes. Seuls certains battements parviennent Ă  se transmettre aux ventricules qui battent irrĂ©guliĂšrement. Lorsque la tachycardie touche aussi les ventricules, on parle de TAC/FA tachyarythmie complĂšte par fibrillation auriculaire. Les causes de la fibrillation auriculaire sont diverses et souvent liĂ©es Ă  une usure des tissus chargĂ©s de conduire l’influx Ă©lectrique Ă  travers le cƓur. La fibrillation auriculaire peut ĂȘtre occasionnelle isolĂ©e », plutĂŽt avant l’ñge de 60 ans ou rĂ©cidivante. Elle peut durer de quelques heures Ă  moins d’une semaine fibrillation paroxystique », quelques semaines persistante » ou quelques mois voire plusieurs annĂ©es permanente ».En cas de fibrillation auriculaire, le sang a tendance Ă  stagner ce qui peut favoriser l'apparition de caillots exposant le patient Ă  un risque d'accident vasculaire cĂ©rĂ©bral AVC s'ils passent dans la circulation sanguine. C'est aussi un risque d'insuffisance cardiaque dans la mesure oĂč le muscle cardiaque est dĂ©faillant Ă  assurer son rĂŽle de pompe. Le flutter auriculaireLe flutter auriculaire est une forme attĂ©nuĂ©e de fibrillation auriculaire. Les oreillettes se contractent Ă  un rythme Ă©levĂ© mais moins que lors de fibrillations. Comme dans la fibrillation auriculaire, les ventricules ne sont pas synchrones avec les oreillettes. Les causes et les traitements du flutter auriculaire sont similaires Ă  ceux de la fibrillation fibrillation ventriculaireDans cette affection, les ventricules vibrent et ne se contractent pas de façon coordonnĂ©e. Le cƓur ne pompe plus de sang, la fibrillation ventriculaire est donc une forme d’arrĂȘt cardiaque. Elle est mortelle si elle n’est pas traitĂ©e immĂ©diatement. Les causes les plus frĂ©quentes de fibrillation ventriculaire sont une maladie cardiaque insuffisance cardiaque, cardiomyopathie..., une hypokaliĂ©mie, la prise de certains mĂ©dicaments, un choc, une noyade... L' extrasystoleL'extrasystole est une lĂ©gĂšre irrĂ©gularitĂ© du rythme cardiaque. Elle peut atteindre un ventricule ou une oreillette. Ces battements surnumĂ©raires sont frĂ©quents, chacun d’entre nous en produit quelques-uns chaque jour sans en ĂȘtre conscient. Leur nombre augmente avec l’ñge une personne de plus de 80 ans en produit plus d’un millier par jour sans effet sur sa qualitĂ© de vie. Les troubles de la conductionLes troubles de la conduction sont des arythmies cardiaques dues Ă  une propagation anormale des influx Ă©lectriques au sein du cƓur. Leur traitement peut nĂ©cessiter la mise en place d'un stimulateur cardiaque pacemaker ». Nous distinguons les bloc de conduction lors de ces troubles, la propagation de l’activitĂ© Ă©lectrique est ralentie. Lorsque l’anomalie de la conduction se situe entre les oreillettes et les ventricules, ces blocs, appelĂ©s blocs auriculoventriculaires BAV, dĂ©synchronisent les mouvements du cƓur. La frĂ©quence des battements ventriculaires faiblit bradycardie ventriculaire » et la personne peut brutalement et briĂšvement perdre connaissance. Ce sont les accidents d’Adam-Stockes ». Lorsqu’un bloc touche l’une des branches du faisceau de His, on parle de bloc de branche », une arythmie qui n’est gĂ©nĂ©ralement pas conductions anormales dans ce cas, le tissu de conduction de l’activitĂ© Ă©lectrique au sein du cƓur prĂ©sente des anomalies qui accĂ©lĂšrent ou dĂ©doublent l’activitĂ© Ă©lectrique. C’est, par exemple, le cas dans les tachycardies supraventriculaires maladie de Bouveret et syndrome de Wolff-Parkinson-White. Quelles sont les causes de l'arythmie cardiaque ?Les arythmies cardiaques peuvent avoir de nombreuses causes. Souvent, une cause prĂ©cise ne peut pas ĂȘtre identifiĂ©e et l’on parle alors de troubles du rythme cardiaque idiopathiques ».Dans les autres cas, les causes des arythmies cardiaques peuvent ĂȘtre l’ñge ; des troubles et maladies cardiaques prĂ©existants un mauvais fonctionnement des valves du cƓur, par exemple aprĂšs un rhumatisme articulaire aigu ou des problĂšmes au niveau de la valve mitrale entre l’oreillette et le ventricule gauches qui entraĂźnent une surpression dans l’oreillette gauche ;une maladie des artĂšres coronaires qui apportent l’oxygĂšne aux muscles du cƓur, par exemple des dĂ©pĂŽts de cholestĂ©rol athĂ©rosclĂ©rose qui diminuent leur diamĂštre ;une insuffisance cardiaque; une cardiomyopathies ;un syndrome de Brugada ou une autre canalopathie ; une cicatrice opĂ©ratoire sur la coeur; les sĂ©quelles d’un infarctus du myocarde... ;une hypertension artĂ©rielle ;un effort physique, le stress voire une crise de panique tachycardie sinusale ; la consommation excessive de substances excitantes cafĂ©ine, tabac, drogues, alcool, etc. ;des maladies respiratoires comme l’asthme, l’ƓdĂšme aigu du poumon, l’embolie pulmonaire, par exemple ;un trouble thyroĂŻdien hyper/hypothyroĂŻdie notamment ;une forte fiĂšvre ou une dĂ©shydratation ; certains carences comme une anĂ©mie par exemple en cas de dĂ©nutrition ; la prise de certains mĂ©dicaments ;des troubles Ă©lectrolytiques hypokaliĂ©mie, hypomagnĂ©sĂ©mie... . Ces troubles peuvent ĂȘtre consĂ©cutifs de diarrhĂ©es, Ă  la prise de diurĂ©tiques, d'un trouble du comportement alimentaire boulimie... une mauvaise oxygĂ©nation du cƓur ; le sport intensif rĂ©gulier bradychardie du sportif ; un choc tension artĂ©rielle trĂšs basse, pouvant rĂ©sulter d’une maladie des artĂšres coronaires et d’autres troubles ; certains accidents choc Ă©lectrique, noyade... des troubles congĂ©nitaux ou sont les personnes Ă  risque d'arythmie ?L'arythmie cardiaque peut toucher des personnes de tous les Ăąges et mĂȘme des sujets en bonne santĂ©. Elle est dans ce cas bĂ©nigne et physiologique. C'est le cas par exemple, des sportifs qui prĂ©sentent souvent une bradycardie. Toutefois, dans sa forme pathologique, l'arythmie cardiaque affecte davantage les personnes ĂągĂ©es ;les personnes qui souffrent de diabĂšte, d’obĂ©sitĂ©, d’hypertension artĂ©rielle, de syndrome mĂ©tabolique, de troubles de la thyroĂŻde ou d’apnĂ©e du sommeil ;les personnes qui prĂ©sentent une hypokaliĂ©mie baisse du taux de potassium dans le sang. La perte de potassium peut ĂȘtre due Ă  des vomissements rĂ©pĂ©tĂ©s boulimie nerveuse, des diarrhĂ©es, la prise excessive de laxatifs ou de diurĂ©tiques... ; les personnes qui ont une consommation excessive de substances stimulantes cafĂ©ine, tabac, drogues, alcool, etc. ;les personnes qui souffrent de troubles cardiaques congĂ©nitaux ou acquis mauvais fonctionnement des valves du cƓur, insuffisance cardiaque... ;les personnes qui prennent certains mĂ©dicaments qui peuvent provoquer une arythmie notamment la quinidine, certains antibiotiques et certains neuroleptiques.Quels sont les symptĂŽmes de l'arythmie cardiaque ?L’arythmie peut ne pas prĂ©senter de symptĂŽmes ou, au contraire, ĂȘtre identifiĂ©e par des sensations de battements cardiaques forts et rapides emballement du coeur ; une sensation de coups dans la poitrine ; des douleurs dans la poitrine de type angine de poitrine ; une faiblesse ou une fatigue ;une chute de la tension artĂ©rielle ;des Ă©tourdissements ;un pouls irrĂ©gulier ;un essoufflement ;un malaise avec sueurs soudaines et pĂąleur, pouvant aller jusqu’à une perte de connaissance temporaire la syncope. Ces symptĂŽmes peuvent survenir au repos ou aprĂšs un effort mĂȘme peut ĂȘtre dĂ©couverte lors d’une complication embolie, insuffisance cardiaque
. Elle peut provoquer une mort subite. Si vous avez frĂ©quemment la sensation que votre cƓur bat de façon anormale, il est recommandĂ© d’appeler un mĂ©decin troubles du rythme cardiaque reprĂ©sentent des urgences lire aussiQuelles sont les complications de l'arythmie cardiaque ?Les complications des troubles du rythme cardiaque peuvent ĂȘtre cardiaques ou vasculaires. Les complications cardiaquesÀ terme en l'absence de traitement, l'arythmie finit par fatiguer le coeur et une insuffisance cardiaque peut s' outre, certaines arythmies graves comme la fibrillation ventriculaire peuvent ĂȘtre responsables d'une mort subite qui cause un arrĂȘt du coeur. La mort subite se caractĂ©rise par une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l'heure qui suit le dĂ©but des symptĂŽmes, chez un sujet ayant ou non une maladie cardiaque connue. Cette situation imprĂ©visible peut donc toucher un individu en bonne santĂ©. Les complications vasculairesLa mauvaise circulation du sang dans les cavitĂ©s du cƓur y favorise la formation de caillots. Des fragments de caillots peuvent se dĂ©tacher et partir dans la circulation sanguine, provoquant un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral AVC ;des troubles de la rĂ©tine ; une embolie pulmonaire risque thrombo-embolique ».La prise d’anticoagulants oraux fluidifiants sanguins au long cours permet d’éviter ces de prĂ©venir l’apparition de l’arythmie, il est essentiel de Ă©viter la consommation excessive d'excitants comme le thĂ© ou le cafĂ© ; Ă©viter ou arrĂȘter l’alcool, le tabac et les drogues rĂ©crĂ©atives ; pratiquer une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre avec la rĂ©alisation d’un bilan cardiologique si la reprise du sport est faite aprĂšs 40 ans ou s’il existe des antĂ©cĂ©dents personnels ou familiaux d’arythmie ;avoir alimentation saine et Ă©quilibrĂ©e ; conserver un IMC normal entre 18,5 et 25 et surveiller son tour de taille ; traiter toute pathologie pouvant causer une arythmie diabĂšte, hypertension artĂ©rielle.. ; suivre rĂ©guliĂšrement les pathologies cardiaques connues pouvant ĂȘtre responsables de troubles du rythme ; traiter le stress chronique ; Ă©viter les facteurs de stress et le surmenage. En cas d’arythmie, plusieurs examens peuvent ĂȘtre pratiquĂ©s. Parmi eux l’électrocardiogramme ou ECG de repos enregistrement de l’activitĂ© Ă©lectrique du cƓur est indispensable, mĂȘme si les symptĂŽmes ne sont pas toujours observĂ©s lors de l’examen. Selon les antĂ©cĂ©dents du patient, ses symptĂŽmes et l’examen mĂ©dical, d’autres examens sont rĂ©alisĂ©s ;le Holter-ECG, c’est-Ă -dire un Ă©lectrocardiogramme rĂ©alisĂ© en continu sur 24 heures la personne emmĂšne avec elle un boitier reliĂ© Ă  des Ă©lectrodes posĂ©es sur la peau Ă  proximitĂ© du cƓur ;l’électrocardiogramme ECG d’effort Ă©tudie la rĂ©action cardiaque lors d’un effort. Il permet au mĂ©decin d’observer la frĂ©quence cardiaque, la pression artĂ©rielle et d’éventuels troubles cardiaques ;l’exploration Ă©lectrophysiologique Ă©claire les mĂ©decins sur les situations compliquĂ©es. Elle consiste Ă  dĂ©clencher l’arythmie Ă  l’aide de petites stimulations Ă©lectriques, ce qui permet de localiser la source du problĂšme et de mettre en route le traitement adaptĂ© ; une Ă©chographie cardiaque est rĂ©alisĂ©e afin de ne pas mĂ©connaĂźtre une pathologie cardiaque sous-jacente ;un Ă©chodoppler cardiaque pour Ă©valuer le retentissement sur le cƓur du trouble du rythme cardiaque ; un bilan sanguin Ă  la recherche des anomalies pouvant favoriser les troubles du rythme hyperthyroĂŻdie, hypothyroĂŻdie, anĂ©mie, anomalies du calcium ou du potassium sanguin..., des anomalies du fonctionnement des reins et du foie, des troubles mĂ©taboliques cholestĂ©rol et/ou triglycĂ©rides augmentĂ©s, glycĂ©mie Ă©levĂ©e... ; d’autres examens peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires scintigraphie myocardique, IRM cardiaque, coronarographie
Quels sont les traitements de l'arythmie cardiaque ?La prise en charge de l'arythmie cardiaque passe gĂ©nĂ©ralement par des mesures hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques Ă  mettre en place. Il peut s'agir de l'adoption d'une alimentation saine, la pratique rĂ©guliĂšre d'une activitĂ© physique ainsi que la limitation de la consommation de tabac, d'alcool et d'excitants. Parfois, le recours Ă  des mĂ©dicaments ou Ă  des techniques particuliĂšres est nĂ©cessaire. Les traitements mĂ©dicamenteux contre l'arythmieLe traitement varie en fonction de la nature de l'arythmie. Il peut s'agir de mĂ©dicaments antiarythmiques comme les bĂȘtabloquants, l'amiodarone et d'autres antiarythmiques ;les anticoagulants parfois prescrits afin d'Ă©viter Ă©ventuellement la formation de caillots provoquĂ©s par l'arythmie. Il peut s'agir de mĂ©dicaments antivitamine K AVK ou plus rarement, de nouveaux mĂ©dicaments dabigatran, rivaroxaban, apixaban, rĂ©servĂ©s Ă  certains cas ;des antiagrĂ©gants plaquettaires parfois prescrits Ă  la place des anticoagulants. Les traitements Ă©lectriques des troubles du rythme cardiaqueDans certains cas, le traitement "Ă©lectrique" est nĂ©cessaire. Il a des objectifs diffĂ©rents selon le trouble du rythme cardiaque. Il peut s'agir de l'ablation par brĂ»lure et Ă  l'aide d'une sonde, des zones oĂč naĂźt le trouble du rythme cardiaque. On utilise pour dĂ©truire le foyer malade des courants de radiofrĂ©quence tempĂ©rature Ă©levĂ©e ou la cryothĂ©rapie traitement par le froid. On peut utiliser cette technique en cas de flutter auriculaire, de maladie de Bouveret ou de fibrillation auriculaire ; d'un choc Ă©lectrique externe ou cardioconversion sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale pour traiter notamment une tachycardie qui ne guĂ©rit pas sous traitement mĂ©dical ; de la pose d'un stimulateur cardiaque sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. Il est indispensable lorsque le coeur est trop lent. Il peut s'agir d'appareils sentinelles qui se mettent en marche en cas de besoin et prend le relais quand le cƓur ralentit trop ou d'appareils qui rĂ©gulent le cƓur en permanence ; de la pose d'un dĂ©fibrillateur automatique implantable en cas de troubles du rythme ventriculaires graves pour empĂȘcher un emballement ou un arrĂȘt cardiaque. Entrevague d’origine naturelle et vague d’origine artificielle, les vagues restent Ă©gales en essence : elles sont eau. Ainsi, qu’on Ă©volue en milieu naturel ou dans le Wave Park, on reste sur des invariants. Toutefois, les deux types de pratique du surf, vont se distinguer par bien d’autres aspects. 14 J’ai eu mon fils Ă  38 ans. Contrairement Ă  ma fille, j’ai eu beaucoup plus de mal Ă  retrouver mon poids d’avant grossesse. Avant la grossesse, je pesais 54 kilos, et la balance est restĂ©e bloquĂ©e un moment Ă  59 – 60 kilos, mĂȘme 18 mois aprĂšs la naissance de mon petit garçon. J’avais pourtant repris le sport, je mangeais assez bien, mais malgrĂ© cela je gardais mes kilos en trop et la taille 36 que j’avais l’habitude de porter Ă©tait loin derriĂšre. Le 36, c’était avant ! J’étais rĂ©signĂ©e, et je suis sĂ»re que si tu as quelques kilos Ă  perdre aprĂšs une grossesse et que tu n’y arrives pas, tu regardes avec nostalgie, tes fringues prĂ©fĂ©rĂ©es que tu portais
 avant. Tu as peut-ĂȘtre mĂȘme mis ta balance de cĂŽtĂ© pour Ă©viter de te dĂ©primer quand tu te pĂšses. Faut-il ĂȘtre rĂ©signĂ©e et accepter de voir les kilos s’accumuler ? Avec ces kilos en trop, j’ai ressenti ce que beaucoup de femmes ressentent. J’acceptais mal mon corps, mĂȘme si 6 petits kilos, ça n’est pas grand-chose ! J’avais du mal Ă  fermer mon pantalon, car pour ma part la graisse s’accumule surtout au niveau du ventre. J’étais loin de me sentir sexy, j’avais plutĂŽt l’impression d’avoir un look Bibendum ! C’était comme ça, j’allais avoir 40 ans et j’avais pris les fameux kilos liĂ©s Ă  l’ñge. Et j’étais d’autant plus dĂ©sespĂ©rĂ©e, car je faisais attention Ă  mon alimentation et je faisais du sport intensif une fois par semaine. Et si c’était une histoire d’hormones Les femmes prennent en effet en moyenne plus de 7 kilos entre 20 et 50 ans. Mais ça n’est qu’une moyenne, certaines prennent beaucoup plus et d’autres restent minces, avec un corps sculptĂ©, mince, ferme et mĂȘme Ă  50 ans aprĂšs la mĂ©nopause. Pourquoi ? Est-ce juste une question d’injustice ? Absolument pas ! J’ai fait des recherches pour comprendre ce qui se passe et mes nombreuses lectures m’ont conduites sur la piste des hormones. C’est quoi une hormone exactement ? Les hormones sont des messagers dans notre corps. Elles sont produites par des glandes. Elles agissent en gĂ©nĂ©ral Ă  distance de la glande qui les a produites, car elles sont libĂ©rĂ©es dans le sang. Un exemple, l’insuline et le glucagon sont les hormones qui rĂ©gulent le taux de sucre dans notre sang. Elles sont produites par le pancrĂ©as. Si les quantitĂ©s de sucre consommĂ© sont trop importantes, l’insuline va favoriser le stockage de sucre sous forme de 
 GRAS ! D’autres exemples d’hormones La leptine contrĂŽle la sensation de faim. La GhrĂ©line est l’hormone qui stimule notre appĂ©tit. La mĂ©latonine est l’hormone du sommeil Le cortisol est aussi connu comme Ă©tant l’hormone du stress L’ƓstrogĂšne et la progestĂ©rone sont les hormones sexuelles produites majoritairement chez les femmes. La testostĂ©rone est l’hormone sexuelle produite majoritairement chez les hommes. Les femmes en produisent aussi mais en moindre quantitĂ©. La thyroxine T4 et la triiodothyronine T3 sont les hormones produites par la thyroĂŻde Le dĂ©sĂ©quilibre de nos hormones peut perturber notre poids
 mais pas uniquement Les hormones peuvent agir Ă  de trĂšs faibles doses, mais elles peuvent ĂȘtre perturbĂ©es et ne plus assurer correctement leurs fonctions. Parfois, elles vont devenir alors trop actives et dans d’autres cas, elles ne le sont plus assez. Des hormones mal rĂ©gulĂ©es peuvent perturber notre santĂ© et bien-ĂȘtre avec diffĂ©rents types de symptĂŽmes comme prise de poids ou parfois au contraire perte de poids troubles de l’humeur fonte musculaire et osseuse perte de cheveu perte de libido fatigue excessive envie importance de sucre vieillissement accĂ©lĂ©rĂ© de la peau Pourquoi nos hormones se dĂ©sĂ©quilibrent ? Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nos hormones peuvent se dĂ©sĂ©quilibrer. Chez la femme, lors de la mĂ©nopause par exemple, les niveaux d’ƓstrogĂšnes diminuent de maniĂšre importante, mais il s’agit d’un phĂ©nomĂšne complĂštement naturel. les grossesses la malbouffe les rĂ©gimes Ă  rĂ©pĂ©titions les carences la pollution le stress un choc psychologique certains mĂ©dicaments dont certaines pilules contraceptives perturbateurs endocriniens Ces perturbateurs peuvent ĂȘtre contenus dans certains aliments, les emballages, l’eau, les cosmĂ©tiques, les produits d’entretien, l’air que nous respirons, la cigarette... D’origines naturelle ou artificielle, ils perturbent le fonctionnement de nos glandes qui produisent les hormones. Certains d’entre eux miment les activitĂ©s des hormones et interfĂšrent donc avec leur fonction. Rééquilibrer tes hormones pour retrouver ton poids idĂ©al Si tu as un surpoids et que tu n’arrives pas Ă  te dĂ©barrasser de tes kilos superflus, malgrĂ© une alimentation saine mais aussi malgrĂ© une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre, peut-ĂȘtre que ça vient de tes hormones. Comment rééquilibrer tes hormones naturellement et retrouver ton poids idĂ©al. Je te partage mon expĂ©rience, et comment j’ai perdu mes quelques kilos en trop ! Dans cet article, nous allons commencer par abordĂ© deux hormones le cortisol et l’ƓstrogĂšne. Rééquilibrer le cortisol l’hormone du stress. Si tu es stressĂ© chronique, c’est-Ă -dire que ton stress dure dans le temps et que tu n’arrives pas Ă  le gĂ©rer, ton hormone du stress, le fameux cortisol, va ĂȘtre prĂ©sent en trop grosse quantitĂ© dans ton sang. Or, trop de cortisol est associĂ© Ă  une prise de gras, souvent au niveau du ventre mais aussi Ă  une importante rĂ©tention d’eau. Pour redescendre le cortisol Ă  un niveau normal, il faut absolument que tu apprennes Ă  gĂ©rer ton stress et ceci tous les jours. 1- Tous les jours, offre-toi un moment rien qu’à toi, pour te reconnecter Ă  toi-mĂȘme, Ă  ton intĂ©rieur. Tu pourras difficilement changer ton monde extĂ©rieur, mais tu peux dĂ©cider de ta maniĂšre de le percevoir. Einstein disait Il y a deux façons de voir la vie l’une est de croire que les miracles n’existent pas, l’autre est de croire que tout est un miracle. » Tu peux dĂ©cider de voir le cotĂ© positif des choses
 ou pas ! L’optimisme ça s’apprend. Le bonheur est en effet comme un muscle. Il faut le travailler rĂ©guliĂšrement. C’est comme pour le sport, pour avoir des rĂ©sultats, il te faut ĂȘtre persĂ©vĂ©rante et surtout rĂ©guliĂšre. Un petit pas tous les jours vers ton bien-ĂȘtre est bien plus puissant, qu’un pas de gĂ©ant de temps en temps. 2- RĂ©duis le cafĂ© Le cafĂ© provoque une augmentation de cortisol, surtout si tu en consommes beaucoup et que tu es stressĂ©e. Le stress plus la cafĂ©ine ne font qu’accentuer le taux de cortisol. 3- Evite les activitĂ©s physiques trop longues PrivilĂ©gie plutĂŽt, des activitĂ©s courtes. L’entraĂźnement fractionnĂ© de haute intensitĂ© HIIT cardio, est un entrainement court et intense qui te permet de bruler des calories jusqu’à 72h aprĂšs ta sĂ©ance. Perso, je fais Ă  prĂ©sent des sĂ©ances courtes mais rĂ©guliĂšres, c’est Ă  dire au moins trois fois par semaine. Je te prĂ©pare une vidĂ©o prochainement avec un entrainement type HIIT. J’évite aussi de faire des activitĂ© sportives trop intenses le soir, voir mĂȘme en fin d’aprĂšs-midi, car elles m’empĂȘchent de bien dormir. 4- Ne fais surtout pas de rĂ©gimes restrictifs Ils stressent ton corps en provoquant des carences et accentuent les effets nĂ©fastes du cortisol. De toute façon, les rĂ©gimes ne fonctionnent pas, si c’était le cas, ça se saurait et quasi tout le monde serait mince ! 5- Soigne ton sommeil Si ton sommeil est insuffisant ou de mauvaise qualitĂ©, ton corps et ton cerveau ne se reposent pas complĂštement et sont trop souvent en alerte et ceci avec l’aide du cortisol. DĂ©couvre en cliquant ici 10 conseils pour bien dormir. Le stress impacte Ă©galement l’équilibre entre ƓstrogĂšne et progestĂ©rone. Rééquilibrer l’estrogĂšne Certaines femmes produisent trop d’estrogĂšne ou arrivent moins bien Ă  l’éliminer. On parle alors de dominance en ƓstrogĂšne ou insuffisance de progestĂ©rone. Ces deux hormones idĂ©alement devraient s’équilibrer. Quels sont les symptĂŽmes d’une dominance en estrogĂšne Ils sont nombreux. Si tu expĂ©rimentes plusieurs de ces symptĂŽmes, il se peut que tu es une dominance en ƓstrogĂšne. Saute d’humeur AnxiĂ©tĂ© DĂ©pression IrritabilitĂ© Syndrome prĂ©menstruel Troubles des rĂšgles irrĂ©guliĂšres, trop longues ou trop courtes, trop abondantes Maux de tĂȘte Prise de poids notamment au niveau du ventre Baisse de libido RĂ©tention d’eau Troubles du sommeil Gonflement et sensibilitĂ© au niveau des seins Fibromes aux seins Pour amĂ©liorer tes niveaux ƓstrogĂšne. 1- Mange des produits frais, bruts et bio de prĂ©fĂ©rence. Certains pesticides ou autres molĂ©cules issus soit des traitements ou mĂȘme prĂ©sentes dans les emballages sont des perturbateurs endocriniens qui peuvent imiter la fonction de l’ƓstrogĂšne et accentuer sa dominance. 2- Attention aux cosmĂ©tiques ParticuliĂšrement ceux qui ne se rincent pas. Ils peuvent aussi contenir des perturbateurs endocriniens qui peuvent traverser la peau et pĂ©nĂ©trer dans notre organisme. Ça ne sert Ă  rien de s’étaler des tonnes de crĂšmes hydratantes sur tout le corps, Ă  moins d’avoir de sĂ©rieux problĂšmes de sĂ©cheresse cutanĂ©e. 3- PrĂ©serve ton foie Pourquoi, je te parle de foie, car c’est lui qui Ă©limine les excĂšs d’estrogĂšne que tu as dans le sang. Si ton foie est dĂ©jĂ  saturĂ©, il aura du mal Ă  assure sont Ă©limination. Pour en savoir plus et aller plus loin, je te propose de lire l’article DĂ©tox, 11 maniĂšres d’aider ton foie ». 4- Attention aux phytoestrogĂšnes, varie ton alimentation en produits bruts et frais bien sĂ»r ! Certains vĂ©gĂ©taux contiennent des molĂ©cules naturelles, trĂšs proches des ƓstrogĂšnes. On parle de phytoestrogĂšnes. Le soja fait partie des plantes riches en phytoestrogĂšnes mais la plupart des lĂ©gumineuses en contiennent. Consommer en trop grosse quantitĂ©, les phytooestrogĂšnes peuvent favoriser des troubles hormonaux. Mon conseil est donc de varier son alimentation le plus possible et de consommer mĂȘme avec modĂ©ration les produits Ă  base de soja qui sont souvent considĂ©rĂ©s comme une alternative saine aux produits laitiers ! Alternative oui, mais ça n’est pas une raison pour en abuser ! Dans le prochain article, je continuerai de te parler de d’autres hormones importantes Ă  rééquilibrer pour maintenir ton poids ou perdre du poids et surtout pour prĂ©server ta santĂ© et ton bien-ĂȘtre. Laisse-moi tes commentaires sous cet article ou tes questions. Je me ferais un plaisir de te rĂ©pondre. RĂ©fĂ©rences Geiker NRW, Astrup A, Hjorth MF, Sjödin A, Pijls L, Markus CR. Does stress influence sleep patterns, food intake, weight gain, abdominal obesity and weight loss interventions and vice versa? Obes Rev. 2018 Jan;19181-97. Hewagalamulage SD, Lee TK, Clarke IJ, Henry BA. Stress, cortisol, and obesity a role for cortisol responsiveness in identifying individuals prone to obesity. Domest Anim Endocrinol. 2016 Jul;56 SupplS112-20. Kong Z, Sun S, Liu M, Shi Q. Short-Term High-Intensity Interval Training on Body Composition and Blood Glucose in Overweight and Obese Young Women. J Diabetes Res. 2016;20164073618 Lichten E. Are the estrogenic hormonal effects of environmental toxins affecting small intestinal bacterial and microfilaria overgrowth? Med Hypotheses. 2017 Nov;10990-94 Pascoe MC, Thompson DR, Jenkins ZM, Ski CF. Mindfulness mediates the physiological markers of stress Systematic review and meta-analysis. J Psychiatr Res. 2017 Dec;95156-178. Photos Pixabay Vouspouvez obtenir une pierre artificielle qui ressemble Ă  une pierre de chĂąteau, une pierre de maison de campagne, une brique, une pierre de rebord, une pierre des champs fendue et bien plus encore. Elle est disponible dans un large assortiment de sĂ©lections, il est donc toujours facile de trouver l’aspect exact que vous souhaitez.
Artificiel ou naturel ? Ivaneska Oeuf Messages 4 EnregistrĂ© le 15 aoĂ»t 2007, 0909 Contact Artificiel ou naturel ? Bonjour, Je sens dĂ©jĂ  que certains ont le poil qui se hĂ©risse rien qu'Ă  voir ma question. Ne vous inquiĂ©tez pas, rien n'est fait et si je suis lĂ  c'est justement en espĂ©rant vos conseils. J'ai un aquarium qui fait un tout petit 100L face avant bombĂ©e. Celui ci est tombĂ© en dĂ©suĂ©tude car trop d'algues brune et vertes filandreuses. Le bac Ă©tait en fait dans un espace trop lumineux et nous avons fini par le stopper voyant la mortalitĂ© des poissons. Bref nous avons dĂ©mĂ©nagĂ© et j'espĂšre pouvoir remettre en route ce bac. Je l'ai lavĂ©, sĂ©chĂ©, relavĂ©, re sĂ©chĂ© ... sans dĂ©tergeants evidemment pour virer toute trace d'algue. Pour tout vous dire ce bac appartenait Ă  mon Ă©pouse et nous sommes de total novices en la matiĂšre. Donc nous avons quelques questions Quel est le plus simple d'entretien 100% Artificiel ou Naturel ? J'ai compris que l'Ă©quilibre de l'eau Ă©tait la clĂ© et que les plantes ainsi que la filtration jouait le role de rĂ©gulateur. Si je ne met aucune plante comment se fera cet Ă©quilibre ? Par contre si je met des plantes, combien devrais je en mettre ? De quel type ? Lorsque le temps sera venu, je souhaitais faire un bac communautaire de guppys. Combien puis je en mettre ? J'ai cru comprendre que ce poisson se reproduisait beaucoup, comment gĂ©rer les naissances ? Plutot en isolant les petits ou plutot en introduisant un prĂ©dateur ? Me faut il d'autres type de poissons pour assurer l'Ă©quilibre du bac ? Merci pour votre aide Salutations Benjamin38 Subadulte Messages 606 EnregistrĂ© le 26 fĂ©vr. 2007, 1611 Contact Message par Benjamin38 » 16 aoĂ»t 2007, 1127 La plupart d'entre nous te rĂ©pondront 'Naturel' sans hĂ©sitation ... Ensuite pour savoir ce qu'il faut mettre comme plantes et combien, ça va dĂ©pendre du biotope que tu souhaites reproduire amazonien a priori .... Tu peux donc chercher sur Internet les plantes qui conviennent en fonction aussi de ton bac. Maintenant, un aquarium communautaire est appelĂ© ainsi quand on met plusieurs espĂšces qui n'ont pas forcĂ©ment la mĂȘme origine gĂ©ographique mais qui se maintiennent dans le mĂȘme type d'eau. AprĂšs, si tu ne mets qu'une seule espĂšce, on va parler de spĂ©cifique. Si tu regroupes plusieurs espĂšces de mĂȘme origine gĂ©ographique, tu nommeras ton aquarium avec le lieu d'origine amazonien, asiatique, Tanganyka, etc ... Enfin, si tu souhaites introduire des guppys, il faut remettre en eau ton aqua et faire le dĂ©marrage dans les rĂšgles plein d'articles intĂ©ressants dans la rubrique Apprendre Ă  gauche .... Une fois ton bac Ă©quilibrĂ©, il va falloir dĂ©terminer les paramĂštres de ton eau, afin de pouvoir Ă©ventuellement les modifier pour qu'ils correspondent Ă  la maintenance de guppy. Va voir sur les fiches poissons les paramĂštres des guppys. Essayes de dĂ©terminer les paramĂštres de ton eau de conduite, ça donnera un premier aperçu ... Bon courage pour la suite 240l communautaire 3x30W cardinalis*15, ancistrus*3, crossochielus*3, guppys*12, barbus cerises*6, crevettes 60l specifiques 15W tetras cuivrĂ©s*6 Tophu Subadulte Messages 775 EnregistrĂ© le 30 avr. 2007, 1115 Contact Message par Tophu » 16 aoĂ»t 2007, 1232 le plus de naturel possible , car les algues et les plantes sont en compĂ©tition , si tu enlĂšve les plantes , se sont donc les algues qui en profitent et meme avec des plantes parfois faut etre vigilent ^^ Il faut partir avec du bon matĂ©riel , certes un peu plus cher a l'achat , mais ca Ă©vite de racheter des plantes et/ou des poissons , ainsi que tous les produits "miracles" que les vendeur en animalerie ne manqueront pas de te proposer ! Comme dit plus haut , renseigne toi grace aux menu de gauche , tu arrivera trĂšs facilement a te faire une idĂ©e de ce qu'il te faut 100L 10 cardinalis 3 apistogramma cacatuoide 6 otocinclus 1 corydoras aenus Lotus95 Message par Lotus95 » 16 aoĂ»t 2007, 1234 Tophu a Ă©crit le plus de naturel possible , car les algues et les plantes sont en compĂ©tition , si tu enlĂšve les plantes , se sont donc les algues qui en profitent et meme avec des plantes parfois faut etre vigilent ^^ +1 Et puis c'est tellement plus joli ... tipiac JuvĂ©nile Messages 412 EnregistrĂ© le 08 juin 2007, 1004 Contact Message par tipiac » 16 aoĂ»t 2007, 1239 Lotus95 a Ă©crit +1 Et puis c'est tellement plus joli ... Je dirai mĂȘme plus... Dupond & Dupont... Les heures passĂ©es au bord de l'eau sont Ă  dĂ©duire de celles passĂ©es au paradis - RenĂ© Fallet Benjamin38 Subadulte Messages 606 EnregistrĂ© le 26 fĂ©vr. 2007, 1611 Contact Message par Benjamin38 » 16 aoĂ»t 2007, 1242 Lotus95 a Ă©crit +1 Et puis c'est tellement plus joli ... Tout cela n'est pas forcĂ©ment vrai Messieurs ... pensez aux jolis bacs des Lacs africains, c'est plus minĂ©ral que vĂ©gĂ©tal et c'est zoli aussi J'chuis Ă©tonnĂ© que Lotus soit passĂ© Ă  cotĂ© de ça ... D'un autre cotĂ©, c'est plus facile de plussoyer 240l communautaire 3x30W cardinalis*15, ancistrus*3, crossochielus*3, guppys*12, barbus cerises*6, crevettes 60l specifiques 15W tetras cuivrĂ©s*6 Lotus95 Message par Lotus95 » 16 aoĂ»t 2007, 1301 Benjamin38 a Ă©crit Tout cela n'est pas forcĂ©ment vrai Messieurs ... pensez aux jolis bacs des Lacs africains, c'est plus minĂ©ral que vĂ©gĂ©tal et c'est zoli aussi J'chuis Ă©tonnĂ© que Lotus soit passĂ© Ă  cotĂ© de ça ... D'un autre cotĂ©, c'est plus facile de plussoyer Certes ... mais souvent dans l'africain il y'a quand mĂȘme de vrais plantes types anubias et ceratos qui sont presentes et bouffent les nitrates ! maintenant moi je parle de " vraies plantes et de vrais cailloux " ... personelemment pour mon tanga j'ai prĂ©fĂ©rĂ© de vraies pierres que des pierres en resine etc ... Et puis ...le Lotus n'as pas lascience infuse Benjamin38 Subadulte Messages 606 EnregistrĂ© le 26 fĂ©vr. 2007, 1611 Contact Message par Benjamin38 » 16 aoĂ»t 2007, 1412 Lotus95 a Ă©crit Et puis ...le Lotus n'as pas lascience infuse C'est pour cela qu'on est tous lĂ  Et je suis tut Ă  fait d'accord pour les dĂ©cors naturel plutĂŽt que plastique. J'ai commencĂ© avec des dĂ©cors plastiques et ça ne vieillit pas si bien que ça Mieux vaut investir un peu plus dĂšs le dĂ©part. Et encore, je dis plus mais quand je vois le prix de certaines racines en plastoc 240l communautaire 3x30W cardinalis*15, ancistrus*3, crossochielus*3, guppys*12, barbus cerises*6, crevettes 60l specifiques 15W tetras cuivrĂ©s*6 Lotus95 Message par Lotus95 » 16 aoĂ»t 2007, 1650 Benjamin38 a Ă©crit C'est pour cela qu'on est tous lĂ  Et je suis tut Ă  fait d'accord pour les dĂ©cors naturel plutĂŽt que plastique. J'ai commencĂ© avec des dĂ©cors plastiques et ça ne vieillit pas si bien que ça Mieux vaut investir un peu plus dĂšs le dĂ©part. Et encore, je dis plus mais quand je vois le prix de certaines racines en plastoc +1 Pour ma part 3 pierres = 12€ alors que une pierre en " resine " = 24€ ! Pour ce qui est des plantes en plastique les poissons risquent de s'y frotter et se blesser ... Ivaneska Oeuf Messages 4 EnregistrĂ© le 15 aoĂ»t 2007, 0909 Contact Message par Ivaneska » 17 aoĂ»t 2007, 1526 Merci Ă  tous pour vos rĂ©ponses. Je me suis don lancĂ© hier et relancĂ© la bac. J'y ai donc mis; - 1 couche de sable de Loire au fond d'environ 2/3 cm - 1 couche de sol fertilisant 5 litres de terre - 1 couche de Quartz noir d'environ 2cm sur le devant qui remonte graduellement mais pas rĂ©guliĂšrement jusqu'Ă  4 cm centimĂštres en fond - une quinzaine de plantes de 3 tailles diffĂ©rentes, le petites plantĂ©es devant et les plus grandes plantĂ©es au fond. - un filtre externe RENA XP1 - un nouveau tube SUN-GLO de 20W je n'ai qu'une seule galerie - un petit bulleur pas encore en service mais installĂ© pour le pasquer au mieux dans le dĂ©cor Ce soir je vais vĂ©rifier les paramĂštres de leau et suivre le tout pendant jusqu'au pic de nitrites. J'ai optĂ© pour l'option "je prends les poissons qui correspondent Ă  mon eau". En fonction de mes paramĂštres je repagrderai sur les base de donnĂ©es quels poissons me conviennent bien. J'espĂšre ne pas avoir fait d'erreur ... synch JuvĂ©nile Messages 354 EnregistrĂ© le 24 mai 2007, 1109 Contact Message par synch » 17 aoĂ»t 2007, 1550 Sinon apres tu as quelques moyens simple pour adapter ton eau si tu preferes certain type de poissons... ajoute d'eau osmosĂ© pour baiser le GH et KH. filtration sur tourbe pour baisser le ph, ou au contraire creer des remou pour l'augmenter... tu peux utiliser le temps du pic de nitrite pour regler ces parametres. Deja en testant l'eau a la sortie de ton robinet tu peux savoir vers qu'elle espece t'orienter. Fabrizio PrĂ©dateur Messages 3632 EnregistrĂ© le 24 fĂ©vr. 2006, 1121 Contact Message par Fabrizio » 17 aoĂ»t 2007, 1551 La seule "erreur" a Ă©tĂ© de mettre le bulleur mais sinon tout baigne Projet lancĂ©... avancĂ©e 1% bientĂŽt les clĂ©s de la maison. Benjamin38 Subadulte Messages 606 EnregistrĂ© le 26 fĂ©vr. 2007, 1611 Contact Message par Benjamin38 » 17 aoĂ»t 2007, 1551 Perso J'aurais mis un peu plus de sol nutritif. Le bulleur n'est pas vraiment obligatoire. Tu as suffisamment de plantes pour oxygĂ©ner l'eau de ton bac. N'hesites pas Ă  mettre des photos 240l communautaire 3x30W cardinalis*15, ancistrus*3, crossochielus*3, guppys*12, barbus cerises*6, crevettes 60l specifiques 15W tetras cuivrĂ©s*6 Ivaneska Oeuf Messages 4 EnregistrĂ© le 15 aoĂ»t 2007, 0909 Contact Message par Ivaneska » 17 aoĂ»t 2007, 1605 Fabrizio a Ă©crit La seule "erreur" a Ă©tĂ© de mettre le bulleur mais sinon tout baigne Ouf, il n'est pas branchĂ© ... juste posĂ© au fond et masquĂ© par les plantes. Pour l'eau je verrai bien comment çà se passe. Par contre j'ai eu un drole de phĂ©nomĂšne aprĂšs avoir fini de remplir le bac, toutes les plantes, les vitres et les accessoires ont fait des bulles. J'avais pourtant rempli TRES doucement le bac pour Ă©viter que tout vole. Qu'est ce que c'est passĂ© ? Je suis pas expert en informatique mais je mettrai des photos si j'y arrive. Benjamin38 Subadulte Messages 606 EnregistrĂ© le 26 fĂ©vr. 2007, 1611 Contact Message par Benjamin38 » 17 aoĂ»t 2007, 1610 c'est normal Toi aussi, quand tu rentres dans ton bain, des petites bulles restent sur le corps Les robinets d'eau ont bien souvent des 'aerateurs' je sais pas si on dit comme ça, qui crĂ©e tout un tas de micro bulles ... Si tu n'as pas laissĂ© reposer l'eau, c'est pas Ă©tonnant mais c'est pas grave non plus. L'eau va se dĂ©gazer petit Ă  petit ... 240l communautaire 3x30W cardinalis*15, ancistrus*3, crossochielus*3, guppys*12, barbus cerises*6, crevettes 60l specifiques 15W tetras cuivrĂ©s*6 synch JuvĂ©nile Messages 354 EnregistrĂ© le 24 mai 2007, 1109 Contact Message par synch » 17 aoĂ»t 2007, 1611 Ca devrait partir rapidement! il y a toujour un p'tit peut d'air qui reste prisonnier, ca par assĂ© vite. j'ai eu ces bulles collĂ© aux vitres et au roches pendant quelques jours apres la mise en eau, meme un autre petit "phenomene" plusieurs roches se remplissaient d'eau roche assĂ© poreuses rien d'alarmant, avec le brassage du filtre, et peut etre un nettoyage de ta par lors d'apparition d'algues sur les vitre op il n'y en aura plus... Ivaneska Oeuf Messages 4 EnregistrĂ© le 15 aoĂ»t 2007, 0909 Contact Message par Ivaneska » 18 aoĂ»t 2007, 0918 Merci pour l'info, en effet je n'avais pas fait dĂ©canter l'eau avant, elle arrive direct du tuyau d'arrosage. Les bulles ont presque toutes disparu. Je suppose que celles qui restent sont dans une zone oĂč le courant n'est pas trĂšs fort... Cela sera t il un problĂšme Ă  l'avenir car j'ai des problĂšmes de dos et je ne peux donc pas soulever de jerrican sans me faire mal ? Autre chose, je tombe Ă  court de produits de test de l'eau. Tous les tests que je trouve sont de marque TETRA. Existe t il d'autres marques ou celle ci fait elle rĂ©fĂ©rence. Je viens de tester l'eau notamment en pH et en GH. çà me donne respectivement pH = 7,5/8 et GH=27 pour une tempĂ©rature d'eau Ă  24°C. Je vis Ă  Beauvais dans l'Oise et il semble que l'eau du robinet soit TRES calcaire. Existe t il des poissons pour un bac de 100 litres qui corrrespondent Ă  ces paramĂštres ? Edit Je viens de compulser rapidement la base de donnĂ©e de ce site et j'ai trouvĂ© ce poisson Aphyocharax anisitsi. Il faut le maintenir au moins Ă  8 individus ce qui fera 50 cm de poissons en prenant 10 poissons. aurais je de la place pour d'autres espĂšces ? Sur des sites je vois 1 cm par litre, sur d'autres je vois 1cm pour 2 litres ... Salutations Qui est en ligne Utilisateurs parcourant ce forum Google [Bot], Google Adsense [Bot] et 1 invitĂ©
Lafaçon dont la technologie fonctionne est que vous fournissez une contribution, comme un sujet ou une copie, et l’intelligence artificielle continuera Ă  Ă©crire pour vous. Il ne gĂ©nĂšre pas d’idĂ©es originales, mais s’inspire d’autres textes qui ont Ă©tĂ© Ă©crits sur le sujet. Bien que je doive dire que l’IA ne plagiera pas d’autres textes, elle s’écrit elle-mĂȘme.
RĂ©guliĂšrement, j’essaye de publier des articles consacrĂ©s Ă  de la technique ou du moins du contenu pĂ©dagogique consacrĂ© Ă  la photographie et Ă  l’image. Aujourd’hui, je vais m’intĂ©resser aux 3 sources d’éclairage qui vont vous aider Ă  rĂ©aliser de belles photographies, car l’un des Ă©lĂ©ments si ce n’est le plus important dans une photographie, c’est bien la lumiĂšre. Sans plus tarder, les 3 sources sont La lumiĂšre continue naturelle la lumiĂšre continue artificielle la lumiĂšre de flash artificielle donc Commençons donc par le commencement 1 La lumiĂšre continue naturelle Vous l’aurez devinĂ©, la lumiĂšre continue naturelle n’est autre que le soleil. C’est en effet la plus puissante, grosse et surtout gratuite des sources de lumiĂšre alors pourquoi s’en passer ? Rapidement, faisons le tour de ses avantages et inconvĂ©nients Gratuite Puissance Large selon les conditions Peu d’accessoires et lĂ©gĂšretĂ© de matĂ©riel rendu de l’éclairage directement visible InconvĂ©nients Difficilement contrĂŽlable dĂ©placements, intensitĂ© Peut-ĂȘtre chaude et difficile Ă  supporter trop puissante parfois Prendre des photos en lumiĂšre naturelle, c’est avant tout avoir Ă©tudiĂ© le placement du soleil par rapport au sujet ou l’inverse, en sachant que si l’on rĂ©alise des prises de vue sous un gros ciel bleu bien lumineux, les ombres seront trĂšs dures et franches et les hautes lumiĂšres parties lumineuses de la photo seront trĂšs vives. Au contraire, des prises de vues sous un ciel recouvert de nuages diffus sera trĂšs favorable Ă  des photographies oĂč les ombres seront douces et faibles. Dans tous les cas, vous pouvez vous aider de votre main pour regarder comment seront les ombres de votre sujet placez votre main Ă  la place de votre sujet si celui-ci n’est pas encore lĂ . On aurait aussi pu citer comme lumiĂšre naturelle le feu mais bon, soyons rĂ©alistes, c’est assez difficile Ă  contrĂŽler et aujourd’hui bien dangereux en intĂ©rieur voir mĂȘme en extĂ©rieur l’étĂ© p 2 La lumiĂšre continue artificielle C’est une source de lumiĂšre fabriquĂ©e par l’Homme et qui s’appuie donc sur l’élĂ©ctricitĂ©, elle peut ĂȘtre crĂ©e avec des nĂ©ons, des ampoules Ă  incandescence ou des leds. Chacun de ces composants ayant des avantages et inconvĂ©nients diffĂ©rents. Les diffĂ©rents points forts intensitĂ© et puissance contrĂŽlable faible dĂ©gagement de chaleur leds, nĂ©ons Rendu de l’éclairage directement visible diffĂ©rentes tailles et accĂ©ssoires donc diffĂ©rents rendus utilisables aussi en intĂ©rieur et la nuit Les points faibles fragilitĂ© nĂ©ons Ă©blouissement leds forte tempĂ©rature et chaleur ampoules encombrement et accĂ©ssoires nĂ©ons et diffuseurs prix Pour une utilisation en studio, pour du portrait ou de la mode, l’éclairage continu peut ĂȘtre une solution mais pour avoir une puissance suffisante et contrĂŽlable ainsi que fiable celĂ  peut ĂȘtre honereux. GĂ©nĂ©ralement, avec un Ă©clairage continu, vous devrez choisir une ouverture d’objectif assez grande portrait Ă  F4 Ă  et une vitesse d’obturation aux alentours de 1/100e voir plus lent pour avoir suffisamment de lumiĂšre. L’avantage de l’éclairage continu est aussi de pouvoir visualiser directement le rĂ©sultat sur votre sujet. En effet, vos ombres et lumiĂšres sont dĂ©jĂ  visibles et placĂ©es telles que votre photo le montrera ou du moins trĂšs proche, vous pourrez ainsi dĂ©jĂ  voir le reflet de votre Ă©clairage dans les yeux de votre sujet pour un portrait aux nĂ©ons. 3 L’éclairage de flash artificiel Je parle d’éclairage de flash artificielle » car si l’on considĂ©rait l’orage comme source d’éclairage de flash naturelle, on pourrait en faire une diffĂ©rence, mais bien-sĂ»r c’est une source trop incontrĂŽlable et courte 🙂 Ici nous allons donc nous intĂ©resser Ă  l’utilisation du flash pour de la prise de vue. Il existe deux types de flashs les flashs cobra » ou speedlight », petits flashs embarquĂ©s qui se montent gĂ©nĂ©ralement sur le boitier photo mais ils peuvent aussi s’utiliser Ă  distance et les flashs de studio, plus gros, qui sont essentiellement utilisĂ©s Ă  distance pour Ă©clairager Ă  diffĂ©rents endroits de l’image. Les 2 types de flashs peuvent s’utiliser simultanĂ©ment. Les points positifs Ă©clairage contrĂŽlable forte puissance sur les bons modĂšles transportabilitĂ© pour les cobra ou speedlight nombres de configurations possibles utilisables en intĂ©rieur et la nuit Les points nĂ©gatifs prĂ©visualisation du rendu non possible sauf lampe pilote en continu prix encombrement fragilitĂ© flash de studio Si l’on devait comparer les Ă©clairages continus des Ă©clairages de flash, on pourrait dire que l’éclairage au flash est gĂ©nĂ©ralement beaucoup plus puissant, ce qui permet de prendre des photos jusqu’à des ouvertures Ă  F16 par exemple mais la plupart des boitiers photo reflex bloquent la vitesse d’obturation Ă  1/200e 1/200 e pour le canon 5D mark iii. Les flashs de studio et en lumiĂšre continu artificielle aussi d’ailleurs ont l’avantage de pouvoir avoir des accessoires qui permettent d’utiliser la lumiĂšre de diffĂ©rentes façons, mais cela fera partie d’un prochain article. Il y a encore beaucoup Ă  dire sur les 3 sources de lumiĂšres mais avec ce petit article vous avez dĂ©jĂ  l’éventail des solutions qui s’offrent Ă  vous si vous souhaitez envisager sĂ©rieusement la photographie pour obtenir des rĂ©sultats intĂ©ressants. Mon conseil commencez par prendre des photos avec le soleil et ensuite cherchez Ă  vous Ă©quiper de flashs pour contrĂŽler au mieux votre lumiĂšre.

Lartiste vous guidera ensuite dans les Ă©tapes d’encrage et d’essuyage pour que l’encre s’insinue bien dans les parties creusĂ©es ; enfin, le passage sous presse rĂ©vĂ©lera l’estampe ! Niveau : dĂ©butant DĂšs 7 ans (les moins de 10 ans doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d’un adulte) PrĂ©voir une blouse ou des vĂȘtements adaptĂ©s. Rencontre avec Brigitte KernlĂ©guen. Exposition

Quand les mots ne suffisent plus pour exprimer des sentiments confus d’amour, de chagrin, d’estime et de regrets, les fleurs forment l’ultime relais entre notre cƓur et le dĂ©funt. Si on peut opter pour des funĂ©railles sans fleurs ni couronnes », elles apportent cependant chaleur et rĂ©confort en colorant des moments souvent sombres. Les bouquets de fleurs, artificielles comme naturelles, traduisent le message que l’on ne peut ni Ă©crire ni prononcer. Comment choisir la dĂ©coration florale qui sera le tĂ©moin dĂ©licat de votre lien avec la personne disparue ? Fleurs de deuil naturelles ou artificielles, comment choisir ? On peut se demander si le choix d’une crĂ©mation ou d’une inhumation, aura un impact sur celui des fleurs. Il n’en est rien. En effet, lors d’une crĂ©mation, les bouquets, gerbes et couronnes ne sont pas brĂ»lĂ©s avec le cercueil. Ils sont retirĂ©s juste avant l’entrĂ©e du cercueil dans l’appareil et rendus Ă  la famille. La nature des fleurs ne dĂ©pend donc pas du mode de sĂ©pulture, mais d’autres critĂšres. SĂ©lectionner une composition florale dans un souci d’efficacitĂ© Le choix de la nature de vos fleurs peut ĂȘtre orientĂ© par un souci d’efficacitĂ©. Si vous souhaitez des fleurs hors saison, qui rĂ©sistent aux intempĂ©ries et sont durables auprĂšs de la tombe, vous vous orienterez vers des bouquets ou couronnes artificielles. Si en revanche vous souhaitez des fleurs de saison pour suivre le cours du temps, si vous ĂȘtes disponible pour procĂ©der rĂ©guliĂšrement au fleurissement, et si vous recherchez une crĂ©ation florale qui renvoie divers parfums, vous opterez pour des compositions de fleurs naturelles. Une solution intermĂ©diaire consiste dans les plantes fleuries elles sont plus durables que des fleurs coupĂ©es, souvent plus rĂ©sistantes et conservent leur authenticitĂ©. Rien ne vous empĂȘche de faire un mĂ©lange fleurs et plantes, naturelles et artificielles, Ă  condition, bien sĂ»r, qu’elles ne soient pas rĂ©unies dans une mĂȘme composition florale. Vous bĂ©nĂ©ficierez ainsi d’un monument funĂ©raire fleuri avec un entretien simplifiĂ©. Choisir un bouquet en fonction de votre lien avec le dĂ©funt Le langage des fleurs peut vous guider dans le choix de celles qui accompagneront au mieux le dernier hommage. La rose reprĂ©sente incontestablement l’amour un bouquet de roses rouges ne laisse aucun doute sur le message. Certaines fleurs ont une signification trĂšs proche le gĂ©ranium, par exemple, renvoie Ă  la passion amoureuse et l’orchidĂ©e symbolise l’amour Ă©ternel. Le gerbera, trĂšs rĂ©sistant, est Ă©galement synonyme d’amour mais d’un amour plus gĂ©nĂ©ral qui concerne aussi bien les relations familiales qu’amicales ou purement amoureuses. Le lys blanc, Ă  l’instar des roses blanches, accompagnera un ĂȘtre innocent et pur. Notre article relatif Ă  la perte d’un enfant tente de vous aider dans cette insupportable Ă©preuve. Si le dĂ©funt est un peu plus Ă©loignĂ© de vous, optez pour des Ɠillets ils reprĂ©sentent la sobriĂ©tĂ© et le respect. Ils marquent Ă©galement une certaine discrĂ©tion. Évidemment, les chrysanthĂšmes peuvent se rĂ©vĂ©ler de circonstance puisqu’ils sont le symbole de l’éternitĂ©. Enfin, l’hortensia traduira vos remerciements, votre gratitude et la sincĂ©ritĂ© de vos Ă©motions. Tous ces variĂ©tĂ©s se dĂ©clinent aussi bien en fleurs fraĂźches qu’en fleurs artificielles. Si vous souhaitez accompagner le disparu une fois pour toutes, une couronne de fleurs ou une gerbe synthĂ©tique s’avĂšrera durable. Si vous prĂ©voyez de revenir, les fleurs de deuil naturelles vous permettront un accompagnement au fil du temps, des changements rĂ©guliers de fleurs au grĂ© de vos envies et le sentiment de poursuivre la relation avec l’ĂȘtre cher. L’art floral est sans limites. Les diffĂ©rents types de compositions florales fraĂźches ou synthĂ©tiques Les fleurs artificielles ne sont pas seulement en plastique. Elles peuvent ĂȘtre en papier, en soie, en cĂ©ramique. Leur durĂ©e est diffĂ©rente. Les plus pĂ©rennes sont celles en cĂ©ramique. Celles qui sont composĂ©es de plastique peuvent tenir environ 1 an. En soie et en papier, elles se rapprochent, en durĂ©e, des fleurs funĂ©raires naturelles, leur avantage principal se situant dans la possibilitĂ© de les trouver tout au long de l’annĂ©e. FraĂźches ou synthĂ©tiques, on les trouve en diffĂ©rentes compositions de fleurs Couronne de fleurs la plus frĂ©quente, accompagnĂ©e d’un ruban imprimĂ© d’un message. Elle Ă©voque l’élection au paradis et se prĂ©sente soit Ă  plat, soit sur un trĂ©pied. Gerbe de fleurs plus grande qu’un bouquet de fleurs, elle conserve de longues tiges qui sont reliĂ©es les unes aux autres. Gerbe piquĂ©e ou non, elle est plutĂŽt choisie par des personnes un peu plus Ă©loignĂ©es du dĂ©funt. Coussin de fleurs de diffĂ©rentes formes, coussin rond, coussin carrĂ©, bombĂ© ou non, il est souvent choisi par la famille et les amis. CƓur il est une dĂ©clinaison du coussin auquel s’ajoute un sentiment d’amour encore plus prononcĂ©. PaniĂšres et corbeilles plutĂŽt composĂ©es de fleurs champĂȘtres, elles permettent ensuite Ă  chaque participant de dĂ©poser une fleur sur le cercueil. Bouquet le modĂšle le plus classique qui se dĂ©cline avec toutes sortes de fleurs. Son principal inconvĂ©nient est qu’il nĂ©cessite un vase. Raquette comme la couronne mortuaire, elle s’accompagne d’un ruban et d’un hommage. Elle est un dessus de cercueil, souvent composĂ© de fleurs blanches ou de fleurs roses. Devant de tombe il est destinĂ© aux dĂ©funts qui ont Ă©tĂ© inhumĂ©s. Les funĂ©railles Dubois et Tanier vous proposent une sĂ©lection de fleuristes locaux qui produisent d’excellentes fleurs naturelles tout comme des gerbes de fleurs artificielles particuliĂšrement rĂ©ussies. L’envoi de fleurs Ă  domicile est Ă©galement possible. La livraison d’une gerbe de fleurs est aujourd’hui trĂšs simplifiĂ©e auprĂšs d’un fleuriste en ligne. Parfois, le choix de la nature des fleurs ne se pose pas puisque le dĂ©funt a dĂ©jĂ  indiquĂ© ce qu’il souhaitait. Nous vous invitons Ă  consulter Ă  ce propos notre article sur le respect des derniĂšres volontĂ©s du dĂ©funt ou celui relatif Ă  l’organisation de son dĂ©part. Emma Menebrode
Cependant le succĂšs du terme « intelligence artificielle » repose parfois sur un malentendu lorsqu’il dĂ©signe une entitĂ© artificielle douĂ©e d’intelligence et qui, de ce fait, rivaliserait avec les ĂȘtres humains. Cette idĂ©e, qui renvoie Ă  des mythes et des lĂ©gendes anciennes, comme celle du Golem, a rĂ©cemment Ă©tĂ© rĂ©activĂ©e
PubliĂ© le 27 juillet 2021 La conquĂȘte spatiale est-elle Ă©cologique ? Quel est son impact sur la planĂšte ? Faut-il continuer l’exploration spatiale du point de vue environnemental ? La recherche spatiale peut-elle contribuer Ă  la transition Ă©cologique ? Tentons de comprendre toutes ces questions, plus que jamais d’actualitĂ© ! À l’heure oĂč milliardaires et gouvernements se relancent dans la course Ă  l’espace, si on prenait le temps de s’interroger sur les liens entre la conquĂȘte spatiale et l’écologie ? La conquĂȘte spatiale pollue-t-elle beaucoup ? Faut-il arrĂȘter d’investir dans le secteur pour rĂ©duire nos impacts environnementaux ? Ou au contraire, l’exploration spatiale est-elle la clef pour la transition durable globale ? La recherche spatiale est-elle utile du point de vue Ă©cologique ? VoilĂ  des questions qui sont rarement abordĂ©es lorsque l’on parle de l’espace, et pourtant, elles sont importantes. Alors qu’en est-il ? Faisons le point. L’impact environnemental de la conquĂȘte spatiale Pour dire les choses clairement, l’exploration spatiale, qu’elle soit le fait de milliardaires ou d’astronautes plus classiques, gĂ©nĂšre des pollutions importantes. Pour un seul vol d’une dizaine de minutes, ce sont pas loin de 80 tonnes d’équivalents CO2 qui sont Ă©mises dans l’atmosphĂšre. C’est plus de 6 fois la quantitĂ© de CO2 Ă©mises par un Français sur une annĂ©e entiĂšre, ou autant qu’un Indien pendant 40 ans. À ces Ă©missions directes, il faudrait rajouter toutes les Ă©missions indirectes construction des fusĂ©es, des infrastructures, production des carburants
 et toutes les ressources nĂ©cessaires, ainsi que les impacts environnementaux associĂ©s. Et bien-sĂ»r, tout ça sur des processus qui prennent parfois des annĂ©es. Des annĂ©es de travail et d’impacts environnementaux pour un seul vol spatial. Alors bien-sĂ»r, les vols spatiaux, on en fait pas tous les jours. Et ça ne concerne pas beaucoup de monde. De ce fait, la pollution liĂ©e Ă  l’industrie spatiale reste pour l’instant trĂšs limitĂ©e comparĂ©e aux pollutions gĂ©nĂ©rĂ©es par le trafic automobile, la production Ă©nergĂ©tique ou mĂȘme la production agricole, qui concernent, elles, tout le monde, toute l’annĂ©e. L’industrie spatiale ne reprĂ©sente donc pas une part importante des Ă©missions et des pollutions globales. Questionner l’utilitĂ© de la conquĂȘte spatiale NĂ©anmoins, on peut s’interroger dans un contexte oĂč l’on doit limiter nos Ă©missions de gaz Ă  effet de serre et notre empreinte sur la nature en gĂ©nĂ©ral, faut-il continuer Ă  dĂ©velopper cette industrie polluante ? La rĂ©ponse Ă  cette question n’est pas forcĂ©ment simple. En effet, par principe, toutes les activitĂ©s humaines provoquent des impacts environnementaux, toutes les industries sont polluantes. S’il fallait arrĂȘter toutes les industries polluantes, c’est la sociĂ©tĂ© et le systĂšme Ă©conomique tout entier qu’il faudrait arrĂȘter. Alors, pourquoi se poser la question spĂ©cifiquement pour l’industrie spatiale ? Ce dĂ©bat cristallise en fait la problĂ©matique de l’équilibre entre l’utilitĂ© sociale d’une activitĂ© et les impacts environnementaux qu’elle gĂ©nĂšre. Dans une sociĂ©tĂ© contrainte par la pression Ă©cologique et par des ressources limitĂ©es, il n’est plus possible de tout faire ». Il faut faire des choix quels sont les impacts environnementaux que l’on estime justifiĂ©s parce qu’ils permettent par exemple aux individus de vivre et quels sont ceux que l’on estime non-justifiĂ©s parce qu’ils ne contribuent pas forcĂ©ment Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Pour l’industrie spatiale, cette question se pose sĂ©rieusement les impacts gĂ©nĂ©rĂ©s par le secteur valent-ils le coup ? RĂ©pondre Ă  cette question implique de savoir, au fond, Ă  quoi sert l’industrie spatiale. Les multiples faces de l’économie spatiale S’il s’agit, comme l’envisagent les milliardaires-astronautes qui se multiplient ces derniers mois, de dĂ©velopper le tourisme spatial, alors le secteur aura vraisemblablement une utilitĂ© sociale trĂšs limitĂ©e, en plus d’ĂȘtre trĂšs inĂ©galitaire. Des entreprises comme Virgin Galactic prĂ©voient de proposer d’ici quelques annĂ©es 400 vols touristiques spatiaux par an. Des vols accessibles uniquement aux citoyens les plus privilĂ©giĂ©s, mais qui contrairement au tourisme classique, ne produiront pas ou peu de richesse susceptible d’ĂȘtre partagĂ©e par des communautĂ©s locales. Dans ce contexte, soutenir le dĂ©veloppement d’une industrie du vol de tourisme spatial semble profondĂ©ment contradictoire avec les ambitions affichĂ©es par ailleurs en matiĂšre Ă©cologique. Alors mĂȘme que l’on tente aujourd’hui de rĂ©duire les vols en avion, comment pourrait-on justifier de dĂ©velopper des vols spatiaux, pourtant nettement plus polluants et rĂ©servĂ©s Ă  une population encore plus restreinte ? Sur le plan Ă©thique, comme sur le plan environnemental et sur le plan social, l’argument semble difficile Ă  tenir. Mais l’industrie spatiale, ce n’est pas seulement les perspectives du tourisme spatial. En thĂ©orie, l’exploration spatiale pourrait permettre de trouver de nouvelles ressources, utiles pour la Terre, et peut-ĂȘtre mĂȘme pour la transition Ă©cologique. Potentiellement, l’industrie spatiale reprĂ©sente des pistes pour la recherche et l’innovation. De nouveaux procĂ©dĂ©s pourraient ĂȘtre dĂ©couverts grĂące aux dĂ©veloppement techniques des sociĂ©tĂ©s impliquĂ©es dans l’industrie spatiale, des procĂ©dĂ©s qui pourraient, qui sait, servir la transformation durable de nos systĂšmes Ă©conomiques. On pourrait peut-ĂȘtre mĂȘme, grĂące Ă  l’exploration spatiale, trouver de nouveaux lieux habitables pour l’Homme. En thĂ©orie. Ce sont en tout cas certains des arguments de ceux qui dĂ©fendent l’intĂ©rĂȘt de l’exploration spatiale, mais qu’en est-il en pratique ? Exploration spatiale, Ă©volutions technologique Si on regarde l’histoire de l’industrie spatiale, on voit bien qu’elle est parfois liĂ©e Ă  certains progrĂšs scientifiques ou techniques. Le GPS, par exemple, ains que toutes les applications utiles qui en dĂ©coulent, ne seraient rien sans les technologies de l’espace. Un certain nombre de technologies en lien avec la transition Ă©cologique dĂ©pendent aussi des technologies spatiales c’est le cas par exemple de nombreuses techniques utilisĂ©es pour surveiller et mesurer les indicateurs environnementaux tempĂ©rature, CO2
. On constate en faisant l’analyse des retombĂ©es de l’économie spatiale, que les secteurs de l’observation terrestre, de la gestion environnementale et de la climatologie ont bĂ©nĂ©ficiĂ© des retombĂ©es notamment techniques de l’économie spatiale. D’une certaine maniĂšre, des technologies comme les panneaux solaires ont aussi bĂ©nĂ©ficiĂ© des efforts de recherche mis en oeuvre par les agences spatiales . Certes, les panneaux solaires ont existĂ© indĂ©pendamment de l’industrie spatiale, mais certaines innovations ont pu ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es en partie grĂące aux financements Ă©manant de secteur de l’exploration spatiale. Mais alors, en pratique, l’industrie spatiale peut-elle aujourd’hui encore tenir ses promesses de catalyseur de progrĂšs et de transition durable ? C’est possible. Et les acteurs du secteurs sont les premiers Ă  mettre en avant le lien entre l’exploration spatiale et la recherche scientifique. On peut imaginer que demain, l’économie spatiale permette des avancĂ©es en matiĂšre d’énergie propre, de recherche en matiĂšre de santĂ©, ou de protection de la biodiversitĂ©. Pourtant, l’analyse du secteur aujourd’hui et des projections pour les prochaines annĂ©es incite vraisemblablement Ă  adopter une position trĂšs nuancĂ©e sur ce sujet. Certes aujourd’hui, une partie des financements liĂ©s Ă  l’exploration spatiale servent des industries liĂ©es au progrĂšs social ou Ă©cologique. Par exemple, sur les plus de 6 milliards de budget de l’Agence Spatiale EuropĂ©enne, environ 22% financent l’observation terrestre, qui sert en partie Ă  mieux comprendre les Ă©volutions climatiques ou les cycles du carbone. Mais la grande majoritĂ© de l’argent investi dans les programmes spatiaux internationaux alimente des usages dont l’utilitĂ© collective est plus discutable. La conquĂȘte spatiale au service de l’écologie ? Pas sĂ»r Selon le Science and Technology Policy Institute, prĂšs d’un quart du financement spatial va vers des applications militaires. 40% du budget du secteur alimente les industries des tĂ©lĂ©communications et la galaxie des objets connectĂ©s » par satellites, des tĂ©lĂ©visions aux tĂ©lĂ©phones en passant par les radios. Une part significative alimente le secteur de la navigation par satellites
 pour le secteur automobile. Globalement, il est donc plutĂŽt faux de dire qu’aujourd’hui, l’économie spatiale sert principalement des industries d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, la transition Ă©cologique ou la recherche scientifique fondamentale sur nos grands enjeux collectifs comme la santĂ©. Les quelques centaines de milliards d’euros qui constituent actuellement l’économie spatiale servent plus la dĂ©fense, la tĂ©lĂ©vision par satellite et les GPS de nos voitures que l’observation du climat ou les smart-grids Ă©nergĂ©tiques. Et dans l’avenir alors ? Une chose est sĂ»re, l’industrie spatiale est amenĂ©e Ă  se dĂ©velopper. Elle affiche dĂ©jĂ  une croissance deux fois supĂ©rieure Ă  la celle de l’ensemble de l’économie, et pourrait atteindre, selon les estimations d’un Ă  plusieurs milliers de milliards d’euros d’ici 2050. Mais les projections ne vont pas forcĂ©ment dans le sens d’une rĂ©orientation du secteur vers des objectifs de dĂ©veloppement durable. Selon les donnĂ©es d’Euroconsult, dans les 10 prochaines annĂ©es, le secteur devrait surtout continuer Ă  se dĂ©velopper dans deux domaines. D’abord, le perfectionnement des systĂšmes de transports spatiaux, Ă  savoir le dĂ©veloppement de systĂšmes de lancement et de fusĂ©es plus perfectionnĂ©es, rĂ©utilisables. Objectif dĂ©velopper en masse l’infrastructure de satellites en orbite terrestre basse, en particulier pour les tĂ©lĂ©communications, mais aussi pourquoi pas, le tourisme et le transport. Ensuite, l’économie spatiale devrait se tourner vers la Lune et l’orbite haute 40% des missions planifiĂ©es pour la prochaine dĂ©cennie visent l’exploration lunaire. Dans ces deux secteurs, on imagine pas forcĂ©ment Ă  priori de grande rĂ©volution dans le domaine de la transition durable. PrĂ©voir le dĂ©veloppement de l’économie de l’espace Dans le secteur du transport spatial, les projections s’orientent vers la massification du dĂ©ploiement de satellites de communication, afin de gĂ©nĂ©raliser de nouveaux rĂ©seaux de communication Ă  haut-dĂ©bit pour les zones qui ne pourront ĂȘtre raccordĂ©es Ă  la fibre ou aux rĂ©seaux mobiles terrestre. En soi, le dĂ©veloppement de ces technologies de communication n’est ni durable » ni non durable ». Tout dĂ©pend de l’usage. S’il s’agit de permettre de raccorder aux rĂ©seaux des populations isolĂ©es, ou de faciliter la recherche de pointe dans des zones Ă©loignĂ©es, pour Ă©ventuellement mieux les protĂ©ger, alors un intĂ©rĂȘt en matiĂšre de dĂ©veloppement durable peut ĂȘtre trouvĂ©. Au contraire, s’il s’agit de vouloir Ă©tendre toujours plus loin les connexions Ă  haut dĂ©bit, dans l’idĂ©e que l’on puisse regarder des clips en HD au sommet de l’Himalaya, quitte Ă  engager dans le mĂȘme mouvement de nouvelles destructions de zones naturelles et de biodiversitĂ©, alors l’intĂ©rĂȘt est plus discutable. C’est la mĂȘme chose dans le domaine de l’exploration spatiale et lunaire. Si l’objectif est de construire d’ici la fin du siĂšcle de vĂ©ritables parcs d’attraction touristiques dans l’espace ou sur la Lune, l’équation Ă©cologique n’est pas exactement la mĂȘme que s’il s’agit de dĂ©velopper la production spatiale d’énergie solaire, relativement bas carbone. Tout dĂ©pend de l’objectif que servira l’exploration spatiale. Et le problĂšme est bien lĂ . Aujourd’hui, le dĂ©veloppement de la New Space Economy » est principalement menĂ© par des organisations privĂ©es de Virgin Galactic Ă  Starlink en passant par Blue Origin dont les objectifs ne sont pas toujours transparents, mais en tout cas peu probablement philanthropes. Difficile de prĂ©voir exactement comment Ă©voluera l’économie spatiale, mais dans la communication de ces acteurs privĂ©s, c’est bien la commercialisation massive de l’espace et de ses ressource que l’on lit entre les lignes tourisme spatial, exploitation miniĂšre de masse, tĂ©lĂ©communications et big data, surveillance. On imagine bien que l’objectif premier de ces investissements massifs dans l’industrie spatiale, c’est le dĂ©veloppement de nouveaux marchĂ©s, de nouveaux besoins, et pas le respect des limites planĂ©taires ou la protection de la biodiversitĂ©. Bien au contraire, le dĂ©veloppement de ces marchĂ©s devrait engendrer une pression toujours plus forte sur les ressources et les espaces naturels et toujours plus de pollutions. Pour construire des lanceurs, des fusĂ©es et des satellites ou trouver les ressources Ă©nergĂ©tiques pour les envoyer dans l’espace, ce sont forcĂ©ment des ressources terrestres qu’il faudra utiliser. Par dĂ©finition, Ă  court et moyen terme l’exploration de l’espace se fera donc forcĂ©ment aux dĂ©pens de la prĂ©servation de ce qu’il reste Ă  protĂ©ger sur Terre. À minima, cela incite donc Ă  penser que si l’on veut une industrie spatiale soutenable, il faudra la rĂ©glementer fortement pour orienter ses dĂ©veloppements vers des objectifs d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, limiter l’exploitation irraisonnĂ©e des ressources spatiales, et Ă©viter une catastrophe Ă©cologique, dans l’espace et sur Terre. Mais quand on voit Ă  quel point il est difficile de rĂ©glementer l’exploitation du peu de zones sauvages que comptent encore la Terre, on se dit que ce n’est pas gagnĂ© pour le monde spatial qui juridiquement, n’est le territoire d’aucun gouvernement. Espace, recherche scientifique et transition durable Reste Ă  savoir si l’économie spatiale peut avoir des effets collatĂ©raux positifs non prĂ©vus ? Comme certains le soulignent parfois par analogie, la Formule 1, malgrĂ© une utilitĂ© sociale discutable, a tout de mĂȘme permis, grĂące Ă  des investissements Ă©levĂ©s, des avancĂ©es majeures en matiĂšre de performance des moteurs automobiles. AvancĂ©es qui permettent aujourd’hui de gĂ©nĂ©raliser des moteurs plus Ă©conomes en Ă©nergie et moins Ă©metteurs de CO2 et de particules fines. L’industrie spatiale peut-elle accoucher, mĂȘme par accident, de telles innovations positives ? VoilĂ  une question Ă  laquelle il est bien difficile de rĂ©pondre, car on ne peut le prĂ©voir. C’est le principe mĂȘme de ce que l’on appelle la sĂ©rendipitĂ© en sciences parfois, l’exploration ou la recherche permettent de faire des dĂ©couvertes inattendues, qui se rĂ©vĂšlent utiles sur le plan social ou scientifique. Il est toujours possible que les fonds massifs investis dans l’exploration spatiale amĂšnent un jour Ă  trouver de nouvelles formes d’énergie plus propres, via l’exploitation de gisements d’hydrogĂšne ou d’autres matĂ©riaux dans l’espace, ou qu’ils permettent le dĂ©veloppement de traitements mĂ©dicaux de pointe, grĂące au travail en micro-gravitĂ© ou bien d’autres choses encore. C’est possible, en thĂ©orie. Mais en pratique, l’argument de la sĂ©rendipitĂ© ou de la dĂ©couverte par accident est difficile Ă  dĂ©fendre dans le cadre d’une analyse Ă©cologique de l’exploration spatiale. En effet, la crise Ă©cologique restreint fortement les ressources dont nous disposons collectivement. Nous avons peu de temps, peu d’énergie, peu de ressources, qu’il faut rĂ©partir entre nos diffĂ©rents besoins alimentation, mobilitĂ©, habitat
 Dans ce contexte, difficile de dĂ©fendre l’idĂ©e investir des milliers de milliards d’euros, des millions de tonnes de matĂ©riaux et des dizaines de GWh d’énergie dans des projets spatiaux, en espĂ©rant qu’un jour, peut-ĂȘtre, ils aboutiront Ă  des dĂ©couvertes scientifiques d’intĂ©rĂȘt. D’une part, parce qu’il n’est pas certain loin s’en faut que ces dĂ©couvertes hypothĂ©tiques Ă©mergent dans les temps pour Ă©viter une crise climatique dramatique ou une extinction massive de la biodiversitĂ©, si elles Ă©mergent un jour. D’autre part, car tout cet argent et toutes ces ressources pourraient certainement ĂȘtre employĂ©es dĂšs aujourd’hui pour des projets Ă©cologiques, sociaux ou sanitaires, avec des technologies qui existent dĂ©jĂ  Ă©nergies renouvelables, mobilitĂ© durable, transition vers une alimentation durable
. Par exemple, dans les faits, il est plus simple techniquement, Ă©conomiquement comme sur le plan Ă©cologique de dĂ©velopper l’hydrogĂšne vert sur terre que d’imaginer exploiter l’hydrogĂšne spatial, en tout cas sur l’échelle de temps qui nous intĂ©resse pour rĂ©pondre Ă  la crise climatique. Surtout, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l’idĂ©e qu’il faudrait utiliser l’essor de telle ou telle industrie comme catalyseur de la recherche scientifique d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral relĂšve surtout d’une dĂ©politisation profonde de la gestion nos enjeux collectifs. AprĂšs tout, si l’on souhaite rĂ©ellement faire des dĂ©couvertes scientifiques en lien avec la transition Ă©cologique, inutile d’attendre que tel ou tel milliardaire dĂ©cide d’investir dans un secteur qui n’a rien Ă  voir en priant trĂšs fort pour que cela aboutisse Ă  quelque chose d’utile pour tous on pourrait tout simplement dĂ©cider collectivement d’allouer directement de l’argent Ă  la recherche dans ce domaine. Soit de l’argent public, soit de l’argent privĂ©, grĂące Ă  des politiques incitatives et des rĂ©glementations plus fortes. Et si par malchance, on constatait alors que l’argent n’arrive pas pour financer ces initiatives d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, il serait encore temps de se demander s’il est lĂ©gitime que notre systĂšme Ă©conomique collectif mette tant d’argent dans les poches de ceux qui n’ont visiblement pas envie de le dĂ©penser pour la collectivitĂ©. En rĂ©sumĂ©, l’exploration spatiale peut certes, thĂ©oriquement, aboutir Ă  des innovations utiles sur le plan Ă©cologique ou social. Mais dans les faits, la tendance ne plaide pas vraiment pour l’émergence d’une Ă©conomie spatiale au service de la transition durable dans les prochaines annĂ©es. Et si l’on adopte une posture probabiliste, il ressort qu’il est peu probable que l’exploration spatiale accĂ©lĂšre significativement l’émergence de technologies durables, alors qu’il est certain que son dĂ©veloppement mĂšnera Ă  l’accĂ©lĂ©ration de la pression Ă©cologique, au dĂ©triment de la transition vers une Ă©conomie plus sobre, qui est rĂ©ellement la seule solution pour la transition Ă©cologique globale. Que reste-t-il alors pour dĂ©fendre l’exploration spatiale ? La croissance ? Certes, puisque la valeur gĂ©nĂ©rĂ©e par secteur pourrait ĂȘtre multipliĂ©e par 10 d’ici 30 ans Ă  peine. Mais qui sait comment sera rĂ©partie cette valeur ? Si elle bĂ©nĂ©ficiera Ă  l’économie de façon juste et Ă©quitable ? Vus les protagonistes actuels de l’aventure spatiale, plus connus pour leur capacitĂ© Ă  accumuler les richesses qu’à la redistribuer, on peut se poser la question. L’exploration spatiale seule solution pour l’Homme ? Le dernier enjeu qui entoure les thĂ©matiques de l’exploration spatiale et de la transition Ă©cologique est celui de la colonisation. Pour certains, puisque la crise Ă©cologique est dĂ©jĂ  bien amorcĂ©e et que ses consĂ©quences sont dĂ©jĂ  significatives, partir vers une autre planĂšte n’est-il pas la seule solution pour prĂ©server l’HumanitĂ© ? Et Ă  plus long terme, ne faudra-t-il pas quitter notre systĂšme solaire pour prĂ©server l’espĂšce ? Pour soutenir cette ambition colonisatrice dans les prochaines dĂ©cennies, c’est Mars qui est visĂ©e, et d’ailleurs, Euroconsult prĂ©voit que d’ici 2030, au moins 11 missions spatiales s’aventurent sur la planĂšte rouge. Sans compter les 20 missions qui visent plus loin le Deep Space. Il faut ici admettre que si l’on raisonne Ă  l’échĂ©ance de plus d’un milliard d’annĂ©es, il est certain que la Terre deviendra invivable pour l’Homme, ne serait-ce qu’à cause de l’évolution de l’intensitĂ© solaire, et plus tard, de la disparition de notre astre. Si l’humanitĂ© veut Ă©chapper Ă  cela, elle devra, Ă©videmment, trouver une solution pour quitter la Terre, solution qui passera vraisemblablement par l’exploration spatiale. Cela dit, on parle ici du trĂšs, trĂšs long terme. Et dans les faits, nous avons d’ici lĂ  le temps de rendre la Terre inhabitable plusieurs fois, par exemple, si l’on conserve les mĂȘmes trajectoires de rĂ©chauffement climatique ou d’effondrement du vivant. En termes de maintien de nos conditions de survie, Ă  trĂšs court terme, c’est bien sur ces crises Ă©cologiques qu’il faut agir, bien avant de se prĂ©occuper de l’effondrement de notre soleil. De mĂȘme, si l’objectif est de quitter la Terre pour Ă©viter la catastrophe Ă©cologique en cours, le compte n’y est pas non plus. En effet, il semble aujourd’hui improbable que l’on puisse envoyer ne serait-ce qu’un Ă©quipage sur Mars avant 2030, voire plus tard. Il faudra sans doute attendre le milieu du siĂšcle pour y envoyer des missions rĂ©ellement opĂ©rationnelles. On ne commencera Ă  parler d’une Ă©ventuelle colonisation » que des dizaines, peut-ĂȘtre des centaines d’annĂ©es plus tard. Les barriĂšres Ă  surmonter sont Ă©normes temps de voyage, radiations, conditions sur place, mais aussi, barriĂšres techniques, financiĂšres
 D’ici lĂ , les consĂ©quences du rĂ©chauffement climatique, de la crise de la biodiversitĂ© et de la pollution globale auront eu le temps de rendre la Terre nettement moins propice Ă  la vie humaine. Il sera alors trop tard pour l’écrasante majoritĂ© de la population qui n’aura pas le loisir de pouvoir participer Ă  cette Ă©ventuelle colonisation, si tant est qu’elle soit un jour possible. D’autant que, si elle s’avĂ©rait possible, cette colonisation impliquerait l’usage massif de ressources et d’énergie, dont on manquerait alors probablement sur Terre. Bref, l’idĂ©e de quitter la Terre a peut-ĂȘtre du sens Ă  long terme, mais Ă  court terme, la dĂ©marche semble Ă  la fois illusoire et contre-productive, tant elle implique de poursuivre un extractivisme destructeur qui ne ferait qu’accĂ©lĂ©rer la crise Ă©cologique actuelle. Prioriser, hiĂ©rarchiser les besoins La problĂ©matique de l’exploration spatiale illustre donc bien l’enjeu majeur que nous devons relever dans les prochaines dĂ©cennies pour faire face Ă  la crise Ă©cologique celui de la sobriĂ©tĂ©. Fondamentalement, nous devons rĂ©apprendre Ă  hiĂ©rarchiser et prioriser nos besoins. Avec des ressources limitĂ©es et face Ă  l’urgence Ă©cologique, il est aujourd’hui impĂ©ratif de bien choisir les dĂ©fis que nous devons relever. Clairement, l’exploration spatiale ne semble pas aujourd’hui constituer un enjeu prioritaire pour l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ou pour la transition durable. Au mieux, elle contribuera Ă  alimenter dans les prochaines annĂ©es de nouveaux marchĂ©s Ă©nergivores dans les telecoms ou le tourisme, des marchĂ©s perpĂ©tuant la tendance d’un modĂšle Ă©conomique fondĂ© sur le toujours plus » au dĂ©triment de la nĂ©cessaire transition vers la sobriĂ©tĂ© Ă©cologique. Le fait que la conquĂȘte spatiale mobilise aujourd’hui autant d’énergie physique et politique, autant de financements, autant d’attention n’est qu’un Ă©niĂšme symptĂŽme de notre incapacitĂ© collective Ă  faire la hiĂ©rarchie de nos prioritĂ©s, alors mĂȘme que les enjeux Ă©cologiques ne sont toujours pas suffisamment pris en compte dans nos institutions politiques, sociales et Ă©conomiques. Les impacts Ă©cologiques associĂ©s Ă  l’exploration spatiale ne sont certes aujourd’hui pas gigantesques, mais ils sont trĂšs rarement questionnĂ©s, ou mis en parallĂšle avec l’utilitĂ© sociale du secteur. Rien n’est donc fait pour encadrer ces impacts, les rĂ©guler, ou pour inscrire le secteur dans une logique de transition durable globale. En l’état, la conquĂȘte spatiale ressemble donc plus Ă  l’exportation toujours plus loin de nos capacitĂ©s destructrices qu’à une aventure collective positive et raisonnable d’exploration de l’inconnu. En quelque sorte, un mythe d’Icare oĂč les Ă©toiles remplaceraient le soleil. Dans ce monde complexe qui se dessine devant nous
 
nous sommes plus que jamais dĂ©terminĂ©s Ă  dĂ©crypter et analyser tous les grands phĂ©nomĂšnes qui agitent nos sociĂ©tĂ©s. A mettre sur le devant de la scĂšne de l’information fact-checkĂ©e, basĂ©e sur la science, sans a priori et sans concession. A fournir aux citoyens de meilleures clefs de comprĂ©hension et d’action dans un monde en transition. Pour fournir une information indĂ©pendante, de qualitĂ©, disponible au plus grand nombre et sans publicitĂ© pour le nouveau 4×4, nous pensons que l’information doit ĂȘtre libre. Mais cela ne peut se faire sans vous. Nous avons besoin de vous pour construire avec nous une information de qualitĂ© et gratuite pour tous, pour la diffuser, pour la partager autour de vous, mais aussi pour nous aider Ă  prĂ©server notre indĂ©pendance financiĂšre. Chaque fois que vous contribuez par exemple Ă  hauteur de 50 euros 17 euros aprĂšs dĂ©duction fiscale, ce sont 2 000 citoyens qui sont mieux informĂ©s sur des sujets d’avenir. Merci d’avance, en espĂ©rant continuer longtemps Ă  construire avec vous une information digne de notre avenir, L’équipe Ă©ditoriale de Youmatter. Leschatbots sont des programmes capable de dialoguer en langage naturel avec d’autres humains. Nous allons voir ici dans quelle mesure ces outils appartiennent Ă  la famille de l’intelligence artificielle, si tant est qu’une telle famille existe ! De nombreux mythes existent autour de l’intelligence artificielle.
PubliĂ© le 13/10/2015 Ă  09h56 , mis Ă  jour le 04/10/2018 Ă  10h54 AprĂšs plusieurs colorations ou dĂ©colorations, on a parfois envie de retrouver sa couleur naturelle. Une transformation qui ne doit pas ĂȘtre rĂ©alisĂ©e Ă  la lĂ©gĂšre. IrĂšne Martinez, responsable de l’AcadĂ©mie Schwarzkopf Professional, nous livre ses conseils. Les cheveux qui ont Ă©tĂ© plusieurs colorĂ©s sont hypersensibilisĂ©s. Les nombreuses transformations les ont fragilisĂ©s, ils ont tendance Ă  ĂȘtre plus poreux, cassants. C’est pourquoi, quand on dĂ©cide de retrouver sa couleur naturelle en passant une nouvelle fois par l'Ă©tape salon et coloration ou dĂ©coloration, il ne faut pas faire n’importe quoi sous peine d'accentuer la sensibilitĂ© de la fibre capillaire. Colorer ses cheveux "Les colorations, comme les mĂšches et le balayage fonctionnent de la mĂȘme façon en deux temps", explique notre experte. "Une premiĂšre phase d’éclaircissement oĂč le produit pĂ©nĂštre la fibre et efface le pigment naturel et une seconde phase oĂč on recolore pour apporter la couleur et les nuances souhaitĂ©es." Pour retrouver sa couleur naturelle, si elle est plus foncĂ©e que la nuance artificielle, il va falloir refoncer en optant pour une nuance au plus prĂšs de sa couleur naturelle histoire de laisser repousser tranquillement en Ă©vitant l’effet racine. Recolorer oui, mais pas n’importe comment. Pour la professionnelle, il est prĂ©fĂ©rable de se rendre en salon car il ne s’agit pas uniquement de couleur, les reflets sont Ă©galement Ă  prendre en compte. "Si on veut retrouver une couleur plus foncĂ©e, les reflets rouge, orangĂ©, dorĂ© prĂ©sents dans l’ancienne couleur risquent de ressortir et de virer. Il faut pouvoir corriger et neutraliser ces reflets. Si on refonce sa couleur toute seule Ă  la maison, on risque d’avoir des nuances verdĂątres qui obligeront Ă  soit racheter une nouvelle coloration en magasin, soit se rendre en salon pour le que le coiffeur rattrape la couleur." La meilleure solution pour IrĂšne Martinez, responsable de l’AcadĂ©mie Schwarzkopf Professional est de laisser pousser les racines pendant un mois environ pour que lors du passage en salon le professionnel voit la base naturelle et prĂ©pare sa coloration en fonction de ces nuances. "C’est toujours mieux d’aller en salon avec un peu de racines, cela permet de dĂ©finir une hauteur de ton qui nous permettra de prendre en compte les reflets." HennĂ© que faire avec cette coloration ?Le hennĂ© est une coloration qui enrobe le cheveu, il ne pĂ©nĂštre pas la fibre comme les colorations traditionnelles. La professionnelle met en garde aux techniques Ă  utiliser pour revenir Ă  une couleur naturelle aprĂšs une coloration au hennĂ© "Le hennĂ© se place Ă  l’extĂ©rieur de la fibre et quand on vient modifier la couleur, il entre en compĂ©tition avec la couleur artificielle. Il y a alors un risque de cassure pour la fibre. En salon, sur une tĂȘte colorĂ©e au hennĂ©, on fait toujours un essai sur une mĂšche et si l’on voit que cela va trop abĂźmer le cheveu, on ne rĂ©alisera pas la coloration." DĂ©colorer ses cheveux Si votre ancienne couleur est plus foncĂ©e que votre couleur naturelle, il va falloir Ă©claircir en effaçant la coloration artificielle. Une Ă©tape dĂ©licate. Encore plus que pour la coloration, en cas de dĂ©coloration, le retour Ă  une couleur naturelle plus claire impose un passage en salon. Le coiffeur va Ă©claircir le cheveu, le vider de ses pigments, pour ensuite appliquer une couleur au plus prĂšs de la couleur naturelle en corrigeant les reflets. Que penser des produits hair colour remover type Colour B4 ?"Ces produits utilisent un produit dĂ©colorant Ă  un taux trĂšs faible taux pour effacer progressivement et par Ă©tape la couleur. Il s’agit de produits un peu techniques", explique IrĂšne Martinez. "Ils ne retirent que les colorations artificielles et ne touche pas aux pigments du cheveu naturel." Faire pousser ses cheveux Certaines moins radicales dĂ©cideront d’attendre et de laisser pousser pour couper au fur et Ă  mesure sur les longueurs colorĂ©es. Une technique naturelle qui satisfera les plus patientes passĂ©es en mode "slow". Pour Ă©viter l’effet repousse on peut tout de mĂȘme se faire une coloration semi-permanente au plus prĂšs de sa nuance naturelle, une couleur qui s’estompera au fil des shampoings et qui permet de laisser pousser en douceur. On peut aussi penser aux soins repigmentants Ă©phĂ©mĂšres qui s’effacent au lavage type Bye Bye racines de ColorĂ© par Rodolphe. "Il est tout Ă  fait possible d’utiliser des soins repigmentants fugaces qui s’estompent au shampoing, cela Ă©vite les dĂ©marcations. Ensuite, il ne reste plus qu’à couper progressivement. Il faut compter tout de mĂȘme quelques mois et tout dĂ©pend de la longueur de dĂ©part et de la longueur souhaitĂ©e." PubliĂ© le 13/10/2015 Ă  09h56 SourcesMerci Ă  IrĂšne Martinez, responsable de l’AcadĂ©mie Schwarzkopf Professionnal pour ces informations.
Sapin ĂȘtes-vous plutĂŽt nature ou artificiel? Vie locale, Haute-Garonne, Toulouse. PubliĂ© le 16/12/2003 Ă  00:00. T ous les ans Ă  pareille Ă©poque, la Corps naturel, corps artificiel » ThĂšme concernant l’enseignement de culture gĂ©nĂ©rale et expression » en deuxiĂšme annĂ©e de section de technicien supĂ©rieur en vue des sessions 2018-2019. Ouvrages conseillĂ©s > Corps naturel, corps artificiel. Anthologie. Flammarion 2017 Étonnants classiques » > Des nouvelles de mon corps 9 nouvelles contemporaines sur le thĂšme au programme. Flammarion 2017 Étonnants classiques » sĂ©ance introductive Maquette graphique © septembre 2017, Bruno Rigolt D’aprĂšs RenĂ© Magritte 1898-1967, La tentative de l’impossible », 1928 Huile sur toile. © Adagp, Paris 2016 © Photothèque R. Magritte / Banque d’Images, Adagp, Paris, 2016 / Pro Litteris – Le corps est l’une des donnĂ©es constitutives et Ă©videntes de l’existence humaine c’est dans et avec son corps que chacun de nous est nĂ©, vit, meurt ; c’est dans et par son corps qu’on s’inscrit dans le monde et qu’on rencontre autrui. » Michela Marzano, La Philosophie du corps, PUF Paris 2007 Que sais-je ? » n° 3777. Le corps, c’est l’existence rĂ©alisĂ©e, l’existence est une incarnation perpĂ©tuelle. Tout ce que je suis, je le suis comme situĂ©, comme ĂȘtre au monde dont le corps est la maniĂšre d’ĂȘtre. Le corps est ainsi Ă  la fois position et exposition. » GeneviĂšve Comeau dir., Le Corps. Coll. Ce qu’en disent les religions » Les Ă©ditions de l’atelier/ Éditions ouvriĂšres, 2001 page 23. Ainsi chaque corps organique d’un vivant est une espĂšce de machine divine, ou d’un Automate naturel, qui surpasse infiniment tous les automates artificiels. » Leibniz, Monadologie, § 64 In Leibniz, Discours de mĂ©taphysique, Essais de thĂ©odicĂ©e, Monadologie. Flammarion, Paris 2008, page 814. COTE CDI 1 LEI ① Le nouveau thĂšme proposĂ© Ă  l’examen du BTS invite Ă  un questionnement majeur comment penser le corps ? Comment l’apprĂ©hender, le reprĂ©senter ? Quelle est notre relation au corps, envers nous-mĂȘme, envers le corps d’autrui et envers les systĂšmes de normes, les imaginaires individuel et collectif qui rĂ©gissent les sociĂ©tĂ©s ? Le corps biologique, matĂ©riel que nous avons reçu Ă  notre naissance, implique tout d’abord une dĂ©termination de l’homme par la nature le corps humain est ainsi le support de l’individu naturel », ou comme le dit le philosophe Aristote 384-322 av. une substance », une rĂ©alitĂ© concrĂšte, tangible en dehors de toute rĂ©fĂ©rence spirituelle, morale ou esthĂ©tique. Mais le corps se fait Ă©galement l’écho des valeurs d’une Ă©poque corps souffrant ou triomphant ; corps ridĂ©, courbĂ©, avachi ou au contraire juvĂ©nile, redressĂ©, dynamique
 Ainsi, les attitudes corporelles accompagnent, soulignent, amplifient les conduites sociales le corps est insĂ©parable d’un langage du corps ; le corps n’existe jamais seul mais en fonction des imaginaires et des stĂ©rĂ©otypes socioculturels. Comme le disait Michel Foucault, les rapports de pouvoir passent Ă  l’intĂ©rieur des corps »Âč. Le corps renvoie donc systĂ©matiquement Ă  autre chose qu’à lui-mĂȘme parler du corps, c’est parler d’un discours sur le corps. Le marquage social des corpsÂČ exprime diffĂ©rents aspects d’une culture et des reprĂ©sentations du corps qu’elle implique au-delĂ  du corps, il y a la personne, c’est-Ă -dire des affects, des pulsions, des rapports de force. Le corps est ainsi le lieu oĂč la pensĂ©e prend corps. Comme nous allons le voir, Ă©tudier le corps est donc une façon de penser l’individu et la sociĂ©tĂ© elle-mĂȘme. Le regard que l’on porte sur le corps, au-delĂ  de l’apparence, pose la question de l’ĂȘtre et de l’humain, et de notre rapport au monde Ă©tudier le corps est une façon de penser l’individu et la sociĂ©tĂ© elle-mĂȘme. Johann Heinrich FĂŒssli, Le cauchemar », huile sur toile 1781 Detroit États-Unis d’AmĂ©rique, Detroit Institute of Arts Autant d’aspects qui soulĂšvent tout d’abord la dĂ©licate question de savoir ce qu’est un corps naturel ». Les dĂ©finitions les plus communĂ©ment admises font du corps la substance visible et tangible, la partie matĂ©rielle d’un ĂȘtre animĂ©, notamment de l’homme » CNRTL et pour ĂȘtre plus prĂ©cis, l’ ensemble des parties matĂ©rielles constituant l’organisme, siĂšge des fonctions physiologiques et, chez les ĂȘtres animĂ©s, siĂšge de la vie animale » Lamarck, Physiologie zoologique, 1809. Comme il a Ă©tĂ© trĂšs justement dit, le corps est ce par quoi nous sommes au monde, dĂšs que nous sommes nĂ©s. Il est ce par quoi le monde nous est donnĂ©. C’est lui qui nous fait percevoir, voir, entendre, toucher, sentir. Sensations, sentiments, Ă©motions dĂ©pendent de lui. Mais aussi toutes nos passions. Vivre n’est d’abord pour chacun de nous qu’assumer la condition charnelle d’un organisme ayant ses lois, ses besoins qui s’imposent Ă  nous et rĂ©clament de nous les soins nĂ©cessaires Ă  son maintien et son entretien »³. C’est donc la nature qui est le lieu d’existence des corps. Et c’est Ă  partir du corps que s’organise notre perception du monde sensible. Mais si le mot corps vient du Latin corpus » qui dĂ©rive du vocable indo-europĂ©en kar faire, fabriquer, crĂ©er, il dĂ©rive Ă©galement du radical sanscrit karp qui signifie beautĂ©. D’oĂč ce statut ambigu du corps humain » que Michela Marzano a bien mis en Ă©vidence En fait, le corps humain est tout d’abord un objet matĂ©riel » et, en tant que tel, il s’inscrit dans le devenir » et le paraĂźtre » – d’oĂč son caractĂšre apparemment insaisissable d’un point de vue conceptuel ou encore le refus, de la part de certains, de le prendre en compte comme un sujet philosophiquement digne d’intĂ©rĂȘt. Mais il est aussi l’ objet que nous sommes » et, en tant que tel, il est le signe de notre humanitĂ© et de notre subjectivitĂ© − d’oĂč l’intĂ©rĂȘt de rĂ©flĂ©chir sur celui-ci notamment lorsqu’on cherche Ă  comprendre ce qu’est l’homme. C’est pourquoi soutenir que le corps est un objet, n’implique pas nĂ©cessairement qu’il soit une chose comme les autres, sauf Ă  envisager, au moins mentalement, la possibilitĂ© de s’affranchir de lui. Mais peut-on rĂ©ellement mettre le corps Ă  distance ? Michela Marzano, La Philosophie du corps, PUF Paris 2007 Que sais-je ? » n° 3777 permalien – Comment en effet mettre le corps Ă  distance » ? Le corps est d’abord l’organique, la chair, l’enveloppe de l’ñme »⁎, mais aussi le prisme par lequel le moi observe le monde, l’intermĂ©diaire entre l’intĂ©rioritĂ© du moi et l’extĂ©rioritĂ© du monde. Le corps est ainsi la conscience que l’homme a de lui-mĂȘme c’est par le corps que l’homme s’engage dans des rapports pratiques avec le monde extĂ©rieur. Il est ce qui nous protĂšge, nous diffĂ©rencie, nous singularise des autres, autrement dit, le medium fondamental de notre relation au monde »⁔. Le corps et l’ñme RenĂ© Descartes La nature m’enseigne aussi par ces sentiments de douleur, de faim, de soif, etc., que je ne suis pas seulement logĂ© dans mon corps, ainsi qu’un pilote en son navire, mais outre cela que je lui suis conjoint trĂšs Ă©troitement, et tellement confondu et mĂȘlĂ©, que je compose comme un seul tout avec lui. » SixiĂšme MĂ©ditation MĂ©ditations MĂ©taphysiques 1641 ConsidĂ©rĂ© dans son rapport avec l’ñme et l’esprit, le corps est la rĂ©alitĂ© matĂ©rielle et concrĂšte de toute vie Nous sentons notre corps, nous le sentons par toutes sortes de procĂ©dĂ©s, nous sentons la peau, nous sentons la chaleur du corps, nous sentons les organes intĂ©rieurs et cet ensemble de sensations se rapportant Ă  notre corps nous donne la personnalitĂ©. Les caractĂšres de la personnalitĂ©, unitĂ©, identitĂ©, distinction, viennent des caractĂšres du corps »⁶. Ces propos Ă©clairants de Pierre Janet nous rappellent combien notre relation au corps semble dĂ©terminĂ©e par des mĂ©canismes complexes il y a Ă  la fois une nature du corps, soumise aux lois du rĂšgne animal, et une culture du corps, propre Ă  l’ĂȘtre humain, et qui relĂšve de l’artifice. Michel Foucault, L’utopie du corps » Mon corps, topie impitoyable. Et si, par bonheur, je vivais avec lui dans une sorte de familiaritĂ© usĂ©e, comme avec une ombre, comme avec ces choses de tous les jours que finalement je ne vois plus et que la vie a passĂ©es Ă  la grisaille ; comme avec ces cheminĂ©es, ces toits qui moutonnent chaque soir devant ma fenĂȘtre ? Mais tous les matins, mĂȘme prĂ©sence, mĂȘme blessure ; sous mes yeux se dessine l’inĂ©vitable image qu’impose le miroir visage maigre, Ă©paules voĂ»tĂ©es, regard myope, plus de cheveux, vraiment pas beau. Et c’est dans cette vilaine coquille de ma tĂȘte, dans cette cage que je n’aime pas, qu’il va falloir me montrer et me promener ; Ă  travers cette grille qu’il faudra parler, regarder, ĂȘtre regardĂ© ; sous cette peau, croupir. Mon corps, c’est le lieu sans recours auquel je suis condamnĂ©. Je pense, aprĂšs tout, que c’est contre lui et comme pour l’effacer qu’on a fait naĂźtre toutes ces utopies. Le prestige de l’utopie, la beautĂ©, l’émerveillement de l’utopie, Ă  quoi sont-ils dus ? L’utopie, c’est un lieu hors de tous les lieux, mais c’est un lieu oĂč j’aurai un corps sans corps, un corps qui sera beau, limpide, transparent, lumineux, vĂ©loce, colossal dans sa puissance, infini dans sa durĂ©e, dĂ©liĂ©, invisible, protĂ©gĂ©, toujours transfigurĂ©; et il se peut bien que l’utopie premiĂšre, celle qui est la plus indĂ©racinable dans le cƓur des hommes, ce soit prĂ©cisĂ©ment l’utopie d’un corps incorporel [
] ». Michel Foucault, L’utopie du corps ConfĂ©rence radiophonique, 1966 Michel Foucault, Entretien avec L. Finas, La Quinzaine littĂ©raire, n°247, 1er-15 janvier 1977, pages 4-6. Marquage social du corps » sur cette notion, voyez cette page. France Farago, Étienne Akamatsu, Gilbert Guislain, Le Corps – PrĂ©pas commerciales 2017-2018 Tout en fiches, introduction », Dunod Paris 2017, pages 11-12. Notre corps est [
] l’enveloppe de l’ñme, qui de son cĂŽtĂ©, en est la gardienne et la protectrice ». LucrĂšce, De natura rerum, citĂ© par Jean Brun Épicure et les Ă©picuriens, textes choisis, PUF Paris 2010, page 100. Voir en particulier Denis Cerclet, Au cƓur de la relation moi-autrui-le monde, le geste », Rhuthmos, 15 mars 2015. Pierre Janet, L’Évolution psychologique de la personnalitĂ©, Ă©d. Chahine Paris 1929, L’Harmattan Paris 2005 pour la prĂ©sentĂ© Ă©dition page 21. ② Le corps comme vecteur socioculturel _ C’est au sociologue et anthropologue français, Marcel Mauss, considĂ©rĂ© comme le pĂšre de l’ethnologie française, que l’on doit dĂšs 1934 la notion de techniques du corps », entendues comme les façons dont les hommes, sociĂ©tĂ© par sociĂ©tĂ©, d’une façon traditionnelle, savent se servir de leur corps ». Marcel Mauss a particuliĂšrement insistĂ© sur les reprĂ©sentations symboliques, culturelles et sociales du corps, ouvrant la voie Ă  de nombreuses recherches anthropologiques et sociologiques. À ce titre, mĂȘme dans les cultures dites primitives, le corps naturel est en fait une dĂ©formation, une sublimation de la nature en tĂ©moigne par exemple l’art corporel, Ă©troitement liĂ© aux relations sociales, aux codes symboliques parures, postures, rituels font ainsi l’objet d’une vĂ©ritable mise en scĂšne » du corps Ă  travers lui, l’homme cherche Ă  se retrouver lui-mĂȘme, il ne se contente pas de rester lui-mĂȘme tel qu’il est. Roland Barthes faisait remarquer trĂšs justement combien le corps humain n est pas un objet Ă©ternel, inscrit de toute Ă©ternitĂ© dans la nature ; c’est un corps qui a Ă©tĂ© vraiment saisi et façonnĂ© par l’histoire, par les sociĂ©tĂ©s, par les rĂ©gimes, par les idĂ©ologies, et par consĂ©quent nous sommes absolument fondĂ©s Ă  nous interroger sur ce qu’est notre corps Ă  nous, hommes modernes et hommes particuliĂšrement socialisĂ©s et sociaux ». Ces propos pourraient tout Ă  fait s’appliquer Ă  la façon dont les modes vestimentaires, et leur systĂšme complexe de signes et de significations morphologiques, ont transformĂ© le rapport au corps. Le corps humain est ainsi porteur d’une utopie fondamentale pour l’homme, transformer son corps, c’est vaincre la mort, c’est passer de sa nature finie Ă  l’infini, c’est une façon d’échapper Ă  l’état de nature, de triompher du corps naturel, primitif par la puissance de l’artifice. Le corps aussi est un grand acteur utopique, quand il s’agit des masques, du maquillage et du tatouage. Se masquer, se maquiller, se tatouer, ce n’est pas exactement, comme on pourrait se l’imaginer, acquĂ©rir un autre corps, simplement un peu plus beau, mieux dĂ©corĂ©, plus facilement reconnaissable ; se tatouer, se maquiller, se masquer, c’est sans doute tout autre chose, c’est faire entrer le corps en communication avec des pouvoirs secrets et des forces invisibles. Le masque, le signe tatouĂ©, le fard dĂ©pose sur le corps tout un langage tout un langage Ă©nigmatique, tout un langage chiffrĂ©, secret, sacrĂ©, qui appelle sur ce mĂȘme corps la violence du dieu, la puissance sourde du sacrĂ© ou la vivacitĂ© du dĂ©sir. Le masque, le tatouage, le fard placent le corps dans un autre espace, ils le font entrer dans un lieu qui n’a pas de lieu directement dans le monde, ils font de ce corps un fragment d’espace imaginaire qui va communiquer avec l’univers des divinitĂ©s ou avec l’univers d’autrui [
] ». Michel Foucault, 1966 op. cit. Comme nous le comprenons, le corps n’est pas indĂ©pendant d’une construction culturelle du corps la relation au corps dĂ©pend Ă©troitement des processus de symbolisation, des systĂšmes de pensĂ©e et de morale mĂȘme le corps naturel est socialement construit par le subjectif, le social, le collectif. Il n’est que de songer Ă  la maniĂšre de regarder un corps ĂągĂ© ou handicapĂ©. Pierre Ancet, dans sa PhĂ©nomĂ©nologie des corps monstrueux PUF 2006 a ainsi montrĂ© qu’ en nous confrontant aux limites de notre tolĂ©rance, la grande difformitĂ© physique nous rĂ©vĂšle nos craintes liĂ©es au corps mutilĂ©, dĂ©gradĂ©, non viable. Elle suscite des peurs irrationnelles de contamination et des fantasmes de mĂ©tamorphose, mais aussi des angoisses rationnelles en touchant Ă  la fragilitĂ© de l’organisme et au vĂ©cu intĂ©rieur du corps ». Le corps naturel est donc malgrĂ© lui un corps en crise, une fatalitĂ© que l’homme doit assumer. Il est par ailleurs solidaire de tout un contexte culturel et de pratiques sociales dĂ©terminĂ©es. Si le corps ĂągĂ© par exemple renvoie traditionnellement Ă  la sagesse et au savoir, c’est uniquement Ă  condition qu’il reste cachĂ©, qu’il ne se montre pas, au risque de provoquer la pitiĂ©, l’hilaritĂ©, voire la rĂ©pulsion. Francisco de Goya, Les vieilles » ou Le temps », dĂ©tail. Vers 1810-1812. Lille, Palais des Beaux-Arts La vieillesse, plus que jamais, devient marque d’incomprĂ©hension ou, au mieux, de dĂ©sadaptation, glissant insensiblement vers l’absence d’emprise et d’efficacitĂ©. Les signes physiques aussi changent de sens. Non plus Ă©quivoques, rĂ©vĂ©lateurs possibles de sagesse ou de profondeur, mais univoques, rĂ©vĂ©lateurs de manque, de perte ou d’échec. Seuls triompheraient les signes d’une jeunesse continue », juvĂ©nilitĂ© toujours entretenue, toujours prolongĂ©e la ride devenant l’ aveu » d’un manque radical, indice d’impuissance et de stĂ©rilitĂ© ». Georges Vigarello, Corps ĂągĂ©, corps esthĂ©tisĂ©, RĂ©flexions historiques » chapitre 7 in La Peau. Enjeu de sociĂ©tĂ© collectif, CNRS, page 120. Comme le notaient remarquablement Florence Braunstein et Jean François PĂ©pin, Le corps ne se rĂ©vĂšle pas seulement en tant que composante d’élĂ©ments organiques, mais aussi en tant que vecteur social, psychologique, culturel, religieux essentiel. Il est dans notre vie quotidienne, dans ses rapports de production ou d’échange, un moyen de communication, par l’usage d’un certain nombre de signes liĂ©s au langage, aux gestes, aux vĂȘtements, aux institutions, aux perceptions que nous avons de la rĂ©alitĂ© »ÂČ. La rĂ©flexion sur le corps est Ă  cet Ă©gard dĂ©pendante du regard que nous portons sur l’autre, sur le corps d’autrui regard rempli de stĂ©rĂ©otypes Ă  l’égard de l’altĂ©ritĂ©. Comme le rappelait le grand historien français Jacques Le Goff 1924-2014, le corps est une construction idĂ©ologiqueÂł dĂ©pendant des systĂšmes de impĂ©rialismes coloniaux ont ainsi fait du corps de l’étranger, corps non normalisĂ©, non socialisĂ©, un corps suspect. La VĂ©nus Hottentote entre Barnum et musĂ©um Claude Blanckaert Originaire du cap de Bonne-EspĂ©rance, la VĂ©nus hottentote, de son vrai nom Sarah Baartman, fut prĂ©sentĂ©e au public comme le plus merveilleux phĂ©nomĂšne de la nature » dĂšs son arrivĂ©e Ă  Londres en 1810. AffublĂ©e d’un fessier hors de proportion stĂ©atopygie, elle fut ainsi chosifiĂ©e comme monstre » de son vivant. À partir de septembre 1814, elle dĂ©fraya la chronique parisienne avant de mourir dans les derniers jours de l’annĂ©e suivante. Son corps, entiĂšrement moulĂ© puis dissĂ©quĂ© au Jardin des plantes, allait un temps rejoindre les collections d’anatomie comparĂ©e du MusĂ©um national d’Histoire naturelle. Prise pour type de race sauvage », la VĂ©nus hottentote n’en perdit pas tout prestige. Ses reprĂ©sentations s’avĂ©rant toujours contemporaines de ses usages scientifiques et sociaux, elle parut indistinctement un sujet d’enquĂȘte toujours rĂ©visable au crible des connaissances et la victime idĂ©ale, sollicitĂ©e, d’un exorcisme de masse ». Claude Blanckaert est directeur de recherche au CNRS Centre Alexandre KoyrĂ©, Paris. Claude Blanckaert sous la dir. La VĂ©nus hottentote entre Barnum et MusĂ©um, Paris MusĂ©um national d’Histoire naturelle, 2013 Source Comme le remarquait trĂšs justement Jacques Saliba, si la mise en perspective anthropologique accentue la pertinence du dĂ©bat Nature/Culture, elle permet, aussi, d’interroger la dĂ©finition univoque que la civilisation occidentale a confĂ©rĂ©e historiquement au corps et qu’elle a imposĂ©e, comme seuls regard et discours lĂ©gitimes »⁎. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, l’exemple de Saartjie Baartman surnommĂ©e ironiquement la VĂ©nus Hottentote » est tout Ă  fait illustratif de cette idĂ©ologisation du corps par le systĂšme dominant sans statut social, sans culture », soumise Ă  la sanction normalisatrice de la monstration mĂ©diatique et de l’exhibition, la VĂ©nus Hottentote reprĂ©sente le passage de l’homme naturel Ă  son animalisation par la sociĂ©tĂ© matĂ©rialiste La VĂ©nus Hottentote 1815 gravure Ă  l’eau-forte, coloriĂ©e, BnF DĂ©partement Estampes et photographie Certains philosophes des LumiĂšres, et particuliĂšrement Rousseau avec son homme naturel »⁔ ont suscitĂ© Ă  cet Ă©gard de trĂšs riches rĂ©flexions sur la diffĂ©rence entre le corps sauvage et le corps social. Ce travail a notamment permis Ă  Rousseau de dĂ©velopper l’utopie de l’homme dans son Ă©tat de nature⁶. Selon le philosophe, la culture amplifie les inĂ©galitĂ©s naturelles existant entre les hommes la sociĂ©tĂ© civile est essentiellement un corps artificiel, dĂ©pendant d’un mĂ©canisme de domination. Le corps civilisĂ© » est ainsi la manifestation d’un contrĂŽle social sur le naturel il est un refoulement du naturel qui prend la forme dĂ©cisive d’une mainmise sur la nature et de la soumission du corps naturel au corps social, c’est-Ă -dire aux impĂ©ratifs technologiques et Ă  l’abstraction rationnelle de la sociĂ©tĂ© bourgeoise. Marcel Mauss, Les techniques du corps ». ConfĂ©rence prononcĂ©e devant la SociĂ©tĂ© de Psychologie le 17 mai 1934, et publiĂ©e dans le Journal de Psychologie, vol. xxxii, no 3-4, 15 mars-15 avril 1936. Florence Braunstein, Jean François PĂ©pin, La Place du corps dans la culture occidentale, PUF Paris 2015. Google Livre Jacques Le Goff, L’Imaginaire mĂ©diĂ©val, Gallimard, Paris 1985. Voir en particulier les pages 123 Ă  127. Jacques Saliba, Le corps et les constructions symboliques », Socio-anthropologie, 5, 1999. Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inĂ©galitĂ© parmi les hommes 1755 [
] non seulement l’éducation met de la diffĂ©rence entre les esprits cultivĂ©s, et ceux qui ne le sont pas, mais elle augmente celle qui se trouve entre les premiers Ă  proportion de la culture. Or si l’on compare la diversitĂ© prodigieuse d’éducations et de genres de vie qui rĂšgnent dans les diffĂ©rents ordres de l’état civil, avec la simplicitĂ© et l’uniformitĂ© de la vie animale et sauvage oĂč tous se nourrissent des mĂȘmes aliments, vivent de la mĂȘme maniĂšre, et font exactement les mĂȘmes choses, on comprendra combien la diffĂ©rence d’homme Ă  homme doit ĂȘtre moindre dans l’état de nature que dans celui de sociĂ©tĂ© et combien l’inĂ©galitĂ© naturelle doit augmenter dans l’espĂšce humaine par l’inĂ©galitĂ© d’institution ». Dans de nombreuses cultures africaines traditionnelles par exemple, le corps se caractĂ©rise par une identitĂ© de substance avec le vĂ©gĂ©tal, dans lequel vie et mort ne s’opposent pas. Ses processus se rapportent Ă  l’ĂȘtre qu’il soutient, pas Ă  sa nature propre ». StĂ©phane Breton, Vous nous avez apportĂ© le corps », Esprit, vol. juin, n°6, 2006, pages 45-62. Y a-t-il un esprit » dans le corps ? De quelque cĂŽtĂ© que je me tourne, je constate que j’ai un corps. Il est complet, du moins me semble-t-il. Je cache les dents perdues, les cheveux blancs, la baisse de la vue et de l’ouĂŻe, les plis du ventre, les veinules des jambes. J’ai un corps. Je le pince, il est lĂ , se rappelle Ă  l’occasion de douleurs, de fatigues ; il me procure de petites jouissances esthĂ©tiques, sensuelles, gastronomiques. Il est lĂ  assurĂ©ment, bien qu’il vieillisse, je le sais. Je sais aussi qu’il va mourir, c’est-Ă -dire ne plus ĂȘtre. Je n’y pense pas. Si parfois, avec acuitĂ©, avec la conviction du temps irrĂ©mĂ©diablement passĂ©. Il me semble que mes organes internes sont au complet et fonctionnent Ă  peu prĂšs. [
] Je ressens donc mon corps et je le vois. Comme s’il y avait en moi une capacitĂ© de rĂ©flexion sur moi-mĂȘme, sur cette enveloppe, cette structure de chair et d’os qui est moi. Puis-je me dĂ©tacher de mon corps et me tenir Ă  distance de lui tout en restant en lui ? Apparemment, oui. C’est cette Ă©tonnante situation qui, trĂšs tĂŽt, a alimentĂ© les rĂ©flexions des philosophes et des romanciers dĂšs que notre espĂšce a su dĂ©velopper des langages et des Ă©critures Ă©laborĂ©s. Il nous a fallu entamer un long chemin pour cerner notre corps, le comprendre, l’analyser, le prĂ©voir, de mĂȘme qu’il nous a fallu un long chemin pour interprĂ©ter notre capacitĂ© de penser, lui donner forme puis sens. Cette capacitĂ©, on l’a nommĂ©e tantĂŽt esprit » tantĂŽt conscience » ou Ăąme ». DĂ©sormais, il nous a fallu apprendre Ă  vivre cette dualitĂ© corps-esprit, ne sachant trop comment l’esprit pouvait dĂ©pendre du corps et le corps de l’esprit, constatant les mĂ©tamorphoses de l’un et de l’autre, Ă©tonnĂ©s et parfois surpris de ces mĂ©tamorphoses. » Georges Vignaux L’Aventure du corps, Pygmalion dĂ©partement de Flammarion, Paris 2009, pages 8-9. ⑱ Le corps objet de dĂ©bats
 P arce qu’il fait partie du monde physique, le corps naturel » renvoie Ă  l’idĂ©e de dĂ©terminisme naturel » quand nous parlons par exemple de corps naturel », nous nous rĂ©fĂ©rons Ă  une rĂ©alitĂ© physique qui n’est pas le produit d’une pratique humaine, et qui n’est donc pas artificielle ». Ainsi, un individu qui opĂ©rerait des modifications sur son corps naturel, notamment grĂące aux biotechnologiesÂč, transgresserait en quelque sorte les lois de la nature, et selon une perspective religieuse, le fatalisme et la volontĂ© crĂ©atrice de Dieu. Ce dĂ©terminisme auquel le corps est assujetti sous-entend, notamment dans l’hĂ©ritage platonicien* et chrĂ©tien, une sĂ©paration de l’ñme et du corps sensĂ©e Ă©lever l’ñme, la beautĂ© vĂ©ritable est celle de l’esprit et de l’incorporel. Inversement, la laideur morale devient la marque de la corporĂ©itĂ©. * Platon le corps est la prison de l’ñme SOCRATE. — [
] Tant que nous aurons notre corps et que notre Ăąme sera embourbĂ©e dans cette corruption, jamais nous ne possĂ©derons l’objet de nos dĂ©sirs, c’est-Ă -dire la vĂ©ritĂ©. Car le corps nous oppose mille obstacles par la nĂ©cessitĂ© oĂč nous sommes de l’entretenir, et avec cela les maladies qui surviennent troublent nos recherches. D’ailleurs, il nous remplit d’amours, de dĂ©sirs, de craintes, de mille imaginations et de toutes sortes de sottises, de maniĂšre qu’il n’y a rien de plus vrai que ce qu’on dit ordinairement que le corps ne nous mĂšne jamais Ă  la sagesse. Car qui est-ce qui fait naĂźtre les guerres, les sĂ©ditions et les combats ? Ce n’est que le corps avec toutes ses passions. [
] Il est donc dĂ©montrĂ© que si nous voulons savoir vĂ©ritablement quelque chose, il faut que nous abandonnions le corps et que l’ñme seule examine les objets qu’elle veut connaĂźtre. Platon, PhĂ©don, 66b-66e vers 383 av. Traduction Émile Chambry 1965. Auguste Rodin Paris 1840 − Meudon 1917, La PensĂ©e », c. 1893-1895 Source MusĂ©e Rodin Ainsi, la sĂ©paration de l’ñme et du corps opĂ©rĂ©e par la perspective thĂ©ologique ou mĂ©taphysique traditionnelle obĂ©it Ă  cette division alors que le corps naturel relĂšve du sensible, lui-mĂȘme soumis au devenir, et renvoyant l’ĂȘtre humain Ă  sa nature pĂ©rissable, vouĂ©e Ă  la dĂ©composition et Ă  la mort, le corps artificiel, en surnaturant le corps vivant, semble plus rassurant qu’un corps d’organes et de chair grĂące Ă  lui, l’individu s’affranchit de la sĂ©lection naturelle, il subjectivise en quelque sorte le corps et ce faisant, redĂ©finit la logique du vivant. À ce titre, les manipulations gĂ©nĂ©tiques, les hormones de croissance, les techniques in vitro qui se sont dĂ©veloppĂ©es essentiellement Ă  partir des annĂ©es 80 ont considĂ©rablement modifiĂ© notre perception de l’identitĂ© corporelle. La dĂ©finition du corps humain n’est plus dĂ©finitive en pouvant agir sur le germen, et non plus seulement sur le soma, le patrimoine gĂ©nĂ©tique, qui Ă©tait jusque lĂ  l’hĂ©ritage transmis par la famille, se trouve remis en cause par l’action de la science. En effet la dĂ©finition Ă©tait jusque lĂ  dĂ©finitive au sens oĂč le passĂ© dĂ©finissait le prĂ©sent. Mais, avec les thĂ©rapies gĂ©niques, la dĂ©finition est le rĂ©sultat d’une modification germinale qui vient interrompre la continuitĂ© familiale en introduisant une discontinuitĂ© scientifique dans la transmission naturelle la filiation sera d’autant plus symbolique que la rĂ©fĂ©rence au germen initial et non modifiĂ© ne sera plus possible dans la mesure oĂč la fĂ©condation produira un corps humain neuf. » Bernard Andrieu*, Les Cultes du corps Ă©thique et science L’Harmattan, coll. SantĂ©, SociĂ©tĂ©s et Cultures », Paris 1994, page 20. * Philosophe et professeur en Staps Ă  l’UniversitĂ© Paris-Descartes, Bernard Andrieu 1959- s’est spĂ©cialisĂ© dans l’histoire et l’épistĂ©mologie des pratiques corporelles. Ses travaux portent essentiellement sur l’éthique du sport, notamment face aux possibilitĂ©s d’utilisation et de manipulation des sciences modernes. Jake & Dinos Chapman, It was a Romantic Setting » C’était un cadre romantique » Bronze peint, 2008 Exposition De la tĂȘte aux pieds la figure humaine dans la collection WĂŒrth » exposition temporaire jusqu’au 7 janvier 2018, Erstein, MusĂ©e WĂŒrth France. Source de l’image © BR, octobre 2017 Source de l’image Biotechnologie application Ă  un organisme vivant de principes scientifiques visant Ă  crĂ©er un corps artificiel. ④ Du corps naturel au corps surnaturel l’humain dĂ©possĂ©dĂ© de lui-mĂȘme ? En rĂ©duisant l’expĂ©rience de la nature Ă  son interprĂ©tation technologique, le corps bio-artificiel postule l’idĂ©e mĂȘme d’un dĂ©passement de la nature animale de l’homme, d’une transcendance quasi promĂ©thĂ©enne du corps naturel. En revendiquant le corps surnaturel, l’homme s’engage ainsi dans le monde de l’interdit le corps naturel devient mĂȘme tabou et tout retour Ă  l’état de nature prohibĂ©. Denis Baron, dans un essai stimulant consacrĂ© Ă  la relation que l’homme entretient avec le corps, faisait justement remarquer combien notre culture avait progressivement associĂ© le corps Ă  la saletĂ©, Ă  la souillure, voire Ă  la faute morale en somme, le rejet du corps naturel s’apparentant Ă  un rejet de tous les signes associant l’homme Ă  l’animalitĂ© avec nos mines de dĂ©goĂ»t envers nos sĂ©crĂ©tions naturelles nous fermons notre nez au contact par l’odorat. L’odorat a fini par ĂȘtre un sens qu’il faut incommoder, minorer, rĂ©duire Ă  l’idĂ©e d’un corps sans odeur et sans dĂ©sir qui ne peut vivre en dehors des produits de beautĂ©, des soins pour la peau, des artifices du maquillage dans une culture de l’image qui dĂ©matĂ©rialise de plus en plus le corps »Âč. À la fois instrument de conceptualisation et de domination, le corps virtuel est ainsi prĂ©sentĂ© comme un renoncement au corps physique, une prĂ©tention Ă  l’absolu la trilogie Matrix des frĂšres Wachowski 1999 et 2003 met justement en scĂšne des humains qui luttent contre l’intelligence artificielle. Tout l’intĂ©rĂȘt du film est d’amener Ă  une rĂ©flexion sur l’identitĂ© mĂȘme de l’ĂȘtre humain et sur le corps naturel en tant qu’idĂ©al Ă©thique face Ă  l’intelligence artificielle. Le cinĂ©ma de science-fiction a ainsi mis en avant l’idĂ©e selon laquelle le corps naturel n’est plus le primat de l’humain. Le robot n’est plus une figure extĂ©rieure, voire une carapace, il est en nous-mĂȘmes nous abriterons peut-ĂȘtre un jour dans notre corps des robots qui travailleront Ă  notre survie. Alors s’effaceront les catĂ©gories qui fondent notre identitĂ© d’ĂȘtres humains l’intĂ©rieur et l’extĂ©rieur, le naturel et l’artificiel, le mĂȘme et l’autre. » Michel Faucheux Les QuĂȘtes chimĂ©riques. Mythes et symboles de l’Eldorado Ă  l’amour Ă©ternel LattĂšs, Paris 2006 Google-livre Qui sommes-nous ? d’oĂč venons-nous ? oĂč allons-nous ? » Exposition du MusĂ©e de l’Homme Paris Nous pourrions Ă  ce titre Ă©voquer Ă  ce titre le film Avalon, de Maanoru Oshii 2001 les concepteurs d’un gigantesque jeu vidĂ©o sont entrĂ©s dans le programme qu’ils ont eux-mĂȘmes fabriquĂ© et invitent les joueurs les plus chevronnĂ©s Ă  les rejoindre. Il leur faut pour cela Ă©changer leur existence charnelle contre une peau numĂ©rique Ă©ternelle. Le problĂšme est que c’est au prix de l’abandon sans retour de leur corps rĂ©el »ÂČ. Comme le rappellent les Instructions Officielles, ces possibilitĂ©s de modifications physiques nous invitent Ă  rĂ©interroger notre identitĂ© et notre rapport au temps et Ă  la mort la chirurgie esthĂ©tique et la recherche en biomĂ©canique nous amĂšnent Ă  rĂ©flĂ©chir sur les normes, les canons de la beautĂ©, sur le jeunisme et la maniĂšre dont ces rĂ©alitĂ©s s’imposent Ă  nous. La science contemporaine nous conduit, in fine, Ă  repenser les frontiĂšres entre le corps humain et la machine ». Le corps moderne est un corps explorĂ© [
], un corps construit [
], produit par l’homme et selon sa volontĂ©. Il s’agit de faire du corps ce que l’on veut [
]. L’imaginaire contemporain se projette dans le fantasme d’un corps sous contrĂŽle. La connaissance ne suffit pas. Il faut qu’elle prĂ©side Ă  l’engendrement de soi par soi ou du corps idĂ©al par la sociĂ©tĂ©. [
] La science au service de la production du corps et/ou le corps subsumĂ© aux ambitions scientifiques, tel est Ă  prĂ©sent l’enjeu. Les moyens se multiplient sans toujours prĂ©voir leurs fins. NĂ©anmoins, la capacitĂ© humaine Ă  produire aujourd’hui le corps selon des schĂ©mas prĂ©cis, des savoirs augmentĂ©s et une puissance technique en dĂ©veloppement constant est l’une des novations les plus propres Ă  bouleverser nos sociĂ©tĂ©s. » Isabelle Queval Le Corps aujourd’hui, Folio essais, pages 63-64. La fin du vingtiĂšme siĂšcle a vu ainsi apparaĂźtre des transformations majeures qui vont profondĂ©ment interroger la culture corporelle body-building, culturisme, mises en scĂšne du corps, cultures dĂ©viantes, hybridation, corps bioniques, identitĂ©s sexuelles transgressives
 Quelles sont les limites entre le corps naturel, charnel et sa rĂ©plique artificielle le corps objet, le corps fabriquĂ© ? TrĂšs attentifs Ă  nos droits, nous prĂ©tendons [
] disposer [de notre corps] librement, alors que de nouvelles techniques biologiques ouvrent des perspectives vertigineuses pour son utilisation conservation de sperme et d’ovules fĂ©condĂ©s, dons d’organes, mĂšres porteuses », transsexualisme, manipulations gĂ©nĂ©tiques
 qui semblent remettre en cause le principe juridique de l’indisponibilitĂ© » du corps humain, affirmĂ© au nom de la dignitĂ© de la personne humaine. » La Philosophie de A Ă  Z Collectif, Hatier, Paris 2000, page 92 Cote CDI 1 03 PHI La reprĂ©sentation du handicap dans le milieu sportif pose ainsi de nombreux questionnements. On peut se rĂ©jouir de cette nouvelle vision du corps humain qui redonne l’espoir Ă  de nombreux individus d ĂȘtre rĂ©parĂ©s. Mais Ă  quel prix ? RĂȘves et fantasmes surgissent alors de cette montĂ©e en puissance des technologies nouvelles, dĂ©passant la problĂ©matique de l’homme rĂ©parĂ© pour aller vers l’homme augmentĂ© et mĂȘme sauvĂ© » par les nouvelles technologies. Un glissement est en train de se faire entre l’espoir de l’homme rĂ©parĂ© et la vision beaucoup plus troublante de l’homme augmentĂ© [
] »³. Le sport est mise en spectacle de la maĂźtrise de l’homme sur lui-mĂȘme par l’exhibition d’un contrĂŽle exemplaire et jusqu’à l’impensable de son propre corps. Il peut aujourd’hui mettre en scĂšne les corps atteints, dont l’incapacitĂ© et le handicap se dissolvent dans l’efficacitĂ© assistĂ©e technologiquement, au travers de la figure symbolique de l’homme-machine, hybride s’il en est. Maintenu ainsi aux marges, peut-ĂȘtre, dans ce que de nombreux auteurs ont appelĂ© un espace de liminalitĂ©, le corps handicapĂ© passe de l’hybridation monstrueuse mise en scĂšne dans les foires, Ă  l’hybridation futuriste du cirque sportif oĂč il rejoint les champions, Ă©chappant par ce mouvement mĂȘme au stigmate. Les catĂ©gories de l’incapacitĂ© et du handicap se voient alors renvoyĂ©es vers l’irrĂ©parable et le non-maĂźtrisĂ© symbolisĂ©s par la gesticulatio d’un corps non domptable, gouvernĂ© par un esprit dĂ©faillant pour ne pas dire dĂ©ficient, Ă©vacuĂ© de la couverture mĂ©diatique du sport des personnes handicapĂ©es, et associĂ© au handicap mental, mĂȘme lorsque ce n’est pas objectivement le cas. On peut dire de ces figures qu’elles n’ont pas leur place dans le spectacle sportif, et par hypothĂšse qu’elles ne l’auront pas jusqu’à leur Ă©ventuelle rĂ©parabilitĂ© » ou maĂźtrise technologique ou pharmacologique. » Anne Marcellini, Des corps atteints valides ou de la dĂ©ficience au firmus ». HypothĂšses autour de la mise en scĂšne sportive du corps handicapĂ© ». In Gilles BoĂ«tsch. ReprĂ©sentations du corps. Le biologique et le vĂ©cu, Normes et normalitĂ©. Presses Universitaires de Nancy, pages 65-66. Denis Baron, Corps et artifices. De Cronenberg Ă  Zpira, L’Harmattan, coll. Champs visuels », page 17. Serge Tisseron, Des fonctions de la peau Ă  celles des Ă©crans l’étayage psychique sur les images ». In RenĂ© KaĂ«s sous la dir. de, Penser l’inconscient. DĂ©veloppements de l’Ɠuvre de Didier Anzieu, Dunod, Paris 2011, pages 96-97. Thierry Magnin, Penser l’humain au temps de l’homme augmentĂ©. Face aux dĂ©fis du transhumanisme. Albin Michel, Paris 2017. Google Livre Bernard Andrieu, La santĂ© biotechnologique du corps-sujet », Revue philosophique de la France et de l’étranger, vol. tome 129, no. 3, 2004, pp. 339-344. Conclusion Peut-on rĂ©duire le corps humain Ă  une chose ? – C omme nous l’avons vu, rĂ©flĂ©chir au corps invite Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  l’ĂȘtre si l’idĂ©e de finalitĂ© dĂ©finit le mieux le corps naturel, l’homme fragmentĂ© du XXIe siĂšcle se perçoit comme en train de s’altĂ©rer, d’oĂč l’impĂ©rieux besoin de se donner, fĂ»t-ce au moyen d’artifices, l’illusion de l’éternitĂ©. DĂ©rive utopique de la technologie, portrait-robot » du corps naturel, le corps artificiel est d’abord un simulacre Ă©thique en ce sens qu’il n’est que le reflet de l’ĂȘtre naturel qu’il reproduit sous une forme fictive, soustraite aux dĂ©terminismes de la corporalitĂ©. Les rapports entre Ă©thique, gĂ©nĂ©tique et ontologie posent ainsi une question fondamentale Ă  travers la rĂ©flexion sur le corps, n’est-ce pas l’identitĂ© et la survie mĂȘme de l’humanitĂ© de l’homme qui est posĂ©e ? Le philosophe Maurice Merleau-Ponty faisait du corps un systĂšme [
] vouĂ© Ă  l’inspection du monde », c’est-Ă -dire l’expression primordiale de l’essence de l’homme. Mais dans un monde oĂč les transformations biotechnologiques des corps posent le problĂšme de l’identitĂ© corporelle, qu’en est-il de l’humain lui-mĂȘme ? Entre raison et dĂ©raison, sentiment de finitude et pressentiment de l’infini, le corps artificiel ne tend-il pas Ă  devenir un pur artefact, une instance de branchement, un terminal, un objet transitoire et manipulable [
], un kit, une somme de parties Ă©ventuellement dĂ©tachables Ă  la disposition d’un individu saisi dans un bricolage sur soi et pour qui justement le corps est la piĂšce maĂźtresse de l’affirmation personnelle »Âč ? En nous transportant au-delĂ  des dĂ©terminismes biologiques, le corps artificiel tĂ©moigne d’une crise identitaire profonde et d’un nouveau rapport Ă  soi qui cĂšde au puritanisme de la rĂ©gĂ©nĂ©ration mystique d’une nature paradisiaque. Dans un essai remarquable L’Humain est-il expĂ©rimentable ? PUF 2000, Odile Bourguignon s’interrogeait sur les dĂ©rives possibles des sciences du vivant dĂ©livrĂ© de sa pesanteur corporelle, le corps artificiel n’est-il pas nĂ©cessairement fictionnel, fantasmĂ©, mystifiĂ© ? En quel sens est-il encore humain, et dans quelle mesure les technosciences dont il relĂšve sont-elles aptes Ă  accomplir un homme nouveau », dĂ©livrĂ© de la part proprement corporelle de la condition humaine, et ouvert Ă  tous les vents de l’indĂ©termination ? Bruno Rigolt © septembre 2017, Bruno Rigolt/Espace PĂ©dagogique Contributif David Le Breton, Figures du corps accessoire marques corporelles, culturisme, transsexualisme, etc. », In Claude Fintz, Les Imaginaires du corps. Tome 2 – Arts, sociologie, anthropologie. Pour une approche interdisciplinaire du corps, Paris, L’Harmattan, page 208 Antony Gormley, Close V » fonte, 1998 Exposition De la tĂȘte aux pieds la figure humaine dans la collection WĂŒrth » Erstein, MusĂ©e WĂŒrth France. Source de l’image © BR, octobre 2017 Travaux dirigĂ©s niveau de difficultĂ© moyen ★★★★★ Autoexercice 1 Dans sa confĂ©rence radiophonique, Miche Foucault affirme Mon corps est comme la citĂ© du soleil. Il n’a pas de lieu mais c’est de lui que sortent et que rayonnent tous les lieux possibles rĂ©els et utopiques [
] ». Mettez en relation ces propos avec la dĂ©finition du corps humain proposĂ©e par Norbert Wiener en 1950 il ressort clairement que l’identitĂ© physique de l’individu ne consiste pas dans la matiĂšre dont il se compose [
]. En rĂ©sumĂ©, l’individualitĂ© du corps est celle de la flamme plus que celle de la pierre, de la forme plus que celle d’un fragment matĂ©riel ». – Autoexercice 2 le corps humain n est pas un objet Ă©ternel, inscrit de toute Ă©ternitĂ© dans la nature ; c’est un corps qui a Ă©tĂ© vraiment saisi et façonnĂ© par l’histoire, par les sociĂ©tĂ©s, par les rĂ©gimes, par les idĂ©ologies ». → Vous chercherez Ă  Ă©tayer ces propos voir plus haut de Roland Barthes en montrant que le corps est un fait historique et culturel. → Trouvez quelques exemples illustrant le marquage social » du corps. → Le mineur soviĂ©tique Stakhanov aurait rĂ©alisĂ© l’exploit d’extraire 102 tonnes de charbon en moins de six heures, au lieu des 7 tonnes exigĂ©es. AprĂšs avoir regardĂ© quelques images, rĂ©pondez Ă  ces deux questions en quoi le stakhanovisme associe-t-il Ă©troitement l’apologie du corps Ă  l’obsession du rendement quantitatif ? Quelle signification sociale et politique se dĂ©gage de ce culte du corps ? – → Montrez que ces deux images articulent Ă©troitement corps et reprĂ©sentations sexuĂ©es. Autoexercice 3 Dans sa sixiĂšme MĂ©ditation voir plus haut, Descartes traite de l’existence des choses matĂ©rielles et soutient la thĂšse de l’union de l’ñme la pensĂ©e et du corps la matiĂšre selon lui, le corps naturel n’est pas simplement une masse de matiĂšre mais une totalitĂ© ainsi notre conscience est unie Ă  notre corps. Dans une lettre de 1645 ou 1646, le philosophe affirme L’unitĂ© numĂ©rique du corps d’un homme ne dĂ©pend pas de sa matiĂšre, mais de sa forme, qui est l’ñme » source. Selon le philosophe, il faut donc essayer de concevoir l’union de l’ñme et du corps.→ Essayez Ă  l’oral et Ă  plusieurs d’étayer ces propos. – Autoexercice 4 AprĂšs Descartes, d’autres philosophes affirmeront mĂȘme que la pensĂ©e est le produit de la matiĂšre corporelle elle-mĂȘme. Ainsi Julien de La Mettrie, prolongeant la conception cartĂ©sienne des animaux-machines, rĂ©dige un cĂ©lĂšbre ouvrage L’Homme-machine premiĂšre Ă©dition 1747. Il y soutient notamment que l’ñme, purement matĂ©rielle, n’est rien d’autre que la partie qui pense en nous » selon lui, les Ă©tats d’ñme s’expliquent par les Ă©tats du corps. → AprĂšs avoir pris connaissance de ce passage, vous vous demanderez si une telle conception, fortement reprĂ©sentative de l’esprit des LumiĂšres, n’est pas trop rĂ©ductionniste peut-on rĂ©duire le corps humain Ă  une machine ? Le corps humain est une Machine qui monte elle-mĂȘme ses ressorts ; vivante image du mouvement perpĂ©tuel. [
] Mais puisque toutes les facultĂ©s de l’ñme dĂ©pendent tellement de la propre organisation du cerveau et de tout le corps qu’elles ne sont visiblement que cette organisation mĂȘme, voilĂ  une machine bien Ă©clairĂ©e ! Car enfin, quand l’homme seul aurait reçu en partage la Loi naturelle, en serait-il moins une machine ? Des roues, quelques ressorts de plus que dans les animaux les plus parfaits, le cerveau proportionnellement plus proche du cƓur, et recevant aussi plus de sang, la mĂȘme raison donnĂ©e ; que sais-je enfin ? Des causes inconnues produiraient toujours cette conscience dĂ©licate, si facile Ă  blesser, ces remords qui ne sont pas plus Ă©trangers Ă  la matiĂšre que la pensĂ©e, et en un mot toute la diffĂ©rence qu’on suppose ici. L’organisation suffirait-elle donc Ă  tout ? Oui, encore une fois ; puisque la pensĂ©e se dĂ©veloppe visiblement avec les organes, pourquoi la matiĂšre dont ils sont faits ne serait-elle pas aussi susceptible de remords, quand une fois elle a acquis avec le temps la facultĂ© de sentir ? L’ñme n’est donc qu’un vain terme dont on n’a point d’idĂ©e, et dont un bon esprit ne doit se servir que pour nommer la partie qui pense en nous. PosĂ© le moindre principe de mouvement, les corps animĂ©s auront tout ce qu’il leur faut pour se mouvoir, sentir, penser, se repentir, et se conduire, en un mot, dans le physique et dans le moral qui en dĂ©pend. [
] En effet, si ce qui pense en mon cerveau n’est pas une partie de ce viscĂšre, et consĂ©quemment de tout le corps, pourquoi lorsque tranquille dans mon lit je forme le plan d’un ouvrage, ou que je poursuis un raisonnement abstrait, pourquoi mon sang s’échauffe-t-il ? pourquoi la fiĂšvre de mon esprit passe-t-elle dans mes veines ? ». Autoexercice 5 La thĂšse de La Mettrie a connu un regain d’intĂ©rĂȘt chez de nombreux chercheurs qui explorent l’interface entre la machine informatique et le corps humain selon eux, le cerveau serait mĂȘme comparable Ă  une machine informatique. Dans L’Homme Neuronal 1983, Jean-Pierre Changeux avançait en effet l’hypothĂšse que le corps fonctionne comme un ordinateur. On a ainsi reprochĂ© Ă  l’auteur de rĂ©duire le corps humain Ă  un ensemble de mĂ©canismes. → Consultez tout d’abord l’article de Françoise Monier L’Express, 1/11/2005 qui fait le point sur le problĂšme. – → RĂ©pondez ensuite Ă  cette question Selon vous, peut-on rĂ©duire le corps Ă  une machine ? Faut-il craindre les innovations spectaculaires qui sont en train de bouleverser les rapports entre le corps humain et l’ordinateur ? Vous rĂ©pondrez de façon argumentĂ©e en essayant de prendre en compte diffĂ©rents points de vue dans votre dĂ©monstration. Vous pourrez Ă©tayer votre rĂ©flexion grĂące Ă  cette page, trĂšs bien faite ; et en lisant Ă©galement l’article de Paul Molga Jusqu’oĂč reconstruire le corps humain ? » Les Échos, 22/10/2013. Autoexercice 6 Le MusĂ©e de l’Homme Paris a consacrĂ© du 24 septembre 2016 au 18 septembre 2017 une exposition dont le thĂšme Ă©tait Qui sommes-nous ? D’oĂč venons-nous ? OĂč allons-nous ? ». → Quels questionnements vous inspire l’affiche créée Ă  cette occasion ? __ Netiquette comme pour l’ensemble des textes publiĂ©s dans l’Espace PĂ©dagogique Contributif, cet article est protĂ©gĂ© par copyright. Ils est mis Ă  disposition des internautes selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification France. La diffusion publique est autorisĂ©e sous rĂ©serve de mentionner le nom de l’auteur ainsi que la rĂ©fĂ©rence complĂšte de l’article citĂ© URL de la page. © Bruno Rigolt, septembre 2017, novembre 2019–
Laquestion de savoir si l’intelligence artificielle est indispensable Ă  la crĂ©ation de chatbots fait l’objet de nombreux dĂ©bats. Les chatbots peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme un moyen alternatif de fournir une assistance aux utilisateurs qui
Paris CollĂšge de France – Jeudi 29 mars 2018 Seul le prononcĂ© fait foi Madame la Ministre fĂ©dĂ©rale de l’Education et de la Recherche d’Allemagne, Monsieur le Commissaire europĂ©en, cher Carlos, Mesdames et Messieurs les Ministres, Monsieur le DĂ©putĂ© VILLANI, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Monsieur le Recteur de Paris, Monsieur l’administrateur du CollĂšge de France, Mesdames et Messieurs, Chers Amis, D’abord, je veux fĂ©liciter les organisateurs, je pense que venir parler d’intelligence et en particulier d’intelligence artificielle au CollĂšge de France n’est pas une mauvaise idĂ©e en soi et elle nous ramĂšne Ă  une histoire glorieuse de notre pays, Ă  des choix profonds qui ont d’ailleurs Ă©tĂ© de rassembler dans un traumatisme sur lequel il ne convient pas de revenir aujourd’hui quant Ă  la relation entre la France et son universitĂ© plus largement mais de rassembler les plus grands esprits dans un lieu et de chercher Ă  Ă©clairer plus largement. Ensuite, j’ai compris, Monsieur l’Administrateur gĂ©nĂ©ral, votre message, il convient que je reprenne Ă  la lettre les prĂ©conisations du lointain successeur de Claude BERNARD pour m’assurer que la stratĂ©gie sera ainsi grandement poursuivie, je n’en suis pas loin. Je veux en effet avant toute chose remercier les chercheurs Ă©minents qui ont acceptĂ© de venir pour certains dĂšs hier et tout au long de cette journĂ©e pour rĂ©flĂ©chir, universitaires, chercheurs, entrepreneurs, start-upers, au-delĂ  de toutes les barriĂšres sectorielles, de tous les clivages qui parfois existent, de toutes les diffĂ©rences de conditions pour partager la rĂ©flexion collective et de maniĂšre complĂštement coopĂ©rative aider Ă  construire cette stratĂ©gie. L’intelligence artificielle, je dois le dire, dit celui qui n’a qu’une formation philosophique et qui est donc toujours trĂšs admiratif devant les mathĂ©maticiens, les probabilistes et tous les grands scientifiques qu’il a devant lui, nous renvoie Ă  ce qui serait l’hypothĂšse leibnizienne selon laquelle il y a plusieurs mondes possibles. Il y a chez LEIBNIZ cette hypothĂšse que Dieu calcule pour nous le meilleur monde possible » et il y a donc quelque chose d’une option presque promĂ©thĂ©enne qui nous permet de revisiter la conception du monde de LEIBNIZ Ă  travers l’intelligence artificielle qui nous donnerait la capacitĂ© de rĂ©aliser nous-mĂȘmes ce calcul et Ă  travers en effet des machines apprenantes de pouvoir parcourir beaucoup plus rapidement les chemins du malheur pour choisir le bon chemin beaucoup plus tĂŽt et beaucoup plus rapidement. C’est promĂ©thĂ©en dans ce que cela comporte d’ambivalence, c’est une chance inouĂŻe d’accĂ©lĂ©rer le calcul rĂ©servĂ© Ă  Dieu chez LEIBNIZ, c’est une responsabilitĂ© Ă©norme d’avoir dans notre main cette possibilitĂ© de le faire. Au fond, c’est un peu de tout cela dont nous devons parler aujourd’hui et je crois un peu de cela dont vous avez largement parlĂ©. Nul n’a envie de se priver de cette facultĂ© mais chacun la considĂšre au moment oĂč elle lui est offerte avec un effroi lĂ©gitime et je dirai quiconque ne ressentirait pas une forme de peur ou ne redouterait pas cette possibilitĂ© pourrait lĂ©gitiment ĂȘtre jugĂ© inconscient. L’intelligence artificielle trouve son origine dĂšs le milieu du XXĂšme siĂšcle et l’explosion des puissances de calcul, la multiplication des volumes de donnĂ©es, l’essor rapide de nouveaux algorithmes ont fait entrer l’intelligence artificielle dans une nouvelle Ăšre qui est la fois une rĂ©volution technologique mais aussi Ă©conomique, sociale et bien Ă©videmment Ă©thique et donc une rĂ©volution politique au sens premier plus plein du terme si j’ose dire. Cette rĂ©volution ne se produira pas dans 50 ou 60 ans, elle est en train de se produire, des nouvelles opportunitĂ©s nous sont offertes, des choix sont dĂ©jĂ  devant nous de poursuivre ou non certains chemins d’innovation, de les encadrer, d’ouvrir ou non certaines possibilitĂ©s qui nous sont offertes. Donc, nous sommes dĂ©jĂ  dans cette nouvelle grammaire que je viens d’évoquer oĂč nous devons articuler la radicalitĂ© de choix et d’innovation profonde technologique, sociale, Ă©conomique et la responsabilitĂ© de choix Ă©thique. C’est pourquoi je veux remercier tout particuliĂšrement CĂ©dric VILLANI d’avoir rendu Ă  ce sujet un rapport extrĂȘmement Ă©clairant Ă  travers les 300 auditions qu’il a un instant rappelĂ©es, les rĂ©flexions prĂ©alables de France IA que je remercie, de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, de la CNIL, et par ce travail Ă  la fois de synthĂšse, d’auditions et d’invention parce que la rĂ©flexion en suppose, il a donnĂ© de l’intelligence artificielle une vision prĂ©cise, dĂ©barrassĂ©e de prĂ©jugĂ©s anxiogĂšnes mais responsable. Dans le dialogue qu’il a su mener dĂšs le dĂ©but avec les ministres, que je remercie non seulement pour leur prĂ©sence mais leur action dĂšs le dĂ©but de ce travail, il a permis de faire Ă©merger ces quelques lignes de force que je veux exposer devant vous aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’avoir une stratĂ©gie pensĂ©e d’en haut si je puis dire, venant d’en haut qui viendrait s’abattre sur ce qu’est l’intelligence artificielle. D’abord ce serait vain de vouloir le faire dans un seul pays et ensuite ce serait contraire Ă  la dynamique mĂȘme de ce qu’est l’intelligence artificielle dont l’une des forces est justement d’avoir donnĂ© le pouvoir aux multiples face Ă  l’un. Il nous faut donc penser la capacitĂ© Ă  en dĂ©finir les rĂšgles et la stratĂ©gie qui suppose un moment de synthĂšse et de dĂ©cision dĂ©mocratique dans ce mouvement perpĂ©tuellement pensĂ© par la multiplicitĂ© des acteurs et cette arborescence permanente qui passe par l’innovation de ce multiple. Autrement dit nous devons tenir d’une seule main - en mĂȘme temps, diraient certains - le progrĂšs technique et le progrĂšs humain, la transformation Ă©conomique et la transformation sociale et rĂ©ussir Ă  faire Ă  que cette utopie promĂ©thĂ©enne ne devienne pas une dystopie. Pour cela il nous faut d’abord ne pas cĂ©der Ă  ce qui a parfois Ă©tĂ© un tropisme europĂ©en et je dirai presque souvent un tropisme français qui est que la conscience parfaite et aigue de tous les effets non souhaitables d’une innovation puissent nous conduire la Ă  refuser de prime abord. Nous avons parfois ce dĂ©faut, nous l’avons eu dans notre vie industrielle ou d’innovation rĂ©cente, il ne faut pas y cĂ©der. Et donc je crois que la premiĂšre chose sur laquelle nous devons nous mettre d’accord cest qu’il ne faut pas avoir peur et refuser le changement. D’abord, parce qu’il est Ă  l’Ɠuvre partout et parce qu’il peut conduire aussi au meilleur et Ă  des innovations qui nous permettront de vivre mieux. Ensuite, il ne faut pour autant, c’est je crois le deuxiĂšme principe que nous devons nous fixer, ĂȘtre naĂŻfs et considĂ©rer que le changement, l’innovation technologique – qui est ce mouvement qu’on n’arrive pas toujours Ă  parfaitement synthĂ©tiser sur le plan conceptuel - portera en lui-mĂȘme les conditions de sa propre rĂ©gulation et donc sa bonne articulation avec le bien commun. Ca n’est pas vrai et nous vivons d’ailleurs dans un monde qui est plein des excĂšs liĂ©s aux externalitĂ©s nĂ©gatives des changements contemporains et Ă  l’incapacitĂ© que les acteurs multiples n’ont eu de penser leur propre rĂ©gulation, de penser si je puis dire le propre inhibiteur Ă  leur action parfois qui permet d’articuler les actions individuelles avec le bien commun. En la matiĂšr,e je ne crois pas totalement Ă  la parfaite composition des intĂ©rĂȘts individuels et Ă  la main invisible. Et donc il ne faut ni avoir peur ni ĂȘtre naĂŻf mais dĂ©finir ce chemin de crĂȘte qui nous permettra d'avoir une stratĂ©gie pour l'intelligence artificielle. Cette stratĂ©gie Ă  mes yeux passe par quatre Ă©lĂ©ments principaux qui procĂšdent largement du travail prĂ©sentĂ© par CĂ©dric VILLANI et de ce qu’ensemble vous avez conçu. Le premier, c’est de nous mettre en situation de construire ou je dirai plutĂŽt de conforter en France et en Europe l'Ă©cosystĂšme de l'intelligence artificielle et, en particulier en ce qui concerne les talents, un vĂ©ritable rĂ©seau de recherche et l'expĂ©rimentation. Le deuxiĂšme axe, c'est justement d'engager une politique rĂ©solue d'ouverture des donnĂ©es afin de favoriser l'Ă©mergence en France de champions de l’intelligence artificielle ou d’encourager leur dĂ©veloppement. Le troisiĂšme axe c’est d’avoir une stratĂ©gie Ă  la fois de financement, de projets -une stratĂ©gie publique française et europĂ©enne qui nous permette dans certains secteurs de dĂ©velopper et d'accĂ©lĂ©rer notre prĂ©sence et de rĂ©ussir pleinement dans la compĂ©tition internationale. De la santĂ© Ă  la mobilitĂ©, j'y reviendrai dans quelques instants. Et, enfin, c'est de penser les termes d'un dĂ©bat politique et Ă©thique que l'intelligence artificielle alimente partout dans le monde mais dont nous devons poser les termes car il nous faut articuler une rĂ©flexion, des rĂšgles et une comprĂ©hension commune. Le premier pilier de cette stratĂ©gie, donc, c'est cet Ă©cosystĂšme d'innovation dont nous avons absolument besoin. Plusieurs grandes disruptions technologiques ont ces derniĂšres annĂ©es en effet façonnĂ© le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, en particulier la disruption numĂ©rique. Parfois la France a tardĂ© et, en la matiĂšre - et je dirai encore plus particuliĂšrement pour l'intelligence artificielle, le retard dans la construction ou le parachĂšvement d'un Ă©cosystĂšme adaptĂ©, c'est la certitude de manquer des opportunitĂ©s et c'est prendre le risque de dĂ©jĂ  perdre une bataille. Donc la capacitĂ© Ă  amĂ©liorer cet Ă©cosystĂšme, ce sont des opportunitĂ©s supplĂ©mentaires et ce sont plus de chances pour notre Ă©cosystĂšme de formation, de recherche et notre Ă©cosystĂšme Ă©conomique de rĂ©ussir. Nous avons des atouts pour rĂ©ussir dans l'intelligence artificielle. Je sais ĂȘtre critique sur notre pays quand il le faut et considĂ©rer en face nos propres handicaps, mais en la matiĂšre nous avons des atouts parce que nous avons d'ores et dĂ©jĂ  des talents, nous avons une excellence de la formation, en sciences de l'informatique, en mathĂ©matiques - notre rapporteur du jour ne dira pas le contraire - et nous avons des talents qui ont essaimĂ© et qui ont les uns et les autres plusieurs sont dans cette salle, en Europe comme au-delĂ  de l'Europe, construit l'excellence en la matiĂšre. Ce sont des chercheurs, des entrepreneurs français qui ont aidĂ© au pilotage automatique de nos avions, aux rĂ©alisations les plus parachevĂ©es des images synthĂ©tiques que nous pouvons voir ou aux thĂ©ories les plus avancĂ©es qui ont permis la technologie des effets spĂ©ciaux. Ces talents nous les avons, cet Ă©cosystĂšme est lĂ . Il a d’ailleurs convaincu certains qui le connaissaient bien de revenir ou d'investir en France ces derniĂšres annĂ©es, je pense en particulier Ă  FACEBOOK, GOOGLE, SAMSUNG, DEEPMIND, je remercie pour leur confiance parce qu'ils ont permis de fertiliser cet Ă©cosystĂšme. C'est Ă  cette excellence que nous devons les annonces d'implantations de ce jour, les centres de recherche de SAMSUNG, FUJITSU, IBM, DEEPMIND venant rejoindre ceux de GOOGLE ou FACEBOOK vont contribuer Ă  crĂ©er en France un maillage de compĂ©tences, de laboratoires, d'expĂ©rimentations au meilleur niveau mondial, ce qui est un atout formidable. Cet atout, c’est l'intelligence française dans ces secteurs qui en est le responsable et c'est la capacitĂ© des dirigeants de laboratoires, d'Ă©coles, d’universitĂ©, d'organismes qui a permis durant ces derniĂšres gĂ©nĂ©rations de le consolider et de ça je vous remercie profondĂ©ment. Maintenant, j’entendais les inquiĂ©tudes exprimĂ©es par certains qui sont dans cette salle avec qui j'ai discutĂ© informellement hier qui est de dire on arrive mĂȘme presque Ă  un point oĂč notre capacitĂ© Ă  former et garder dans cet Ă©cosystĂšme public français les talents est Ă  risque et donc nous devons entendre ce message et prendre nos responsabilitĂ©s pour que cet Ă©cosystĂšme puisse continuer Ă  se dĂ©velopper et accĂ©lĂ©rer sa croissance sans ĂȘtre fragilisĂ©, c’est pourquoi il nous faut prendre quelques dĂ©cisions. La premiĂšre, c’est que nous allons mettre en place un programme national pour l'intelligence artificielle. Il sera coordonnĂ© par INRIA en lien avec les autres organismes de recherche partenaires et les universitĂ©s liĂ©es et il impliquera l'ensemble de la communautĂ© scientifique française. Nous mettrons en place en particulier un rĂ©seau emblĂ©matique de quatre ou cinq instituts dĂ©diĂ©s ancrĂ©s dans des pĂŽles universitaires Ă©maillant le territoire français. Ces pĂŽles existent pour certains d'ores et dĂ©jĂ , nous ne partons pas de rien. Initiative PRAIRIE » Ă  Paris, Ă  Saclay avec l'institut DATA IA et le projet DIGIHALL, et nous allons en dĂ©velopper en partenariat pour avoir justement ce rĂ©seau, cette communautĂ© trĂšs ouverte mais qui aura une interaction permanente et qui permettra d'amplifier, de consolider rapidement d'autres nƓuds du futur rĂ©seau Ă  Toulouse, Ă  Grenoble et dans dautres sites. Ce rĂ©seau connectĂ© Ă  l'Ă©cosystĂšme français de recherche universitaire sera le vaisseau amiral de la recherche publique française en matiĂšre d'intelligence artificielle et un Ă©lĂ©ment essentiel dans la formation de nouveaux talents. Il aura vocation Ă  accueillir des financements privĂ©s - je sais combien la ministre veille justement Ă  ce bon partenariat et Ă  ces Ă©quilibres - et je veux ici saluer les partenaires industriels qui ont d'ores et dĂ©jĂ  souhaitĂ© s'y associer. Ce qui permettra de crĂ©er au-delĂ  de ce qui existe aujourd'hui des chaires d'excellence qui nous permettront aussi de faire venir pour un temps de leur carriĂšre ou de maniĂšre plus stable les meilleurs chercheurs ou chercheurs-entrepreneurs du monde en la matiĂšre pour qu'ils viennent s'installer un temps en France. Je souhaite en particulier que ces projets soient tournĂ©s vers nos partenaires europĂ©ens et en premier lieu vers l'Allemagne, c'est pourquoi une part des financements sera dĂšs l'origine flĂ©chĂ©e vers des projets franco-allemands. Nous devons Ă©galement faire un effort tout particulier sur la formation. Il nous revient en effet de veiller Ă  ce que l'universitĂ© française fournisse Ă  ce domaine de recherche les compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  la croissance de l'Ă©cosystĂšme. Le premier enjeu de l'intelligence artificielle Ă  l'Ă©chelle mondiale ce sera celui des talents, c'est dĂ©jĂ  celui des talents. Nous avons une attractivitĂ© par notre excellence parce que nous sommes moins chers que beaucoup d'autres mais le risque est qu'il y ait un assĂšchement rapide de ce vivier que plusieurs d'entre vous ont pointĂ©. Si notre systĂšme d'enseignement supĂ©rieur ne sait pas former et attirer assez de techniciens, d'ingĂ©nieurs, de docteurs pour alimenter le dĂ©veloppement des laboratoires et des entreprises en France, pour garder aussi ses talents dans la formation des nouvelles gĂ©nĂ©rations , nous ne parviendrons pas Ă  consolider cette conquĂȘte d'un horizon nouveau. C’est pourquoi nous doublerons le nombre d'Ă©tudiants formĂ©s Ă  l'intelligence artificielle, depuis la licence jusqu'au doctorat en passant par les formations professionnelles courtes, et prĂ©voirons les financements qui correspondent Ă  ce doublement. La France, pour tenir son rang, devra Ă©galement rayonner au plan international. Je viens de l'Ă©voquer, c'est la nĂ©cessitĂ© d'avoir des chaires individuelles pour attirer les meilleurs chercheurs. Ce sera, aussi, la mise en place d'une sĂ©rie d'appels Ă  projets sur le mode de ce que nous avons fait avec Make our planet great again » autour de cette initiative consolidĂ©e par le CNRS qui a permis Ă  travers des appels Ă  projets de sĂ©lectionner les meilleurs projets mondiaux et de financer de maniĂšre diffĂ©rentielle les meilleures recherches en la matiĂšre et donc attirer les meilleurs enseignants, enseignants-chercheurs pour une part de leur carriĂšre ou pour une annĂ©e, d’attirer les meilleurs projets de recherche Ă  travers ces sĂ©lections pour faire justement de la France un lieu d'attractivitĂ© et de compĂ©titivitĂ© internationale en la matiĂšre. L’excellence de notre recherche sera le terreau de nos champions industriels futurs. Pour cela, nous devons augmenter drastiquement la porositĂ© entre la recherche publique, indispensable, et le monde industriel - peut-ĂȘtre encore plus dans le domaine de l'intelligence artificielle que dans d'autres, ce que nous avons connu durant les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes d'innovations. Et, c’est pourquoi, nous porterons dans la loi PACTE Ă  venir et que portera le ministre de l'Economie et des Finances une rĂ©forme, travaillĂ©e de prĂšs avec la ministre de la Recherche, qui supprimera le passage obligatoire auprĂšs de la commission de dĂ©ontologie ou qui autorisera un chercheur public Ă  consacrer jusqu'Ă  la moitiĂ© de son temps Ă  une entitĂ© privĂ©e, alors qu'aujourd'hui c'est plafonnĂ© Ă  20 %. Ce qui a conduit, et j'en ai eu la dĂ©monstration ces derniers jours dans les discussions que j'ai pu avoir avec les uns et les autres, beaucoup trop de chercheurs Ă  aller rejoindre des universitĂ©s anglo-saxonnes qui leur permettaient cette souplesse - en m’expliquant que c'Ă©tait prĂ©cisĂ©ment pour cette souplesse qu'ils faisaient un tel choix. C’est dans cette fertilisation croisĂ©e que nous construirons un vĂ©ritable Ă©cosystĂšme de recherche et c'est parce que nous arriverons Ă  construire ce va-et-vient, parce que nous crĂ©erons aussi un Ă©cosystĂšme oĂč les entrepreneurs se considĂšreront comme toujours liĂ©s Ă  l'universitĂ© et Ă  l'organisme de recherche - parce qu'ils sont un peu les dĂ©biteurs moraux si je puis dire ou parce qu’on leur permet cette souplesse - que nous serons sĂ»rs que nos organismes de recherche, que notre formation garde cette excellence et cette capacitĂ© d'attraction. Je souhaite Ă©galement, et c'est absolument clĂ© pour que cet Ă©cosystĂšme de l'intelligence artificielle soit pleinement adaptĂ© Ă  nos dĂ©fis contemporains, qu'on donne plus de place Ă  l'expĂ©rimentation. Vous l'avez rappelĂ©, Monsieur le DĂ©putĂ©, et je le dis ici trĂšs clairement, nous avons besoin aujourd'hui d'amĂ©liorer notre rapiditĂ© dans les dĂ©lais, les autorisations en matiĂšre d'expĂ©rimentation si nous voulons dĂ©velopper jusqu'au bout nos propres innovations ou les favoriser. Le temps aujourd’hui nĂ©cessaire pour tester une innovation en France, qu’il s’agisse d’un algorithme et de ses effets finaux sur tel ou tel dĂ©bouchĂ©, ou d’un mĂ©dicament, il n’est pas toujours et tout Ă  fait celui d’une Ă©conomie d’innovation. Je sais combien la ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© est Ă©galement attachĂ©e Ă  ce sujet. Je souhaite donc que nous puissions, Ă  court terme, relancer d’ici l’étĂ© un appel Ă  expĂ©rimentation, afin d’introduire par amendements dans la loi Pacte des modifications lĂ©gislatives autorisant les expĂ©rimentations les plus significatives. Je souhaite donc que, dans chaque secteur liĂ© Ă  l’intelligence artificielle, si des Ă©volutions, des amĂ©liorations des dispositifs d’expĂ©rimentation sont souhaitĂ©es et relĂšvent de dispositions lĂ©gislatives, nous puissions les examiner pour les modifier Ă  l’étĂ©, comme nous allons le faire sur certains secteurs sur lesquels je reviendrai dans quelques instants. Au-delĂ , nous rĂ©formerons fondamentalement le programme France ExpĂ©rimentation – Monsieur le SecrĂ©taire d’Etat au NumĂ©rique – qui doit devenir Ă  la fois permanent et ancrĂ© dans les missions de chaque ministĂšre. Cette capacitĂ© justement Ă  diffuser l’expĂ©rimentation, l’innovation au cƓur mĂȘme de l’action de l’Etat est un Ă©lĂ©ment essentiel pour rĂ©ussir ce pari de l’intelligence artificielle, qui est d’abord et avant tout, un pari sur l’intelligence humaine, la capacitĂ© Ă  former, Ă  faire de la Recherche, Ă  aller plus vite fans celle-ci, Ă  pouvoir expĂ©rimenter beaucoup plus rapidement. C’est en crĂ©ant cette matrice puissante que nous serons en mesure d’entrer dans la compĂ©tition mondiale oĂč les Anglo-Saxons et les Chinois ont dĂ©jĂ  investi massivement. Cette avance n’est en rien une fatalitĂ© si nous arrivons Ă  dĂ©velopper cet Ă©cosystĂšme en France comme en Europe, et c’est ce mĂȘme combat de transformation de cet Ă©cosystĂšme que je souhaite mener dans le cadre du prochain budget, comme dans le cadre des discussions en cours au niveau europĂ©en. Le deuxiĂšme chantier qui doit ĂȘtre le nĂŽtre, c’est celui des donnĂ©es. Vous en avez rappelĂ© toute l’importance Ă  l’instant, le commissaire aussi, et c’est un atout de la France. Nous avons des bases de donnĂ©es centralisĂ©es massives, qui nous offrent l’opportunitĂ© de nous positionner Ă  la pointe de l’intelligence artificielle dans certains secteurs. Beaucoup reprochent parfois Ă  la France d’ĂȘtre un Etat jacobin, cela a des avantages, c’est que c’est organisĂ©, c’est structurĂ© et, dans ces moments-lĂ , cela peut ĂȘtre une chance. Il faut donc savoir l’utiliser. Pour permettre que soient exploitĂ©es au mieux les donnĂ©es, nous allons mĂ©thodiquement mais rĂ©solument procĂ©der Ă  une ouverture proactive de nos donnĂ©es. Cela passe d’abord et avant tout par l’ouverture des donnĂ©es publiques. Nous continuerons de renforcer et d’élargir le service public de la donnĂ©e, c'est-Ă -dire la liste des bases publiques ouvertes et maintenues avec un trĂšs haut niveau de qualitĂ©, de fraĂźcheur de la donnĂ©e et de disponibilitĂ© des services. Les lois sont passĂ©es dans le quinquennat prĂ©cĂ©dent qui ont dĂ©fini le cadre ; il faut maintenant passer aux travaux pratiques, et le secrĂ©taire d’Etat, dans les prochains mois, continuera, en lien avec chacun des dĂ©partements ministĂ©riels, Ă  ouvrir justement ces donnĂ©es publiques et Ă  en dĂ©finir le cadre explicite. Nous ouvrirons Ă©galement les donnĂ©es financĂ©es sur fonds publics. En particulier les donnĂ©es de santĂ©, mais aussi les donnĂ©es des opĂ©rateurs de transport, Ă  des fins de Recherche et d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, ou encore par dĂ©faut les donnĂ©es issues des projets de Recherche, financĂ©s par l’Etat, par exemple dans la cadre du plan Open Science », portĂ© par la ministre FrĂ©dĂ©rique VIDAL. C’est lĂ  aussi une maniĂšre, sur la base de donnĂ©es qui sont consolidĂ©es par des programmes financĂ©s par le public, de crĂ©er un cadre qui permet une accĂ©lĂ©ration, justement, de nos innovations et de l’avancĂ©e en matiĂšre d’intelligence artificielle. Enfin, nous faciliterons la crĂ©ation de plates-formes de partage de donnĂ©es entre acteurs publics et privĂ©s, avec une logique sectorielle. Il faut en effet que les acteurs Ă©conomiques eux-mĂȘmes aillent plus loin dans leur pratique de partage et de valorisation de leurs donnĂ©es. A l’image des rĂ©seaux, la valeur des jeux de donnĂ©es croĂźt plus que proportionnellement, on le sait, Ă  leur taille ; il faut donc qu’on arrive Ă  convaincre et Ă  crĂ©er le cadre dans plusieurs secteurs d’ouvrir les donnĂ©es entre les acteurs qui peuvent ĂȘtre en compĂ©tition, mais dont la coopĂ©ration en matiĂšre d’ouverture peut permettre des innovations, une amĂ©lioration de leur productivitĂ©, de leur business models », des innovations profondĂ©ment radicales, s’ils acceptent d’avoir une logique coopĂ©rative sur la base de ces plates-formes. En matiĂšre agricole par exemple, pour ne prendre qu’un secteur trĂšs concret, nous pouvons faire beaucoup mieux, avoir des innovations, on le sait, de rupture, on a commencĂ© Ă  le faire dans certains sous-secteurs si nous arrivons Ă  ouvrir les donnĂ©es entre des PME qui sont aujourd’hui dissĂ©minĂ©es, Ă  partager la donnĂ©e, Ă  mieux modĂ©liser et Ă  faire fonctionner des modĂšles d’intelligence artificielle qui permettront d’aller beaucoup plus loin et de faire mieux. Nous ferons donc Ɠuvre de pĂ©dagogie et de soutien Ă  toutes les initiatives privĂ©es d’ouverture et d’échange pour que naissent, dans tous les secteurs, une Ă©conomie ouverte de la Data. Du secteur bancaire, pour les donnĂ©es de transaction, Ă  l’agriculture, pour l’efficacitĂ© des pesticides, en passant par les donnĂ©es de tests de vĂ©hicules autonomes, c’est Ă  une mobilisation gĂ©nĂ©rale autour de la donnĂ©e que j’appelle aujourd’hui. Ce travail sera accompagnĂ© aussi par cette culture de l’ouverture, la promotion des logiciels libres, partout oĂč nous pouvons dĂ©velopper ces derniers. CorrĂ©lativement, je souhaite enfin que nous puissions ouvrir une rĂ©flexion Ă  l’échelle europĂ©enne sur l’accĂšs, Ă  des fins d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, aux bases massives de donnĂ©es privĂ©es, notamment cette des trĂšs grands acteurs qui se trouvent en monopole de fait sur la collecte de certaines catĂ©gories de donnĂ©es. Parce que c’est une rente de situation que nous avons consolidĂ©e dans certains secteurs qui crĂ©e une rente au carrĂ© » si je puis dire, de consolidation des donnĂ©es, et il nous faut pouvoir l’ouvrir, parce que ces donnĂ©es ont une part de biens collectifs dont il faut que, Ă  la fois la Recherche mais l’ensemble des consĂ©quences et des innovations subsĂ©quentes puissent ĂȘtre partagĂ©es par l’ensemble de la population europĂ©enne. Cette politique d’ouverture des donnĂ©es est Ă©videmment inconcevable sans un cadre europĂ©en protĂ©geant les donnĂ©es personnelles et permettant la pleine valorisation de ces donnĂ©es Ă  l’échelle europĂ©enne et pour l’espace europĂ©en. Les dĂ©boires rĂ©cents de plusieurs rĂ©seaux sociaux ont montrĂ© combien l’opinion publique et les usagers deviennent sensibles Ă  l’utilisation qui est faite de leurs donnĂ©es personnelles. C’est absolument lĂ©gitime. Parce que nous sommes Ă  un moment de changement – il s’agit ici de ne stigmatiser ou de ne juger personne – mais on voit bien que, y compris dans les sociĂ©tĂ©s qui sont attachĂ©es avant tout Ă  la libertĂ© et qui peuvent accepter des choses que des prĂ©fĂ©rences collectives europĂ©ennes auraient refusĂ©es depuis longtemps, y compris dans ces sociĂ©tĂ©s-lĂ , le rapport Ă  la protection des donnĂ©es individuelles, au secret, est en train de se poser. Donc, en mĂȘme temps que nous ouvrons les donnĂ©es dans le cadre que j’évoquais, nous avons besoin d’en penser le cadre. Un des dĂ©fis de l’intelligence artificielle est prĂ©cisĂ©ment d’abord et avant tout de ne pas confondre l’usage de donnĂ©es agrĂ©gĂ©es et l’intrusion dans les donnĂ©es personnelles. Cela suppose une rĂ©glementation trĂšs prĂ©cise qui, sans empĂȘcher les Ă©volutions scientifiques – nous l’avons vu ce matin en matiĂšre mĂ©dicale, on peut avoir Ă©normĂ©ment de donnĂ©es utiles sur le plan mĂ©dical –prĂ©serve l’anonymat et ce qui relĂšve du secret de l’individu. Ce qui peut donner le meilleur, sur le plan d’une innovation mĂ©dicale qu’on a vu ce matin, peut donner le pire si l’anonymat n'est pas prĂ©servĂ©, et ça devient un instrument de sĂ©lection, des contrats d’assurance aujourd’hui, de l’accĂšs Ă  l’éducation ou Ă  l’emploi demain ! Et donc ce cadre-lĂ , nous devons le penser au niveau europĂ©en. Le rĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es, qui entrera en vigueur en mai prochain, que vous avez Ă©voquĂ©, Monsieur le Commissaire, correspond Ă  cette prĂ©occupation. Et je veux ici saluer en effet l’immense travail qui a Ă©tĂ© fait. Mais nous devons aller plus loin. Parce que nous jouons lĂ  une grande part de l’avenir mĂȘme de l’intelligence artificielle. Au bout du bout, c’est du contrĂŽle de notre propre vie, de nos choix implicites et explicites que nous parlons. Et je le dis ici, la voix europĂ©enne qui postule que chacun doit pouvoir rester maĂźtre de ses donnĂ©es est la bonne, est la seule qui puisse rendre acceptable pour nos concitoyens un dĂ©veloppement rĂ©el de l’intelligence artificielle. C’est dans ce cadre que nous devons construire les prochaines Ă©tapes d’une rĂ©glementation qui permettra d’ouvrir, en assurant la protection de chacun individu, la maĂźtrise des donnĂ©es. Et aprĂšs, ce sera un sujet au dĂ©tail, innovation par innovation, pratique par pratique pour que cet usage soit sincĂšre, et permette Ă  l’ensemble des industriels, des innovateurs de se dĂ©velopper pleinement dans un cadre qui est transparent, loyal pour chaque citoyen. Mais nous devons aussi construire, en mĂȘme temps que nous ouvrons justement ces donnĂ©es, le cadre d’une souverainetĂ© europĂ©enne. OĂč seront processĂ©es » ces donnĂ©es ? Qui sont les acteurs qui les utiliseront ? Est-ce que la rĂ©glementation Ă  laquelle ils se rĂ©fĂšrent sera une rĂ©glementation sur laquelle nous avons pris le pas ? Ce sont des vrais sujets qui vont se poser, qui se posent d’ores et dĂ©jĂ  aujourd’hui. Et au cƓur desquels se pose la construction d’une souverainetĂ© numĂ©rique europĂ©enne. C’est cela, la clĂ©. En matiĂšre de fiscalitĂ©, en matiĂšre de rĂ©gulation, en matiĂšre de droit, et donc en matiĂšre d’acteurs, alors mĂȘme que la Recherche est toujours mondiale et parfaitement immĂ©diate, ses traductions Ă©conomiques et financiĂšres impliquent toujours de revenir Ă  un moment donnĂ© Ă  une forme de territorialisation. Et c’est cela ce que nous sommes en train, sans d’ailleurs nous le dire et sans avoir suffisamment tirĂ© une pensĂ©e holistique en la matiĂšre, nous devons rĂ©agrĂ©ger aujourd’hui. Nous l’abordons de maniĂšre spĂ©cifique Ă  chaque fois, selon qu’on parle de la fiscalitĂ© des GAFA, comme on dit, ou de la rĂ©gulation des donnĂ©es individuelles ou de telle autre ou telle autre. Mais le vrai cadre est plus large ! C’est que des acteurs mondiaux ont Ă©mergĂ© parce que leur business Ă©tait mondial. Et il est mondial. Mais les consĂ©quences restent nationales ou europĂ©ennes, pour ce qui nous concerne. Et donc le cadre doit aussi pouvoir ĂȘtre national, europĂ©en ! Et la rĂ©gulation qu’on y met, en particulier sur les donnĂ©es, doit pouvoir ĂȘtre nationale et europĂ©enne. Et, donc, c'est cela qu’il nous faut inventer dans les prochains mois et prochaines annĂ©es, et vous voyez en ce titre que la stratĂ©gie que je prĂ©sente aujourd’hui a l’humilitĂ© de souligner elle-mĂȘme qu’elle a une part d’inachevĂ©, parce que la France ne peut seule poursuivre ce chemin ; mais je veux dire quel est l’esprit que je poursuivrai dans les dĂ©bats europĂ©ens. Si je ne devais illustrer qu’un atout sectoriel de la France en matiĂšre de donnĂ©es, et donc d’intelligence artificielle, ce serait justement celui de la santĂ©. Dans le domaine de la santĂ©, nous savons que le diagnostic mĂ©dical, les protocoles de soin, la mĂ©decine prĂ©dictive et prĂ©ventive sont en train de vivre des Ă©volutions absolument radicales. Nous sommes en train, grĂące Ă  l’intelligence artificielle, d’aller vers des innovations qui permettront en effet de prĂ©venir des pathologies, et donc d’en rĂ©duire le coĂ»t complet de maniĂšre drastique, qui vont aller vers de la mĂ©decine individuelle qui permettra lĂ  aussi de rĂ©duire les coĂ»ts, d'amĂ©liorer notre condition de vie, notre longĂ©vitĂ©, et la qualitĂ© de la vie ! Donc, cette transformation est absolument radicale et elle va toucher tous les secteurs de la mĂ©decine. Et les exemples sont trop nombreux pour ĂȘtre citĂ©s. Nous en avons vu ce matin Ă  l'institut Curie quelques-uns, de la dĂ©tection prĂ©coce de tumeur Ă  la prĂ©vention des rĂ©cidives, la thĂ©rapie gĂ©nique ou l'immunothĂ©rapie, de l'identification des pathologies jusque-lĂ  considĂ©rĂ©es comme indĂ©tectables, Ă  la dĂ©couverte de fonctionnements molĂ©culaires inconnus, l'intelligence artificielle ne vient pas se substituer Ă  toutes les innovations faites dans chacun de ces domaines, mais elle permet des sauts radicaux et elle permet trĂšs clairement d'aller dans la direction de l'individualisation et d’une mĂ©decine plus prĂ©dictive, comme je l'Ă©voquais. Elle est donc capable d'apporter des usages thĂ©rapeutiques et des bien-ĂȘtre au patient, fondamentaux. Comme je l'Ă©voquais, en la matiĂšre, nous avons un vĂ©ritable avantage, c'est que nous possĂ©dons un systĂšme de santĂ©, Madame la Ministre, trĂšs centralisĂ©, avec des bases de donnĂ©es d'une richesse exceptionnelle, notamment celle de l'Assurance-maladie et des hĂŽpitaux. Elles sont parmi les plus importantes au monde et mettent Ă  notre portĂ©e des dĂ©couvertes scientifiques majeures. Nous l'avons vu ce matin Ă  l'institut Curie. D'ores et dĂ©jĂ , l'intelligence artificielle permet de mieux dĂ©celer des pathologies, de mieux traiter, nous l'avons vu, telle ou telle tumeur, de mieux dĂ©celer des arythmies cardiaques, d'assister de maniĂšre profonde des radiologues dans leurs travaux et de rĂ©duire les erreurs mĂ©dicales profondĂ©ment humaines qui, certes, sont trĂšs minoritaires mais existent encore. L'intelligence artificielle ne se substituera pas, ni aux mĂ©decins, ni aux chercheurs, mais elle permet ce passage Ă  l'Ă©chelle. C'est pourquoi nous devons tirer pleinement partie de notre avance en la matiĂšre. C'est pourquoi je veux que nous allions encore plus loin, afin de tirer tout le parti possible des donnĂ©es Ă  la disposition de la Recherche. Nous avons créé, en 2017, l'Institut National des DonnĂ©es de SantĂ©, qui gĂšre l'accĂšs Ă  la base de donnĂ©es de l'Assurance-maladie dans des conditions trĂšs protectrices pour l'anonymat et la sĂ©curitĂ© des donnĂ©es des patients. Et qui est totalement en conformitĂ© avec l'esprit que je viens d'Ă©voquer Je souhaite que nous puissions crĂ©er, sur cette base, un vĂ©ritable hub des donnĂ©es de santĂ©, structure partenariale entre producteurs et utilisateurs des donnĂ©es, qui pilotera l'enrichissement continu mais aussi la valorisation du systĂšme national de donnĂ©es de santĂ©, pour y inclure, Ă  terme, l'ensemble des donnĂ©es remboursĂ©es par l'Assurance-maladie, en ajoutant les donnĂ©es cliniques des hĂŽpitaux, les donnĂ©es de la mĂ©decine de ville, ainsi que les donnĂ©es de grande qualitĂ©, scientifique et mĂ©dicale, créées dans le cadre de cohortes nationales. Ce hub des donnĂ©es de santĂ© nous permettra, dans un cadre parfaitement sĂ©curisĂ©, garantissant l'anonymat et le respect de chaque individu d'avoir un espace de travail pour l'intelligence artificielle qui permettra d'accĂ©lĂ©rer les innovations que j'Ă©voquais il y a un instant. L'ensemble des organismes de Recherche français y auront leur part. J'Ă©voquais tout Ă  l'heure l’INRIA, le CNRS, il est Ă©vident que l'INSERM aura une part essentielle dans ce travail, et l'Institut National des DonnĂ©es de SantĂ© continuera d'ĂȘtre le garant du respect des rĂšgles d'accĂšs aux donnĂ©es de santĂ©, parce que ces progrĂšs n'auront pas lieu si nous ne sommes pas capables de garantir aux Français la confidentialitĂ© complĂšte de leurs donnĂ©es individuelles. En chaĂźnant et en enrichissant les informations, en travaillant sur de trĂšs larges volumes de donnĂ©es, en accĂ©lĂ©rant leur ouverture Ă  des fins de Recherche, j'en suis convaincu, nous inventerons la mĂ©decine de demain, ici en France. Et je souhaite, Ă  cet Ă©gard, que l'infrastructure que nous mettrons en place soit en mesure de garantir Ă  notre pays un juste retour Ă©conomique et industriel, comme je l’évoquais, et ça relĂšve de cette souverainetĂ© que je mentionnais tout Ă  l'heure, et il est important aussi que dans les critĂšres d'ouverture, nous ayons la possibilitĂ© d'avoir les innovations qui se dĂ©ploient en France et en Europe sur le plan industriel, d'avoir aussi la crĂ©ation de valeurs qui se fait lĂ  ; sinon, il y aurait une aberration Ă  dire Ă  nos concitoyens nous avons une ressource formidable, elle va aider la Recherche », trĂšs bien, mais elle va permettre de dĂ©velopper des acteurs extraordinaires qui vont crĂ©er des emplois, mais essentiellement Ă  l'autre bout du monde ». Il faut que lĂ , nous ayons un principe de rĂ©alitĂ© aussi, et c'est l'approche de souverainetĂ© que j'Ă©voquais, sur le plan Ă©conomique, social qui est indispensable. Ce dĂ©fi est donc Ă  notre portĂ©e et je souhaite trĂšs profondĂ©ment que nous puissions le conduire dans les prochains mois. Nous sommes en effet Ă  l'aube d'Ă©volutions profondes, et nous voyons que la dimension technologique doit ĂȘtre soutenue par un cadre rĂ©glementaire incitatif adaptĂ©. Ce qui confĂšre au gouvernement, Ă©videmment, un rĂŽle accru dans ces rĂ©volutions technologiques, et je suis, Ă  ce titre, dĂ©terminĂ© Ă  ne pas freiner ces progrĂšs scientifiques par une anticipation et une adaptation insuffisantes de la rĂ©glementation et de la rĂ©gulation. C'est le pire des risques. Et donc au contraire, je souhaite que l'Etat puisse intervenir, en soutien rĂ©solu aux acteurs de cette transformation, mais en en pensant le cadre, en le concevant et en organisant – j'y reviendrai dans quelques instants – les conditions d'un dĂ©bat en permanence transparent et dĂ©mocratique sur toutes les consĂ©quences qui en dĂ©coulent. Donc, nous allons Ă  la fois ouvrir nos donnĂ©es et les diffĂ©rents secteurs Ă  l'intelligence artificielle, et nous allons ouvrir notre sociĂ©tĂ© – qui adore cela – Ă  toutes les controverses liĂ©es Ă  l'intelligence artificielle. Le troisiĂšme pilier de notre action, c'est Ă©videmment le cadre rĂ©glementaire et financier, national et europĂ©en. Le cadre rĂ©glementaire d'abord, c'est que, au-delĂ  de, justement ces ouvertures de donnĂ©es, il nous faut absolument crĂ©er les conditions d'Ă©mergence de ces plates-formes transverses ; j'Ă©voquais la santĂ© Ă  l'instant, c'est aussi le cas de l'Ă©nergie, de la dĂ©fense, des mobilitĂ©s de la finance, de l'aĂ©ronautique. LĂ  aussi, il nous faudra adapter le cadre rĂ©glementaire en France, comme au niveau de l'Union europĂ©enne pour permettre l'Ă©mergence de ces plates-formes et accĂ©lĂ©rer justement leur dĂ©veloppement, tout en pensant les rĂšgles et leur rĂ©gulation. A ce titre, je veux prendre un exemple, expliquer en quoi l'Etat peut justement sur ce cadre rĂ©gulatoire, pleinement accompagner l’innovation. C'est l'exemple de la voiture autonome. Il faut reconnaĂźtre que, jusqu'alors, la France avait collectivement peinĂ© Ă  se positionner parmi les leaders en matiĂšre d'expĂ©rimentation et de dĂ©veloppement de la voiture autonome, et je considĂšre que c'est une bataille essentielle de combler ce retard. La France est une grande nation automobile, nous y avons notre rĂŽle historique. Nous avons perdu d'ailleurs largement, au profit de notre voisin allemand qui, au tournant des annĂ©es 1980, a fait des choix technologiques et de positionnement de gammes plus pertinents que nous, ce leadership. Nous pouvons le retrouver par le vĂ©hicule autonome et la capacitĂ© Ă  en penser justement le cadre ; parce que la valeur va se redĂ©ployer diffĂ©remment ! Elle va se dĂ©ployer de la voiture elle-mĂȘme et de la partie mĂ©canique, vers la partie logicielle et l'intelligence des mobilitĂ©s. C'est pourquoi nous publierons, courant avril, notre stratĂ©gie française pour le vĂ©hicule autonome, portĂ© par Anne-Marie IDRAC, que je remercie, avec l'ambition de positionner la France Ă  la pointe de l'expĂ©rimentation et de l’industrialisation du vĂ©hicule autonome. DĂšs le dĂ©but de l'annĂ©e prochaine, nous disposerons du cadre lĂ©gislatif autorisant les expĂ©rimentations de niveau 4 qui sera inclus dans la loi Pacte. D'ici 2022, un cadre de rĂ©gulation permettant la circulation des vĂ©hicules autonomes sera mis en place. En bout de chaĂźne, j'ai la volontĂ© de poser au plus vite le cadre d'homologation des vĂ©hicules autonomes, en mobilisant Ă  la fois la puissance publique et le secteur privĂ©. Parce que prĂ©cisĂ©ment, ce mouvement des vĂ©hicules autonomes exige une courbe d'apprentissage, nous financerons un programme national d'expĂ©rimentation en impliquant les territoires, les constructeurs et les Ă©quipementiers. Et donc nous aurons trĂšs rapidement des expĂ©rimentations sur des territoires, qui seront volontaires, en en dĂ©finissant le cadre juridique d'exception, et je souhaite que nous puissions mettre autour de la table l’ensemble de ces acteurs nationaux pour travailler sur des sujets que sont, justement, les bases de donnĂ©es de tests, la cartographie. Nous avons, en la matiĂšre, une stratĂ©gie française qui va donc se dĂ©ployer, mais qui doit trĂšs rapidement devenir une stratĂ©gie franco-allemande et une stratĂ©gie europĂ©enne. Et lĂ -dessus, le choix, il est dans la main de nos pays. Si nous faisons comme nous avons fait il y a vingt ans, la France et l'Allemagne se diviseront et elles se battront en Europe pour pousser des standards divergents. Les gagnants seront chinois et amĂ©ricains, et dans l'intelligence artificielle, il ne faut pas ĂȘtre grand clerc pour le savoir. Soit nous dĂ©cidons ensemble – ce qui sera mon souhait – de pousser des standards communs et de dĂ©finir ensemble des standards, des acteurs communs pour dĂ©finir une vraie cartographie, pour dĂ©finir les vraies rĂšgles et la vraie crĂ©ation de valeur. En tout cas c'est, moi, ce que je proposerai de maniĂšre rĂ©solue. Au niveau europĂ©en, ce sont ces rĂšgles nouvelles qu'il nous faut crĂ©er et ce cadre de dĂ©ploiement, c'est pour moi au cƓur de cette stratĂ©gie numĂ©rique que nous devons avoir, qui ne doit pas se contenter simplement d'une ouverture de nos frontiĂšres et de la crĂ©ation d'un marchĂ© domestique Ă  27, mais bien de la dĂ©finition de standards communs Ă  27, et de la capacitĂ© Ă  crĂ©er la normalisation europĂ©enne qui nous convient ! Parce que c'est le seul moyen de dĂ©finir vraiment nos choix collectifs. Nous l’avons fait, dans d'autres moments de notre histoire, il faut le faire aujourd'hui ! Sinon nous subirons soit les choix collectifs faits par des acteurs privĂ©s, dominants – et c'est tout leur mĂ©rite – outre-Atlantique ; soit par des acteurs publics dominants asiatiques, qui sont en train de s'organiser pour le faire. Et donc, si nous voulons garder l'Ă©quilibre europĂ©en et la capacitĂ© Ă  rĂ©guler qui est la nĂŽtre, il faut absolument construire ce cadre de rĂ©gulation. En matiĂšre de financement, nous devons aussi avoir une approche volontariste. L'intelligence artificielle sera le premier champ d'application du Fonds pour l'Innovation et l'Industrie de 10 milliards d'euros, mis en place en dĂ©but d'annĂ©e. Sur les revenus de ce Fonds, copilotĂ© par le ministre de l'Economie et des Finances, et la ministre de l'Enseignement supĂ©rieur, de la Recherche et de l'Innovation, nous isolerons dĂšs les prochains mois, 100 millions d'euros destinĂ©s Ă  l'amorçage et la croissance de nos start-up en intelligence artificielle. Au-delĂ , il consacrera 70 millions d'euros par an, via la Banque Publique d'Investissement, Ă  l'Ă©mergence de start-up dites deep technology » dans notre pays. Des financements du Programme d'investissement d'avenir et du Fonds pour l’Innovation et l’indusitre, Ă  hauteur de 400 millions d'euros, seront consacrĂ©s au financement des dĂ©fis d'innovation, Ă  la fois amont et aval, ou Ă  des projets industriels dĂ©diĂ©s Ă  l'intelligence artificielle. Au total, ce sera un effort dĂ©diĂ© de 1,5 milliard d'euros d’argent public, entraĂźnant directement plus de 500 millions d'euros d'investissements privĂ©s supplĂ©mentaires, qui sera mis en Ɠuvre pour accompagner l'Ă©mergence de ce grand pĂŽle mondial de l'intelligence artificielle. La clĂ©, au-delĂ  de ces choix assumĂ©s de politiques publiques, c'est Ă©videmment que ces choix et que la visibilitĂ© soient donnĂ©s trĂšs tĂŽt Ă  la Recherche publique et partenariale, qu'elle puisse ainsi dĂ©clencher les choix de Recherche collaborative et d'investissements privĂ©s, pour avoir l'effet de dĂ©multiplication, derriĂšre ces investissements et ces choix publics. J'ajoute Ă  cet effort prĂšs de 800 millions d'euros que l'Etat investira d'ici 2024 dans la nanoĂ©lectronique, ingrĂ©dient essentiel au dĂ©veloppement de l'intelligence artificielle ; je sais combien plusieurs dans cette salle sont attachĂ©s Ă  cet Ă©cosystĂšme. Au-delĂ  de ces choix français, c'est le prochain cadre financier europĂ©en qui devra porter cette ambition de l'intelligence artificielle, et Monsieur le Commissaire, vous savez que la France sera en soutien de vos propositions. Je considĂšre que nous avons besoin d'un budget europĂ©en qui prĂ©serve toute l'ambition de ces politiques historiques, qu'il s'agisse de la PAC ou des fonds structurels, mais qui porte une ambition nouvelle en particulier en matiĂšre d'innovation et d'innovation de rupture. C’est pourquoi j’ai, dĂšs le discours prononcĂ© Ă  la Sorbonne, proposĂ© que nous mettions en place une DARPA ou l’équivalent d’une DARPA europĂ©enne et que j’ai soutenu le rapport que vous avez prĂ©sentĂ© il y a quelques mois maintenant, en dĂ©but d’annĂ©e, qui propose justement des financements de l’innovation de rupture au niveau europĂ©en, la simplification des programmes de recherche europĂ©ens en termes administratifs. Autant de mesures en termes d’ambition, d’organisation que la France soutiendra pleinement parce qu’ils sont la condition de possibilitĂ© de l’émergence de cet Ă©cosystĂšme et de la rĂ©ussite de ces transformations que j’évoquais. Au-delĂ  de cela, Ă©videmment, l’Etat dĂ©finit le cadre rĂ©glementaire, finance, et l’Europe avec lui. L’Etat doit lui-mĂȘme s’adapter dans son organisation, dans ses politiques publiques pour tirer parti de ce que l’intelligence artificielle prĂ©sente et propose en termes d’éducation, de formation, de politique de l’emploi. La rĂ©volution devant laquelle nous sommes, c’est celle qui va permettre, par l’intelligence artificielle, par des modĂšles plus prĂ©dictifs, d’amĂ©liorer le rapprochement entre l’offre et la demande, d’amĂ©liorer le systĂšme de formation et l’adaptation de celui-ci, d’individualiser la capacitĂ© Ă  former et donc de permettre, par nos politiques publiques, de rĂ©gler une partie des externalitĂ©s nĂ©gatives des disruptions technologiques et c’est cela dont nous avons besoin. Si nous voulons convaincre nos concitoyens que ces disruptions technologiques ne sont pas vecteur que d’un changement nĂ©gatif et ne doivent pas nourrir que la peur, nous devons rĂ©ussir Ă  montrer par ces mĂȘmes innovations qu’elles gĂ©nĂšrent un bien-ĂȘtre pour eux quant Ă  ces problĂšmes qu’elles ont engendrĂ©s. Aussi longtemps que nous ne verrons que les innovations technologiques qui dĂ©truisent des emplois dans les secteurs traditionnels localisĂ©s sur le terrain, ce sera une source d’effroi. Si nous arrivons, par l’intelligence artificielle et avec ces mĂȘmes acteurs et les start-up qui en Ă©mergent, Ă  montrer que nous savons trĂšs rapidement prĂ©voir les destructions d’emplois Ă  venir dans telle ou telle rĂ©gion, mais aussi celles qui vont Ă©merger compte tenu des qualitĂ©s et des qualifications prĂ©sentes dans cette rĂ©gion, et rĂ©orienter notre systĂšme de formation et de formation continue, individualiser la formation pour permettre de retourner vers l’emploi – dispositifs qui existent d’ores et dĂ©jĂ  technologiquement, il faut les dĂ©ployer et les traduire dans nos politiques publiques –, nous changerons totalement le regard sur ces innovations, nous changerons totalement le rapport, la relation, l’expĂ©rience qui est faite par nos concitoyens avec l’intelligence artificielle. Donc, c’est aussi cela le dĂ©fi qui est posĂ© Ă  l’Etat et qui est absolument indispensable dans les domaines que je viens d’évoquer et c’est cette dynamique que nous continuerons Ă  dĂ©cliner et que le secrĂ©taire d’Etat, Mounir MAHJOUBI, justement, prĂ©cisera avec une mobilisation nationale et une stratĂ©gie justement politique publique par politique publique pour en tirer toutes les consĂ©quences. Enfin le quatriĂšme pilier de cette stratĂ©gie, c’est Ă©videmment de dĂ©finir les enjeux Ă©thiques et politiques de l’intelligence artificielle. J’ai amplement parlĂ© des innovations formidables que promet l’intelligence artificielle, du soutien massif que la France et, j’espĂšre, l’Europe, seront rĂ©solues Ă  lui apporter et Ă  quel point c’est un enjeu Ă©conomique, scientifique, social essentiel. Mais une intelligence artificielle n’est rien d’autre que le projet qu’elle sert, dans les conditions dĂ©finies par ceux qui l’ont programmĂ©e, sur la base des donnĂ©es qui lui ont Ă©tĂ© fournies et ces trois conditions dessinent, by design, si j’osais devant vous, le modĂšle d’intelligence artificielle que nous voulons voir exister ou plutĂŽt et beaucoup plus simplement celle du modĂšle de sociĂ©tĂ© que nous voulons. Et en la matiĂšre, rien ne serait pire que de laisser ces choix Ă  des entreprises privĂ©es ou Ă  des systĂšmes autocratiques. Et donc, quand on parle d’éthique et de choix politique sur l’intelligence artificielle, c’est justement de considĂ©rer qu’il y a un implicite derriĂšre cette aventure qui est la nĂ©cessitĂ© de procĂ©der Ă  des choix profonds. Comme je l’évoquais avec quelques-uns d’entre vous hier, nous avons Ă  mes yeux trois dĂ©fis qui sont extrĂȘmement classiques lorsque des innovations de ce type apparaissent ou des grandes rĂ©volutions adviennent nous avons un choix en termes de conflit entre les valeurs et la technique, nous avons une tension Ă©thique sur le plan gĂ©ographique et nous avons une tension temporelle. Nous nous retrouvons dans un systĂšme et une grammaire qui nous sont familiers Ă  ce titre et c’est cela qu’il nous faut penser. Le choix entre valeur et technique, c’est qu’aussi longtemps que la technique sert le bien commun, il y a peu de conflits. Les innovations de santĂ© que j’évoquais, une start-up qui va permettre cette mĂ©decine prĂ©dictive individuelle, il n’y aura pas de sujet. La tension Ă©thique et le rapport Ă  nos valeurs adviennent le jour oĂč les acteurs qui l’utilisent ne respectent pas les valeurs collectives ou les prĂ©fĂ©rences collectives qui sont les nĂŽtres. Et donc, permettre Ă  une start-up d’utiliser les donnĂ©es françaises pour permettre justement des innovations, une amĂ©lioration des patients français, tout le monde sera d’accord. Mais le jour oĂč cette start-up est basĂ©e dans un pays qui ne respecte pas ou ne regarde pas et ne se considĂšre pas comme obligĂ©e ni par le droit français ni par le droit europĂ©en et a des prĂ©fĂ©rences collectives qui sont profondĂ©ment diffĂ©rentes, nous aurons un problĂšme. Donc ce sujet, c’est que prĂ©existent Ă  ces choix techniques des choix en termes de valeur qu’il va nous falloir poser et constamment suivre. Ces valeurs sont celles que nous avons dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  explorer dans nos dĂ©bats contemporains le respect de la libertĂ© individuelle, le respect de l’intimitĂ© et de ce qui relĂšve justement de notre propre vie privĂ©e. Mais il y aura d’autres sujets de valeur qui seront posĂ©s oĂč des prĂ©fĂ©rences auront Ă  s’exprimer et ceci devra ĂȘtre discutĂ© pour en dĂ©finir le cadre. Il nous faut garder la confiance dĂ©mocratique de cette innovation, c’est la clĂ©. Et donc nous aurons des dĂ©bats de valeur sur ce sujet pour savoir oĂč sont nos prĂ©fĂ©rences et quelle est notre capacitĂ© Ă  articuler la technique avec ces prĂ©fĂ©rences, mais il nous faut aussi s’assurer que ces Ă©volutions techniques ne viennent jamais corrompre la confiance dĂ©mocratique parce que le jour oĂč un prĂ©sident de la RĂ©publique ne pourra plus expliquer Ă  ses concitoyens les consĂ©quences d’une innovation qu’il aura permise, nous aurons un problĂšme de confiance dĂ©mocratique parce que les concitoyens diront Mais alors, qui dĂ©cide ? Ça n’est donc plus vous, ce ne sont donc plus les gens que nous Ă©lisons dĂ©mocratiquement. » Pour ce faire, il nous faudra mettre Ă  la fois de la transparence et de la loyautĂ© dans le systĂšme. De la transparence, c’est-Ă -dire que la clĂ© est de mettre partout de la transparence publique sur les algorithmes, rendre les algorithmes publics, s’assurer qu’ils sont utilisĂ©s en transparence, traquer leurs biais, ne pas leur confier le monopole de la dĂ©cision, s’engager Ă  les enrichir ou les complĂ©ter par la dĂ©cision humaine. C’est tout cela que nous devons faire dans les prochains mois et prochaines annĂ©es. Cette transparence, elle suppose une interaction permanente entre l’intelligence artificielle et l’humain et les choix qui seront faits, elle des dĂ©bats permanents, des corrections, elle suppose qu’à partir du moment oĂč on va mettre l’entrĂ©e Ă  l’universitĂ©, l’entrĂ©e dans une profession ou une formation derriĂšre un algorithme, la nĂ©cessitĂ© de rendre plus dĂ©mocratique cet algorithme et donc de s’assurer de sa loyautĂ©, de s’assurer de sa transparence complĂšte et qu’il puisse y avoir un dĂ©bat sur ces rĂšgles sinon nous dĂ©lĂ©guons Ă  l’algorithme le choix entre des prioritĂ©s dĂ©mocratiques. C’est pourquoi je souhaite que ce sujet soit au cƓur de la recherche menĂ©e dans le cadre du programme coordonnĂ© par INRIA. Je suis tout Ă  fait favorable Ă  l’idĂ©e d’avoir un laboratoire ouvert en la matiĂšre et qu’il y ait, d’ailleurs, dans le croisement et l’interdisciplinaritĂ© des sciences humaines et de l’intelligence artificielle et de toutes les sciences dures mobilisĂ©es, la possibilitĂ© de confronter justement une rĂ©flexion sur l’éthique de l’usage, de progressivement construire les codes Ă©thiques qui accompagneront ces usages indispensables. Et au cƓur de cette rĂ©flexion, nous devons inscrire des engagements de non-discrimination sociale, ethnique, sexuelle et l’Etat, pour ce qui le concerne, rendra donc par dĂ©faut public le code de tous les algorithmes qu’il serait amenĂ© Ă  utiliser au premier rang desquels, Madame la Ministre, celui de Parcoursup, parce que je pense que c’est une pratique dĂ©mocratique. Je vois qu’il y a des gens qui ont dĂ©posĂ© les dossiers dĂ©but mars, qui sont en attente des rĂ©ponses et qui veulent d’ores et dĂ©jĂ  essayer de voir l’intimitĂ© de l’algorithme pour dĂ©jouer Ă©ventuellement toutes les stratĂ©gies. Plus sĂ©rieusement, je pense que c’est essentiel et cela suppose donc un dialogue permanent lĂ  aussi, mais qui est au cƓur de ces innovations. Plus largement encore, je souhaite que soit engagĂ©e une rĂ©flexion europĂ©enne et internationale sur le contrĂŽle et la certification des algorithmes afin que l’Europe soit cet espace de libertĂ© et de progrĂšs rĂ©sistant Ă  la fois la privatisation opaque de l’intelligence artificielle ou Ă  son usage potentiellement despotique si on le laisse se concentrer dans des mains publiques qui relĂšvent de choix collectifs qui ne sont pas forcĂ©ment les nĂŽtres pour parler en pĂ©riphrases. C’est aussi un sujet que je veux discuter, au-delĂ  du cadre europĂ©en, au niveau international et en particulier avec nos amis canadiens que je sais trĂšs engagĂ©s sur le sujet. Nous aurons l’occasion dĂ©but avril d’avoir cet Ă©change et je souhaite que nous puissions aller jusqu’à crĂ©er un GIEC de l’intelligence artificielle, c’est-Ă -dire vĂ©ritablement de crĂ©er une expertise mondiale indĂ©pendante qui puisse mesurer, organiser le dĂ©bat collectif et dĂ©mocratique sur les Ă©volutions scientifiques de maniĂšre totalement autonome, de maniĂšre totalement indĂ©pendante et de nourrir le dĂ©bat dĂ©mocratique dont nous aurons besoin parce que l’un des sujets clĂ©s qui se feront jour et qui existent dĂ©jĂ , ce sera l’indĂ©pendance de la recherche et, justement, de la discussion qui aura cours autour non seulement des algorithmes, mais de toutes les rĂ©flexions autour de l’intelligence artificielle. Je crois donc qu’il revient aux Etats, aux puissances publiques d’investir en la matiĂšre et de garantir le cadre mondial de cette indĂ©pendance Ă  travers ce GIEC de l’intelligence artificielle. C’est une responsabilitĂ© morale, c’est aussi la garantie que nos dĂ©mocraties ne succomberont pas en quelque sorte Ă  un syndrome orwellien oĂč la technologie n’est plus un instrument de libertĂ©, mais une forme d’instance de contrĂŽle et cela suppose aussi toute l’interdisciplinaritĂ© que j’évoquais. Articuler ces valeurs et ces choix techniques, c’est aussi acter que nous avons besoin, dĂšs l’éducation et tout au long de l’éducation, de mettre justement en Ɠuvre ces choix de valeurs et de les rendre transparents et d’avoir dans nos formations, dans notre Ă©ducation aussi le souci qu’il n’y ait pas une capture de ces innovations radicales et de cette intelligence artificielle par quelques-uns parce qu’aujourd’hui, le monde dans lequel on vit est un monde de superstars – c’est vrai pour le numĂ©rique mais c’est encore plus vrai pour l’intelligence artificielle – oĂč quelques-uns et c’est leur mĂ©rite et j’ai Ă©normĂ©ment de respect pour eux parce que c’est le fruit d’une intelligence, d’un travail, parfois de chance mais c’est lĂ , mais il y a une hyperconcentration non seulement de la valeur créée, mais aussi de choix profonds qui ne sont pas que des choix entrepreneuriaux, qui sont des choix de sociĂ©tĂ© et peut-ĂȘtre de civilisation. C’est pour ça que j’en appelle Ă  cette rĂ©gulation, c’est pour ça qu’on a besoin de dĂ©finir ces rĂšgles Ă©thiques. Mais donc ça suppose aussi qu’on n’ait pas trop de ressemblances dans les acteurs qui sont Ă  mĂȘme de faire ces choix. Et donc il ne faut pas que les acteurs de l’intelligence artificielle soient par trop un peu ce que je suis devant vous, c’est-Ă -dire des mĂąles blancs quadragĂ©naires - il en faut et je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assise n’ayant pu changer de condition - mais je constate que dans ce secteur, il y a beaucoup de mĂąles blancs quadragĂ©naires formĂ©s essentiellement dans les grandes universitĂ©s amĂ©ricaines ou europĂ©ennes. Nous devons donc mobiliser davantage de formations scientifiques pour aller chercher justement plus de femmes, d’aller chercher aussi plus d’égalitĂ©, plus de diversitĂ© sociale. Je pense que dans le pari qui est le nĂŽtre, il y a la nĂ©cessitĂ© d’avoir une inclusivitĂ© dans ces formations parce qu’on le voit bien, ce sont des mĂ©tiers critiques oĂč des choix profonds sont aussi faits par les acteurs de chaque jour. Et donc, dans les stratĂ©gies que nous devons dĂ©velopper, nous devons veiller Ă  ce qu’il n’y ait pas une concentration justement des talents, une concentration dans la main de quelques-uns. Enfin nous avons Ă  gĂ©rer, je le disais, la tension Ă  la gĂ©ographie et au temps. La tension Ă  la gĂ©ographie, comme je l’ai illustrĂ© Ă  plusieurs reprises dans des cours, ce phĂ©nomĂšne est mondial. La recherche est par dĂ©finition mondiale et elle doit absolument le rester. Les acteurs Ă©conomiques sont devenus mondiaux avec une vraie concentration justement et parfois des situations de fait monopolistique. Or, les prĂ©fĂ©rences collectives et les valeurs qui sont parfois bousculĂ©es par ces innovations restent nationales ou en tout cas rĂ©gionales et c’est une rĂ©alitĂ©. C’est la premiĂšre fois qu’à ce point, avec cette rapiditĂ©, nous avons l’émergence d’innovations Ă©conomiques et industrielles et de changements aussi profonds qui se font sans les Etats, mĂȘme parfois en contournement des Etats, et qui n’ont pas pensĂ© leur propre cadre rĂ©gulatoire. Donc, cette tension gĂ©ographique, elle va Ă  un moment devoir s’installer et je pense que nous devons l’installer Ă  travers le dĂ©bat sur l’intelligence artificielle parce que c’est la capacitĂ© de souverainetĂ©. Qu’est-ce que c’est la souverainetĂ© que j’ai plusieurs fois Ă©voquĂ©e ici ? C’est l’autonomie au sens strict du terme, c’est la capacitĂ© avant tout Ă  choisir pour vous-mĂȘmes les normes auxquelles vous serez soumis. Et si vous renoncez Ă  votre souverainetĂ© de fait parce que vous acceptez qu’un phĂ©nomĂšne est mondial et qu’en quelque sorte, la reterritorialisation vient bousculer des valeurs, mais c’est un phĂ©nomĂšne que vous acceptez de ne pas toucher ou de subir, eh bien vous acceptez que les rĂšgles du jeu de votre quotidien sont dĂ©cidĂ©es par d’autres et donc vous perdez votre autonomie sur des sujets majeurs. Moi, je crois dans l’autonomie et la souverainetĂ© parce que je crois dans les systĂšmes dĂ©mocratiques - on n’a quand mĂȘme rien inventĂ© de mieux. Ce sont les systĂšmes, pour reprendre des formules qui concernent le secteur, c’est le systĂšme le plus bottom up de la Terre la dĂ©mocratie, parce que ce sont les gens qui dĂ©cident. Et donc je crois qu’il faut permettre l’ancrage dĂ©mocratique de cette Ă©volution en en assurant donc les rĂšgles de transparence et de loyautĂ©, mais en s’assurant aussi que cette tension entre un phĂ©nomĂšne mondial et des prĂ©fĂ©rences qui sont parfois nationales ou rĂ©gionales soit prĂ©servĂ©e. Et donc nous allons rentrer aussi dans une phase oĂč il nous faudra avoir ces dĂ©bats dĂ©mocratiques. Puis enfin, c’est une tension temporelle. Je ne peux pas finir ce propos sans l’évoquer, c’est notre responsabilitĂ© Ă  tous. Ça va trĂšs vite. Les gens les plus talentueux pensent dĂ©jĂ  le monde de demain ou d’aprĂšs-demain. J’en ai donnĂ© une toute petite part, celle qui m’a Ă©tĂ© donnĂ©e de voir et de comprendre. D’autres sont dĂ©jĂ  beaucoup plus loin en avance mais il y a 20 % de notre population qui ne maĂźtrisent pas l’accĂšs Ă  ces technologies ou qui en ont peur et on ne peut pas construire des choix dĂ©mocratiques Ă©clairĂ©s si on reste dans cette situation parce qu’il y a une phase de digestion dĂ©mocratique qui va avec les usages de toute la population ou en tout cas d’une large majoritĂ© et l’accĂ©lĂ©ration de nos technologies. Donc, il va nous falloir articuler collectivement – et ça, c’est entre les acteurs industriels, Ă©conomiques, les chercheurs et les acteurs Ă©tatiques ou europĂ©ens, internationaux –, il va nous falloir trouver l’équilibre dans cette tension permanente qui sera la nĂŽtre sur ce sujet oĂč, chaque jour, nous aurons le sentiment d’ĂȘtre PromĂ©thĂ©e mais oĂč il nous faudra voir, comme disait RIMBAUD, la dure rĂ©alitĂ© Ă  Ă©treindre, paysan ». Et PromĂ©thĂ©e finit mal quand il oublie le paysan, surtout dans des dĂ©mocraties. Et donc cette tension-lĂ , il nous faudra aussi la vivre et on n’est pas forcĂ©ment le plus moderne quand on oublie son voisin de palier parce qu’on vit Ă  la fin avec son voisin de palier. Et ça, c’est quelque chose qu’il nous faut aussi penser dans les innovations qui sont les nĂŽtres. Donc, c’est ce cadre qui suppose Ă©videmment d’investir massivement dans la diffusion technologique et dans l’éducation et c’est le choix que nous avons fait depuis l’étĂ© dernier, dĂšs la maternelle et tout au long de la formation jusqu’au supĂ©rieur, d’avoir ce choix de former, de former aussi aux pratiques numĂ©riques. Nous allons introduire aussi une formation Ă  l’éthique liĂ©e au numĂ©rique parce que nous avons besoin aussi que nos futurs concitoyens soient formĂ©s Ă  ces transformations. VoilĂ , Mesdames et Messieurs, j’ai dĂ©jĂ  Ă©tĂ© trĂšs long mais c’est un continent que vous m’avez proposĂ©, avec vous, d’embrasser. Au fond, nous en revenons Ă  une nouvelle Ă©tape trĂšs cartĂ©sienne de cette facultĂ© d’ĂȘtre maĂźtre et possesseur de la nature et c’est dans cet Ă©quilibre qu’il faut toujours jouer et construire notre action. La stratĂ©gie que je viens de prĂ©senter et qui procĂšde des travaux que nombre d’entre vous ici, dans cet amphithéùtre, avez construits, elle sera constamment Ă  revoir. Ce n’est pas un objet vertical et figĂ© parce que dans six mois, un an il faudra l’adapter, le transformer, le bousculer. Mais je crois qu’à date, ces quatre piliers que j’ai prĂ©sentĂ©s sont les quatre convictions profondes qui vont prĂ©sider Ă  nos choix, nos investissements, l’esprit de nos lois et l’engagement de la France et, je l’espĂšre trĂšs profondĂ©ment, l’engagement de l’Europe pour rĂ©ussir justement cette aventure de l’intelligence artificielle. Donc, vous l’avez compris, je souhaite que la France soit l’un des leaders de cette intelligence artificielle, je souhaite que l’Europe soit l’un des leaders de cette intelligence artificielle. Nous en avons les moyens et nous allons en crĂ©er les conditions, d’abord, parce que je pense que c’est bon pour notre pays, ensuite parce que je pense que ça crĂ©e des opportunitĂ©s, enfin parce que je pense qu’il n’y a aucune chance de prĂ©tendre en contrĂŽler les effets ou avoir son mot Ă  dire sur tel ou tel effet pervers si on a ratĂ© la bataille du dĂ©but, c’est-Ă -dire d’ĂȘtre un acteur de cette aventure. Donc, je ferai tout pour que nous rĂ©ussissions, pour que nous soyons dans l’excellence de la formation, de la recherche et l’excellence Ă©conomique et industrielle en la matiĂšre et je ferai tout pour que nous soyons aussi le lieu oĂč l’on pense de maniĂšre coopĂ©rative, ouverte, entre toutes les sciences, entre nos concitoyens et les acteurs de, justement, cette transformation pour qu’on pense l’intelligence artificielle, ses consĂ©quences, sa place dans la sociĂ©tĂ© parce que ce sera le meilleur moyen de rĂ©flĂ©chir ensemble Ă  la sociĂ©tĂ© que nous voulons construire. Merci pour votre engagement et, comme vous l’avez compris, vous pouvez compter sur moi – je le dis ici sans aucune innocence – pour construire la vĂ©ritable renaissance dont l’Europe a besoin. Merci Ă  vous.
8signes qui indiquent que votre ex ne reviendra probablement pas. Passons tout de suite en revue les signes que votre ex ne reviendra probablement pas : 1. Elle est dĂ©sormais en couple avec un homme dont elle est amoureuse. Votre ex est en couple avec un homme dont elle est amoureuse. Elle a refait sa vie avec un homme auquel elle s’est
Accueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme naturel ou artificiel — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies.
Lessources de lumiĂšre naturelle et artificielle – est le corps qui sont capables d'Ă©mettre de la lumiĂšre, et plus particuliĂšrement, pour convertir une Ă©nergie Ă  une autre. Par exemple, le courant Ă©lectrique en une onde Ă©lectromagnĂ©tique. Agissant sur le principe d'une source de lumiĂšre artificielle est une ampoule qui est tellement rĂ©pandue dans la vie quotidienne. Nous avons

Naturel ou artificiel quel est le sapin le plus Ă©colo ? - PubliĂ©e le 1-12-2009 Dans quelques jours, les sapins seront partout. Pas une rue, une Ă©cole ou un magasin qui n'exhibera pas le sien, et je ne vous parle pas des maisons et des appartements qui par millions adopteront un sapin le temps des fĂȘtes... Et pourtant, on sait trĂšs bien comment cela va se finir Ă  peine le nouvel an passĂ©, les sapins se retrouveront sur le trottoir, tout penauds, perdant lamentablement leurs derniĂšres Ă©pines en attendant le passage du camion poubelle... Tiens, pour un peu, j'aurais presque envie de vous conseiller d'oublier pour une fois le sapin et coller quelques guirlandes autour de la plante verte du salon en guise d'arbre de NoĂ«l ! Mais je le sais aussi bien que vous, il y a des situations oĂč il est difficile de se passer d'un vrai sapin, surtout lorsque l'on a des enfants qui risquent de ne pas saisir le cĂŽtĂ© follement dĂ©calĂ© de la guirlande qui clignote autour du ficus. Alors, si vraiment vraiment, vous ne pouvez pas faire autrement, il faut se poser la question sapin naturel ou artificiel ? A premiĂšre vue, c'est Ă©vident, mieux vaut garder plusieurs annĂ©es un sapin en plastique que de devoir chaque hiver arracher un arbre Ă  MĂšre Nature... Mais Ă  y regarder de plus, pas si sĂ»r. Tout d'abord parce que le sapin artificiel est rarement fabriquĂ© dans nos contrĂ©es. Il vient le plus souvent de Chine et a donc traversĂ© la moitiĂ© de la planĂšte pour venir trĂŽner dans notre salon. Et on ne peut pas vraiment dire que les matĂ©riaux qui le composent soient Ă©cologiques rien que du plastique... principalement du PVC, et de l'aluminum. Leur production et leur transformation sont trĂšs gourmandes en Ă©nergie. La plupart du temps, ce coĂ»t Ă©cologique n'est pas amorti car le sapin artificiel est en moyenne utilisĂ© 3 ans, pas plus, par les Français. Choisissez donc plutĂŽt un sapin naturel. Mais attention pas question de profiter d'une balade en forĂȘt, un dimanche aprĂšs-midi, pour sortir la hache et coller un bĂ©bĂ© Ă©picĂ©a dans le coffre de votre 307 ! Non, il faut se tourner vers les commerces, qui vendent des sapins Ă©levĂ©s exprĂšs pour NoĂ«l et qui ne contribuent donc pas Ă  la dĂ©forestation. Malheureusement, il est encore trĂšs difficile de trouver des sapins labellisĂ©s FSC en france, contrairement Ă  nos voisins suisses. On peut cependant essayer de le choisir de provenance locale, ce qui est plus facile Ă  vĂ©rifier sur les petits marchĂ©s que dans les grandes surfaces Ă©videmment. L'Ă©picĂ©a est le plus souvent cultivĂ© en France, contrairement au nordmann, qui vient gĂ©nĂ©ralement du Danemark en camion. On fait Ă©galement attention de ne pas l'acheter trop tĂŽt, pas avant la mi-dĂ©cembre. Ceux qui sont coupĂ©s avant sont gĂ©nĂ©ralement aspergĂ©s de fixateurs pour Ă©viter qu'ils ne perdent leurs Ă©pines avant la date fatidique du 25 dĂ©cembre pas trĂšs Ă©colo tout ça... La plupart des sapins se vendent coupĂ©s, avec parfois un trĂ©pied. Rien ne vaut cependant un sapin en terre, encore vivant donc, surtout si vous avez un jardin oĂč le replanter... Dans ce cas, choisissez plutĂŽt un sapin vendu en pot plutĂŽt qu'en simple motte, oĂč les racines ont souvent Ă©tĂ© coupĂ©es net. Et Ă©videmment, on Ă©vite de faire passer son sapin de la chaleur douillette du salon Ă  la froideur hivernale du jardin en une seconde... sous peine de lui coller un choc thermique. Il faut le sortir progressivement pour qu'il s'habitue au changement de tempĂ©rature. lise, pour la RĂ©daction.

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Cetterelation intime qu’entretient l’intelligence artificielle avec, d’une part, la rĂ©pĂ©tition et, de l’autre, la copie est de nature Ă  nous rassurer quant Ă  la qualitĂ© essentielle qui demeure l’apanage des artistes, et plus largement des humains : la crĂ©ativitĂ©. 1er novembre 2021 - Article rĂ©digĂ© par Dominique Moulon pour
On trouve souvent de la viscose comme alternative au polyester. Largement utilisĂ©e pour imiter de la soie, elle compose gĂ©nĂ©ralement des tissus satinĂ©s, des velours, ou mĂȘme des matiĂšres froissĂ©s et fluides. On considĂšre souvent la viscose comme un substitut de soie de bonne qualitĂ© en effet, de nombreuses marques assez haut de gamme utilisent de la viscose, du cupro ou du bemberg pour la doublure des vestes. Or, quelle est la rĂ©alitĂ© ? La viscose est composĂ©e de matiĂšres premiĂšres vĂ©gĂ©tales cellulose de bois majoritairement bouleau, eucalyptus ou pin, de fibres de bambou, ou encore de maĂŻs ; il est facile de penser qu’il s’agit d’une matiĂšre naturelle et Ă©cologique. Malheureusement, il n’en est rien. Si la matiĂšre premiĂšre est vĂ©gĂ©tale, il y a bien un processus chimique de transformation et des ajouts de substances synthĂ©tiques et nocives pour agglomĂ©rer la fibre ; autrement dit, il s’agit bien d’une matiĂšre finale que l’on peut qualifier d’artificielle. Une matiĂšre irritante et toxique Le processus de transformation implique des composĂ©s toxiques pour l’homme et la planĂšte. Les bains servant Ă  dissoudre les fibres sont composĂ©s notamment d’hydroxyde de sodium, de disulfure de carbone, d’acĂ©tone, d’ammoniaque ou d’acide sulfurique, qui produisent des rejets toxiques et polluants dans l’air comme dans l’eau. Le disulfure de carbone, par exemple, qui est massivement employĂ© dans la production de viscose, est un liquide extrĂȘmement volatil et inflammable, qui peut ĂȘtre trĂšs facilement inhalĂ© ou projetĂ© sur les ouvriers des usines textiles. Les seules vapeurs du disulfure de carbone sont hautement irritantes pour les yeux, les muqueuses et le systĂšme respiratoire. Une exposition prolongĂ©e peut provoquer des maux de tĂȘte, effets neurologiques sĂ©vĂšres, de la confusion, des psychoses, jusqu’à des comas ou des dĂ©cĂšs. L’exposition chronique Ă  cette substance a Ă©galement des effets sur la fertilitĂ©. La production de viscose est l’une des principales sources d’exposition. La fibre baignĂ©e est dissoute puis filtrĂ©e, essorĂ©e, pressĂ©e. Le liquide visqueux qui en rĂ©sulte est Ă©tirĂ© en fils, qui sont enroulĂ©s sur des bobines et serviront au tissage des Ă©toffes de viscose. La viscose est ensuite colorĂ©e, avec des colorants synthĂ©tiques toxiques contenant des mĂ©taux lourds. Les fibres de cellulose requiĂšrent une coloration en cuve avec des colorants dispersĂ©s. Si la viscose est plus facile Ă  teindre que le polyester, elle absorbe la couleur aussi bien qu’elle la rejette en effet, les tissus en viscose dĂ©gorgent Ă©normĂ©ment. Le rejet de colorants dans les eaux usĂ©es est catastrophique et il en va de mĂȘme pour le transfert de ces colorants sur notre peau. L’humiditĂ© ou la transpiration accentuent le phĂ©nomĂšne. ConcrĂštement, porter cette matiĂšre reprĂ©sente un danger pour notre peau. Le coĂ»t environnemental Coloration des eaux usĂ©es rejetĂ©es dans la nature au Bangladesh source New York Times Bien sĂ»r, Ă  l’instar du polyester, l’impact environnemental de la viscose est trĂšs important. En premier lieu, il faut se rappeler que la cellulose de bois est faite Ă  partir d’arbres, qui sont donc coupĂ©s massivement, ce qui conduit Ă  la dĂ©forestation. Or, le bois qui compose la viscose est coupĂ© notamment dans les forĂȘts considĂ©rĂ©es aujourd’hui comme en danger, telles que les forĂȘts tropicales d’IndonĂ©sie ou la forĂȘt borĂ©ale Canadienne. On estime Ă  30% la production de viscose provenant de forĂȘts en ce qui concerne la viscose de bambou, elle provient majoritairement de Chine, oĂč les forĂȘts sont peu Ă  peu remplacĂ©es par des plantations de bambou servant Ă  la production de viscose. Ces plantations industrielles sont arrosĂ©es de pesticides et autres produits et le Bangladesh sont Ă©galement de gros producteurs de viscose et de vĂȘtements en viscose. Les robes ethniques que l’on peut trouver dans les boutiques de mode Ă©colo ou sur les e-shops orientĂ©s bien-ĂȘtre et nature » sont produites dans ces pays. Le velours de rayon, ou rayonne un autre nom de la viscose est un tissu qu’il vaut mieux Ă©viter de porter, car il contient non seulement des colorants toxiques mais est souvent mĂ©langĂ©, en plus, Ă  de la fibre synthĂ©tique pour augmenter sa brillance. Il est un bon indice pour connaĂźtre la fiabilitĂ© d’une marque prĂ©tendant que sa viscose est sourcĂ©e » et Ă©cologique ».En plus du coĂ»t en eau de la production massive de bambou, et du rejet de pesticides dans les riviĂšres, le rejet de colorants dans les eaux usĂ©es est absolument catastrophique. Tencel la seule bonne » viscose Il existe cependant une viscose rĂ©ellement Ă©cologique et limitant son impact environnemental. Il s’agit du Tencel Ă©galement valable pour le Lyocell. Cette fibre, si elle est certifiĂ©e GOTS et provient de chaĂźnes de production qui recyclent leurs bains et leurs eaux usĂ©es, devient effectivement une matiĂšre responsable. Il est important toutefois d’éviter tout mĂ©lange de cette fibre avec du spandex ou de l’élasthanne. Que faut-il finalement penser de la viscose ? S’il s’agit de lyocell ou de tencel fabriquĂ© de façon extrĂȘmement rigoureuse, avec des boucles de production et de recyclage, bĂ©nĂ©ficiant de certifications comme le label GOTS qui est l’un des labels textiles actuels les plus exigeants, on peut porter de la viscose. Autrement, il faut la fuir, comme on le ferait pour du polyester ou n’importe quel tissu marques prĂ©tendument Ă©co-responsables utilisant de la viscose font tout simplement du greenwashing, parfois sans en avoir conscience. Les eaux colorĂ©es du Bangladesh Ă  cause de l’industrie textile source New York Times Sources Disulfure de carbone et production de viscose ou rayon, une fibre Ă©cologique ? pollution au Bangladesh racontĂ©e en couleurs et odeurs photos New York Times tissus de la mode conduisant Ă  la dĂ©forestation greenwashing, ces tissus naturels pourraient s’avĂ©rer toxiques
En1980 la neige de culture sur le territoire français utilisait 120 hectares , vingt ans plus tard c'est plus de 4 500 hectares, soit 18 % de l’ensemble du domaine skiable. Depuis, l’industrie de l’or blanc menace l’ensemble du cycle hydrologique naturel jusqu’à la

DĂ©cryptages La dĂ©sintĂ©gration des noyaux d’un atome dĂ©gage des rayonnements, un phĂ©nomĂšne appelĂ© radioactivitĂ©. Comme les atomes instables sont prĂ©sents dans toute la matiĂšre, nous sommes entourĂ©s d’une radioactivitĂ© naturelle. S’y ajoute parfois la radioactivitĂ© provoquĂ©e par l’Homme, que ce soit dans des applications militaires, mĂ©dicales ou industrielles. Celle-ci est mesurĂ©e avec prĂ©cision et strictement contrĂŽlĂ©e pour Ă©viter sa dissĂ©mination dans l’environnement et les tissus vivants. On connaĂźt actuellement 118 Ă©lĂ©ments chimiques, caractĂ©risĂ©s par un nombre dĂ©fini de protonsLes protons sont des particules de charge Ă©lectrique positive. Ils constituent avec les neutrons le noyau de l’atome. dans leur noyau Voir le dĂ©cryptage De la chimie au nuclĂ©aire, le grand saut de l’énergie ». Ces 118 Ă©lĂ©ments regroupent quelque 2 800 isotopesLes atomes d’un mĂȘme Ă©lĂ©ment peuvent comporter un nombre diffĂ©rent de neutrons tout en conservant le mĂȘme nombre de protons... mĂȘme nombre de protons, mais nombre de neutronsLes neutrons sont, avec les protons, les particules constituantes du noyau de l’atome. Ils sont Ă©lectriquement neutres. diffĂ©rents. Sur ces 2 800 noyaux connus aujourd’hui, seuls 264 sont stables. Plus de 2 500 le nombre d’isotopes instables, donc radioactifs, dans la nature Or la nature n’aime pas l’instabilitĂ©. Les isotopes instables vont Ă©voluer vers un Ă©tat de stabilitĂ© et se transformer on dit se dĂ©sintĂ©grer » progressivement en Ă©mettant une ou plusieurs particules et des rayonnements Ă©lectromagnĂ©tiques. C'est ce que l'on appelle communĂ©ment la radioactivitĂ©DĂ©couverte en 1896 par le physicien français Henri Becquerel, la radioactivitĂ© est un phĂ©nomĂšne naturel... . En d’autres termes, la radioactivitĂ©, c’est la quĂȘte de la stabilitĂ©1. Au fur et Ă  mesure que les atomesL'atome est le constituant fondamental de la matiĂšre, la plus petite unitĂ© indivisible d'un Ă©lĂ©ment chimique... se dĂ©sintĂšgrent, la radioactivitĂ© d'un Ă©lĂ©ment diminue. Cela s’appelle la dĂ©croissance radioactive. Le temps au bout duquel la radioactivitĂ© a diminuĂ© de moitiĂ© a pour nom la pĂ©riode radioactive. Chaque Ă©lĂ©ment physique a une pĂ©riode qui lui est propre, qui peut varier de quelques fractions de secondes
 Ă  des milliards d'annĂ©es ! La pĂ©riode radioactive de l’oxygĂšne 15 est de deux minutes, celle de l'iode 131 de huit jours, celle du carbone 14 de 5 730 ans et celle de l’uraniumMĂ©tal gris, trĂšs dense et radioactif, l'uranium est un Ă©lĂ©ment relativement rĂ©pandu dans l'Ă©corce terrestre et l'eau des ocĂ©ans... 238 de plus de 4,5 milliards d'annĂ©es. Un phĂ©nomĂšne naturel ou artificiel Toute matiĂšre au sein de l'univers est constituĂ©e d'une proportion plus ou moins grande d'atomes radioactifs. Nous vivons donc en permanence dans un environnement qui est naturellement radioactif2. MĂȘme le corps humain l’est lĂ©gĂšrement environ 150 becquerels par kilogramme. La radioactivitĂ© naturelle a notamment une origine telluriqueTellurique est un adjectif signifiant "qui est relatif Ă  la terre" ou "qui provient de la terre"... , provenant du sol, et tout particuliĂšrement des rĂ©gions granitiques. Elle est Ă©galement d’origine cosmique, en raison de rĂ©actions nuclĂ©aires dans les hautes couches de l’atmosphĂšre. Ainsi, plus on monte en altitude, notamment lors de voyages en avion, plus on est soumis Ă  la radioactivitĂ©. L’air contient aussi des substances radioactives, essentiellement le radonLe radon est un gaz rare, inodore, provenant de la dĂ©sintĂ©gration du radium, lui-mĂȘme maillon de la chaĂźne de dĂ©sintĂ©gration naturelle de l'uranium et du thorium... . Plus des deux tiers de la radioactivitĂ© Ă  laquelle nous sommes exposĂ©s chaque annĂ©e est d'origine naturelle. Plus des deux tiers de la radioactivitĂ© Ă  laquelle nous sommes tous exposĂ©s chaque annĂ©e est d'origine naturelle. Le reste est dĂ» Ă  une radioactivitĂ© provoquĂ©e par l’Homme3, essentiellement les examens mĂ©dicaux et le traitement de certaines maladies 28 % et, pour une trĂšs faible part, certaines activitĂ©s industrielles centrales Ă  charbon, industries nuclĂ©aires ou non nuclĂ©aire ou militaires. Les diffĂ©rents types de rayonnements Il existe trois types principaux de rayonnements les rayonnements Alpha α, formĂ©s de particules comportant deux protons et deux neutrons, dont la portĂ©e dans l'air est de quelques centimĂštres. Ces particules sont arrĂȘtĂ©es par une simple feuille de papier ; les rayonnements BĂȘta ÎČ, formĂ©s d'Ă©lectronsLa matiĂšre est composĂ©e d'atomes. Un atome comporte un noyau formĂ© de protons particules de charge Ă©lectrique positive et de neutrons... , qui parcourent quelques mĂštres dans l'air. Il suffit d'une feuille d'aluminium, d'une vitre ou d'une planche de bois pour les arrĂȘter ; les rayonnements Gamma Îł, qui sont des rayonnements Ă©lectromagnĂ©tiques, beaucoup plus pĂ©nĂ©trants ils peuvent parcourir plusieurs centaines de mĂštres dans l'air et sont de mĂȘme nature que les rayons X. De fortes Ă©paisseurs de plomb ou de bĂ©ton sont nĂ©cessaires pour les attĂ©nuer. Les unitĂ©s de mesure Les scientifiques ont dĂ©fini trois niveaux pour mesurer la radioactivitĂ© voir encadrĂ©. Les unitĂ©s de mesure de la radioactivitĂ© L’intensitĂ© de la source radioactive est mesurĂ©e par le becquerel Bq. Un Bq correspond Ă  1 dĂ©sintĂ©gration par seconde c’est une unitĂ© infiniment petite. On utilisait autrefois le curie mais cette unitĂ© est aujourd’hui abandonnĂ©e. La quantitĂ© de radioactivitĂ© absorbĂ©e par un matĂ©riau inerte ou un tissu vivant, mesurĂ©e par le gray symbole Gy. Cette dose » de radioactivitĂ© est la quantitĂ© d’énergie absorbĂ©e par un kilogramme de matiĂšre. La quantitĂ© de radioactivitĂ© absorbĂ©e spĂ©cifiquement par un tissu vivant plante, animal, humain. C’est le sievert Sv, avec ses sous-unitĂ©s le millisievert mSv et le microsievert ”Sv. Pour les rayonnements bĂȘta et gamma, 1 Sv est Ă©quivalent Ă  1 Gy. Les scientifiques ont Ă©prouvĂ© le besoin d’une unitĂ© relative Ă  l’irradiation du tissu vivant le sievert SvUnitĂ© de mesure des effets d’un rayonnement radioactif sur un organisme vivant... . En effet, la radioactivitĂ© a des effets trĂšs importants sur celui-ci. Lors d’une irradiation aigĂŒe, du corps entier, les premiers malaises apparaissent au-delĂ  de 5 000 mSv et la vie est menacĂ©e. Les autoritĂ©s de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire des diffĂ©rents pays ont pour mission la protection du public et des intervenants contre les Ă©ventuels effets nocifs des rayonnements ionisants. Ces effets se mesurent par le dĂ©bit de dose » exprimĂ© gĂ©nĂ©ralement en mSv par an. La radioactivitĂ© naturelle en France est d’environ 2,4 mSv par an, mais elle atteint 260 mSv dans certaines rĂ©gions du monde. Il n’est pas possible d’établir de corrĂ©lation entre les faibles doses typiquement <100 mSvt par an et un excĂšs de probabilitĂ© d’apparition de cancers dits radio-induits. La loi française a fixĂ© pour le public des limites strictes Ă  l’irradiation provoquĂ©e 1 mSv par an. Pour un professionnel travailleur de l’industrie nuclĂ©aire ou opĂ©rateur mĂ©dical, elle a Ă©tĂ© fixĂ©e Ă  un niveau plus haut -20 mSv- mais sans danger reconnu. A titre de comparaison, un an Ă  bord d’une station spatiale correspond Ă  une exposition de 100 Ă  300 mSv. Sources 1 INRS 2 3

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