Pourlancer la DS sur le marché chinois, Citroën est allé puiser dans les symboles de Roland-Garros et du Louvre. Le constructeur a passé un partenariat d'image avec le prestigieux musée, qui
Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de Word Lanes Symbole tricolore et circulaire de la France. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Word Lanes COCARDE C’était la solution Ă  un indice qui peut apparaĂźtre dans n’importe quel niveau. Si vous avez trouvĂ© votre solution alors je vous recommande de retrouner au sujet principal dĂ©diĂ© au jeu dont le lien est mentionnĂ© dans le corps de ce sujet. Vous allez y trouver la suite. Bon Courage Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar DeviserĂ©publicaine, drapeaux, DĂ©claration des droits de l’homme : les Ă©tablissements scolaires sont invitĂ©s Ă  « porter haut les valeurs de la RĂ©publique ». Concert du Trio Sƍra - Les Musicales de Normandie Concert, Musique classiqueFECAMP 76400Le 15/08/2021L’édition 2021 des Musicales de Normandie pourrait tout Ă  fait porter le nom de l’Ɠuvre de Berlioz, conçue pour succĂ©der Ă  la Symphonie Fantastique Lelio, ou le retour Ă  la vie. Quel plaisir en effet de pouvoir retrouver les artistes et les concerts ! Cette nouvelle Ă©dition sera placĂ©e sous le signe de la joie, du partage, de l’audace et de la communion. - Trio Sƍra Pauline CHENAIS, piano ClĂ©mence DE FORCEVILLE, violon AngĂšle LEGASA, violoncelle le 15/08/2021 Ă  17h00 Ă  l'Ă©glise Saint-Etienne BEETHOVEN, Trio avec piano n°7 en si bĂ©mol majeur op. 97 À l’Archiduc » Fanny MENDELSSOHN, Trio avec piano en rĂ© mineur op. 11 L’inspiration de Beethoven dans le 7e trio est sublime et sa fantaisie inventive aux points de vue thĂ©matique, tonal et harmonique y est digne de ses plus grands chefs-d’Ɠuvre. Moins reconnue que son frĂšre Felix, Fanny Mendelssohn a pourtant Ă©crit de trĂšs belles Ɠuvres dont cet unique trio avec piano, offert comme cadeau d’anniversaire Ă  sa sƓur Rebeka et publiĂ© aprĂšs la mort de la compositrice berlinoise. InvitĂ© Ă  se produire sur des scĂšnes prestigieuses Wigmore Hall de Londres, la Beethoven-Haus de Bonn,[...]JEAN-LOUIS AUBERT + LOUIS CHEDID Spectacle musicalST MALO DU BOIS 85590Le 05/07/2021 Ă  2000Jean-Louis Aubert & Les Sculpteurs de vent À l'Ă©tĂ© 2018, Jean-Louis Aubert ouvre ses cartons. Le chanteur vient de passer deux ans sur les routes avec les Insus et s'apprĂȘte Ă  repartir en tournĂ©e, cette fois-ci en solo avec le spectacle hologrammique Olo. Ce qui prĂ©vaut, c'est la mĂ©lodie, ces harmonies sur lesquelles le chant vient se poser, qu'elles se dĂ©clinent sous forme de ballades poignantes ou bien de groove, de rock bien binaire ou de standard immĂ©diat. La musique, c'est qui fait le succĂšs d'une chanson mais ce sont les paroles qui l'inscrivent dans le temps. Le Sculpteur de vent les oeuvrera en live Ă  partir du 7 novembre. Louis CHEDID Tout le monde l'aime, Louis. Sa bonhommie, sa bonne humeur, son sourire rassurant, son cĂŽtĂ© oriental, nonchalant, cool, mais qui n'en pense pas moins, et son cœur au bon endroit. Finalement, ce qui touche tant, chez Louis, c'est son humanitĂ©. Jamais mieux exprimĂ©e que dans Tout ce qu'on veut dans la vie, nouvel album oĂč il propose de Danser sur les dĂ©combres » et Redevenir un ĂȘtre humain ». Louis ChĂ©did a depuis toujours intĂ©grĂ© la formule magique de la pop des paroles tristes ou inquiĂštes sur des mĂ©lodies enlevĂ©es. Et le temps[...]TANGO JAZZ QUARTET Jazz - BluesPARIS 01 75001Le 19/09/2021 Ă  1830Dans le cadre de sa 27e tournĂ©e internationale, le Tango Jazz Quartet rendra un hommage musical au merveilleux musicien argentin Astor PIAZZOLA Ă  l'occasion du 100e anniversaire de sa naissance. Le TJQ, qui utilise le rythme et la mĂ©lodie du tango et les fusionne avec l'harmonie et l'improvisation du Jazz, prĂ©sentera le rĂ©pertoire de Astor PIAZZOLA pour rendre hommage Ă  ce grand compositeur et musicien. Le rĂ©sultat est une musique avec la passion et le sentiment du tango et le timbre d'un quartet de jazz avec saxophone/clarinette, guitare, basse et batterie. Un must du Tango australienne Concert de didgeridoo Concert, Musique du mondeLE HAVRE 76600Le 12/06/2021Concert de didgeridoo par les musiciens Olivier Luis et Fabien Truy, Ă  l'HĂŽtel Dubocage de BlĂ©ville. Issu des territoires du nord de l'Australie, le didgeridoo ou yidaki est un instrument Ă  vent, en eucalyptus, jouĂ© initialement par les AborigĂšnes lors de cĂ©rĂ©monies et de rituels. Sa pratique se base essentiellement sur la respiration circulaire, les rythmes, la vibration, les harmoniques... devenant ainsi l'expression mĂȘme du joueur. Olivier Luis, dĂ©bute le didgeridoo en 2011 en autodidacte et créé l'association Norman'didge en 2015 afin de rĂ©unir les joueurs de Didgeridoo de Normandie et particuliĂšrement de la Manche. PassionnĂ©, il a participĂ© Ă  de nombreuses scĂšnes locales Musikensaire, ArtzimutĂ©s, Festivals... contes musicaux, concerts, afin de prĂ©senter cet instrument Ă  la fois millĂ©naire et contemporain au grand public. Gratuit, sur rĂ©servation au australienne Concert de didgeridoo Concert, Musique du mondeLE HAVRE 76600Le 28/08/2021Concert de didgeridoo par les musiciens Olivier Luis et Fabien Truy, Ă  l'HĂŽtel Dubocage de BlĂ©ville. Issu des territoires du nord de l'Australie, le didgeridoo ou yidaki est un instrument Ă  vent, en eucalyptus, jouĂ© initialement par les AborigĂšnes lors de cĂ©rĂ©monies et de rituels. Sa pratique se base essentiellement sur la respiration circulaire, les rythmes, la vibration, les harmoniques... devenant ainsi l'expression mĂȘme du joueur. Olivier Luis, dĂ©bute le didgeridoo en 2011 en autodidacte et créé l'association Norman'didge en 2015 afin de rĂ©unir les joueurs de Didgeridoo de Normandie et particuliĂšrement de la Manche. PassionnĂ©, il a participĂ© Ă  de nombreuses scĂšnes locales Musikensaire, ArtzimutĂ©s, Festivals... contes musicaux, concerts, afin de prĂ©senter cet instrument Ă  la fois millĂ©naire et contemporain au grand public. Gratuit, sur rĂ©servation au australienne Concert de didgeridoo Concert, Musique du mondeLE HAVRE 76600Le 28/08/2021Concert de didgeridoo par les musiciens Olivier Luis et Fabien Truy, Ă  l'abbaye de Graville, Ă  15h, 16h et 18h concerts courts de 20 minutes. Issu des territoires du nord de l'Australie, le didgeridoo ou yidaki est un instrument Ă  vent, en eucalyptus, jouĂ© initialement par les AborigĂšnes lors de cĂ©rĂ©monies et de rituels. Sa pratique se base essentiellement sur la respiration circulaire, les rythmes, la vibration, les harmoniques... devenant ainsi l'expression mĂȘme du joueur. Olivier Luis, dĂ©bute le didgeridoo en 2011 en autodidacte et créé l'association Norman'didge en 2015 afin de rĂ©unir les joueurs de Didgeridoo de Normandie et particuliĂšrement de la Manche. PassionnĂ©, il a participĂ© Ă  de nombreuses scĂšnes locales Musikensaire, ArtzimutĂ©s, Festivals... contes musicaux, concerts, afin de prĂ©senter cet instrument Ă  la fois millĂ©naire et contemporain au grand public. Gratuit, sans rĂ©servation dans la limite des places australienne Stage de didgeridoo Concert, Musique du mondeLE HAVRE 76600Le 28/08/2021Stage de didgeridoo par les musiciens Olivier Luis et Fabien Truy, Ă  l'HĂŽtel Dubocage de BlĂ©ville. Issu des territoires du nord de l'Australie, le didgeridoo ou yidaki est un instrument Ă  vent, en eucalyptus, jouĂ© initialement par les AborigĂšnes lors de cĂ©rĂ©monies et de rituels. Sa pratique se base essentiellement sur la respiration circulaire, les rythmes, la vibration, les harmoniques... devenant ainsi l'expression mĂȘme du joueur. Olivier Luis, dĂ©bute le didgeridoo en 2011 en autodidacte et créé l'association Norman'didge en 2015 afin de rĂ©unir les joueurs de Didgeridoo de Normandie et particuliĂšrement de la Manche. PassionnĂ©, il a participĂ© Ă  de nombreuses scĂšnes locales Musikensaire, ArtzimutĂ©s, Festivals... contes musicaux, concerts, afin de prĂ©senter cet instrument Ă  la fois millĂ©naire et contemporain au grand public. Tarif 5€, sur rĂ©servation au DurĂ©e de l'orchestre d'accordĂ©ons de Gunstett Musique, ConcertNiederbronn-les-Bains 67110Le 29/08/2021Dans le cadre verdoyant du Parc du Casino, venez profiter d’un moment musical chaque dimanche et jours fĂ©riĂ©s, et ce tout au long de l’étĂ©. Une occasion idĂ©ale pour dĂ©couvrir au grand air, toute la diversitĂ© de nos harmonies et groupes folkloriques - LES TIKI SISTERS Musique, SpectacleCourçon 17170Le 25/06/2021Gommette Production prĂ©sente les Tiki Sisters avec leur nouveau spectacle musical librement fĂ©minin Le Tiki Show. Le vendredi 25 juin 2021 Ă  20h30 Ă  Courçon sur la place de l’Église. Le Samedi 26 juin 2021 Ă  20h30 Ă  Saint Jean de Liversay sur la place de l’Église. Le dimanche 27 juin 2021 Ă  16h00 Ă  Saint Sauveur d'Aunis au Centre de Rencontre. De leur paillote polynĂ©sienne, les Tiki Sisters nous racontent l’histoire des girls groups amĂ©ricains des annĂ©es 1930 Ă  2000. Tout en harmonies vocales et chorĂ©graphies, elles nous prĂ©sentent ces chanteuses et choristes, blanches et noires, leur rĂ©pertoire musical et leur parcours. Les Tiki Sisters mettent en scĂšne avec humour et musicalitĂ© un sujet brĂ»lant d’actualitĂ©. Un cocktail girlpower, positif et joyeux Ă  boire sans modĂ©ration ! L'entrĂ©e est libre sur rĂ©servation au Pour plus d'information contact SPECTACLE - LES TIKI SISTERS Musique, SpectacleSaint-Jean-de-Liversay 17170Le 26/06/2021Gommette Production prĂ©sente les Tiki Sisters avec leur nouveau spectacle musical librement fĂ©minin Le Tiki Show. Le Samedi 26 juin 2021 Ă  20h30 Ă  Saint Jean de Liversay sur la place de l’Église. Le dimanche 27 juin 2021 Ă  16h00 Ă  Saint Sauveur d'Aunis au Centre de Rencontre. De leur paillote polynĂ©sienne, les Tiki Sisters nous racontent l’histoire des girls groups amĂ©ricains des annĂ©es 1930 Ă  2000. Tout en harmonies vocales et chorĂ©graphies, elles nous prĂ©sentent ces chanteuses et choristes, blanches et noires, leur rĂ©pertoire musical et leur parcours. Les Tiki Sisters mettent en scĂšne avec humour et musicalitĂ© un sujet brĂ»lant d’actualitĂ©. Un cocktail girlpower, positif et joyeux Ă  boire sans modĂ©ration ! L'entrĂ©e est libre sur rĂ©servation au Pour plus d'information contact SPECTACLE - LES TIKI SISTERS Musique, SpectacleSaint-Sauveur-d'Aunis 17540Le 27/06/2021Gommette Production prĂ©sente les Tiki Sisters avec leur nouveau spectacle musical librement fĂ©minin Le Tiki Show. Le dimanche 27 juin 2021 Ă  17h00 Ă  Saint Sauveur d'Aunis au Centre de Rencontre. De leur paillote polynĂ©sienne, les Tiki Sisters nous racontent l’histoire des girls groups amĂ©ricains des annĂ©es 1930 Ă  2000. Tout en harmonies vocales et chorĂ©graphies, elles nous prĂ©sentent ces chanteuses et choristes, blanches et noires, leur rĂ©pertoire musical et leur parcours. Les Tiki Sisters mettent en scĂšne avec humour et musicalitĂ© un sujet brĂ»lant d’actualitĂ©. Un cocktail girlpower, positif et joyeux Ă  boire sans modĂ©ration ! L'entrĂ©e est libre sur rĂ©servation au Pour plus d'information contact Concert de l'harmonie Alsatia de Drusenheim Musique, Musique classique, ConcertNiederbronn-les-Bains 67110Le 19/09/2021Dans le cadre verdoyant du Parc du Casino, venez profiter d’un moment musical chaque dimanche et jours fĂ©riĂ©s, et ce tout au long de l’étĂ©. Une occasion idĂ©ale pour dĂ©couvrir au grand air, toute la diversitĂ© de nos harmonies et groupes folkloriques COQ D'OR Musique classiqueAIX EN PROVENCE 13100Du 22/07/2021 Ă  2200 au 25/07/2021 Ă  2200PASS SANITAIRE OBLIGATOIRE POUR CET EVENEMENT LE COQ D'OR NIKOLAI RIMSKI-KORSAKOV 1844–1908 Spectacle en russe surtitre en français et en anglais 2h sans entracte ĂĄ Kiriki, kirikoukou ! Tu peux dormir en paix ! Ăą De cet appel claironnant, un coq d'or fourni par un astrologue-magicien tranquillise le roi Dodon les frontiĂšres de son royaume ne sont pas menacĂ©es. ĂĄ Kiriki kirikoukou ! Prends garde, rĂ©veille-toi ! Ăą Voici que l'oiseau annonce un envahisseur, obligeant le souverain Ă  partir en guerre pour mieux tomber dans les bras d'une sĂ©duisante Ă©trangĂšre. Reprenant la donnĂ©e ironique d'un conte imagine par Pouchkine, Rimski- Korsakov calibre son dernier opĂ©ra comme une satire dĂ©cochĂ©e contre le rĂ©gime tsariste. Il le fait en dĂ©ployant tout le faste d'un orchestre scintillant, de chœurs roboratifs, de mĂ©lodies entĂȘtantes et d'harmonies exotiques. Quant au metteur en scĂšne Barrie Kosky , il trouve dans cette fascinante fable le souvenir de Shakespeare et le pressentiment du théùtre de l'absurde, pour un spectacle aux allures de parade fantasque, divertissant jusqu'au dĂ©sespoir. Direction musicale Daniele Rustioni Mise en scĂšne Barrie Kosky DĂ©cors Rufus Didwiszus Costumes[...]HEILUNG Pop - Rock - FolkROUEN 76100Le 01/04/2022 Ă  2000L'univers de Heilung est avant tout un spectacle, Ă  la fois expĂ©rience visuelle, musicale et intĂ©rieure. Entre la la musique religieuse, l'ambient et la musique traditionnelle, les Danois ouvrent une voie qui leur est propre et dessinent un univers passionnant aux couleurs changeantes. TantĂŽt rituel guerrier aux percussions tonitruantes, tantĂŽt cĂ©rĂ©monie nocturne fantasmagorique, transe infernale ou moment de grĂące oĂč l'harmonie vocale suspend le sera Show Concert "Excalembour Rocket" Manifestation culturelleHaguenau 67500Le 17/07/2021Avec ses musiques celtiques, douces ou festives, Excalembour enchante, depuis plus de 20ans, les publics de France et d'ailleurs, de Bergame Ă  IĂ©na. Ces talentueux multiinstrumentistes interprĂštent Ă  leur maniĂšre des airs des pays celtes Irlande, Écosse, Bretagne, QuĂ©bec ainsi que des compositions originales. Ils intĂšgrent Ă  leurs musiques aux accents folk-ethno-jazzy, des instruments Ă©tonnants nyckelharpa, coucou, Ă©pĂ©e musicale, carnyx, kazoo, cajon, vuvuzela, flĂ»te harmonique...qui s'accordent avec les traditionnels tin-whistles, bodhran, violon, guitares, basse, claviers, accordĂ©on, mandoline et harpe celtique. Tout au long de leurs aventures musicales, ils ont partagĂ© la scĂšne avec des groupes comme Battlefield Band, Outside Track, Johnny Logan, le Bagad de Lann-BihouĂ©, et sont les seuls Français au catalogue de l'irlandais Magnetic Music producteur de l'Irish Folk Festival. Ces merlins enchanteurs et bouffons enthousiastes vous entraĂźnent dans un concert plein d'humour, de nouveautĂ©s et de surprises, pour fĂȘter Haguenau sous le signe du vert, des vers et du verre ! Slainte !VINCENT PEIRANI INVITE Jazz - BluesBOULOGNE BILLANCOURT 92100Le 03/12/2021 Ă  2030Vincent Peirani, accordĂ©on Tigran Hamasyan, piano Lionel Loueke, guitare Au fil des collaborations, l'accordĂ©oniste Vincent Peirani a façonnĂ© un son unique, mĂątinĂ© d'influences multiples. Pour cette premiĂšre Ă  La Seine Musicale, il est l'hĂŽte du guitariste Lionel Loueke, qui donne une saveur inimitable aux concerts de Herbie Hancock, et du pianiste Tigran Hamasyan, qui a plongĂ© ses racines armĂ©niennes dans le XXIe siĂšcle musical. Ces trois nouveaux » grands du jazz ont un appĂ©tit sans limite pour l'improvisation et la dĂ©couverte, des rythmes et harmonies des musiques traditionnelles aux inventions les plus contemporaines. Un trio qui rĂ©serve des surprises et promet un dialogue rĂ©solument libre. INFORMATIONS PMR 01 74 34 53 54Concert - "Good, Bad & Young" Le vendredi est une fĂȘte Musique, Jazz - Blues, Pop - Rock - Folk, ConcertSaint-Brieuc 22000Le 16/07/2021InfluencĂ© par le blues, le rock ainsi que les tonalitĂ©s irlandaises, Good Bad & Young vous transporte dans un univers musical folk-rock oĂč la guitare acoustique et les harmonies vocales contrastent avec la puissance de la basse et des percussions. Sur les textes de Brid Ni Chonghaile, illustrĂ©s par les Ɠuvres de CLO et de SAMH, le groupe fait partie de cette gĂ©nĂ©ration de chanteurs protestataires, pro-Ă©cologie, anti-establishment, dĂ©fenseurs des valeurs fondamentales des droits de l’homme ! Ils dĂ©crivent des faits de sociĂ©tĂ© et des histoires souvent tragiques mais toujours teintĂ©es de poĂ©sie et d’ Commanderie sous les Ă©toiles Manifestation culturelle, Science et technique, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, Concert, Manifestation culturelle, SpectacleLacommande 64360Le 12/08/202117h30 Pause Ă  vivre PĂ©rĂ©grinations de la terre au ciel ». Savez-vous que chaque planĂšte a sa propre musique ? Et que, depuis Pythagore ou Hildegarde de Bingen, l’univers est perçu avec perfection et harmonie. Au travers de textes et intermĂšdes musicaux inspirĂ©s, Anne nous fera dĂ©couvrir des caractĂšres humains imprĂ©gnĂ©s des influences du cosmos... Nous prolongerons ce voyage en Ă©laborant une infusion de saison. DurĂ©e 2h30 De 19h Ă  19h45 Rencontre apĂ©ritive avec Alain Larribet 20h30 Concert SOMA et Alain Larribet. Pierre Michel Grade Ă  la guitare accompagne la voix d’Alain Larribet et ses percussions dans un vaisseau musical qui transporte l’auditeur dans la diversitĂ© des cultures du monde. DurĂ©e 1h. Tout public 22h Observation des Ă©toiles et du ciel Ă  l’Ɠil nu et aux instruments, Constellation d’étĂ©, lune et Ă©toiles filantes, avec l’association Ăšme Festival Nuits du ChĂąteau Jazz - Blues, Chorale - Chant, MusiquePeyrolles-en-Provence 13860Le 02/07/2021AprĂšs l’enregistrement du CD LOVE », les 20 chanteuses et chanteurs, la Cheffe de ChƓur et le trio de musiciens professionnels rendent hommage aux groupes vocaux qui ont popularisĂ© le jazz vocal polyphonique. Dans ce style musical, le chant est primordial, la voix y est privilĂ©giĂ©e. Son nouveau spectacle From Swing with LOVE a pour ambition de faire partager Ă  un large public le plaisir de chanter ce style inventif et riche en harmonies, et faire vivre les valeurs premiĂšres du Jazz la mixitĂ©, la convivialitĂ©, le divertissement et la danse. C’est un spectacle joyeux, Ă©mouvant, gĂ©nĂ©reux, festif, vĂ©ritable invitation Ă  visiter le Pays du Swing. "Les 100 ans de l'acquisition du chĂąteau par la ville et fĂȘte nationale Patrimoine - CultureChĂąteaurenard 13160Le 14/07/2021Pour cĂ©lĂ©brer le centenaire de l'acquisition du chĂąteau par la commune et pour la fĂȘte nationale de nombreuses animations sont proposĂ©es 8h30 dĂ©but des animations sur les diffĂ©rents secteurs de la ville. ChĂąteau Expo photo MEMORY DE CASTEU ChĂąteau Initiation tir Ă  l’arc LES ARCHERS Place voltaire DĂ©mo Danse TOM SO’DANCE Lavoir Bugade en costume ESCOLO DI TOURRE Place de la rĂ©publique dĂ©monstration LES Z’AMAZONES Vieux village galĂ©jades et dĂ©ambulation ESCOLO MARIUS CHABRAND Parking Mur d’escalade HARMONIE CIMES Parking Expositions photos, objets 1920 RCC Esplanade Expo VOITURES DE COLLECTION - 11h30-12h Discours du Maire et levĂ© de drapeau place de la RĂ©publique Animation musicale et Marseillaise par l'Association Musicale des Tours - 12h-12h30 dĂ©filĂ© des majorettes suivies par les voitures de collection jusqu’aux AllĂ©s pour le repas des bĂ©nĂ©voles offert par la municipalitĂ©. - 16h reprise des animations Esplanade Expo VOITURES DE COLLECTION Parking Mur d’escalade HARMONIE CIMES ChĂąteau DĂ©monstration VTT CYCLO CLUB Centre-ville dĂ©ambulation orgue[...]OpenMindeD Quintet Musique, Chorale - ChantLurs 04700Le 26/06/2021Sous la direction musicale de C. Leloil, trompette, la musique d’OMD brasse les sonoritĂ©s et les influences, les mĂ©triques, les gestes harmoniques et les tempi. Avec J. Minkin, chant, guitare, P. Fenichel, contrebasse et C. Bec, batterieL'Ă©tĂ© sera Show Concert "Excalembour Rocket" Musique, ConcertHaguenau 67500Le 17/07/2021Avec ses musiques celtiques, douces ou festives, Excalembour enchante, depuis plus de 20ans, les publics de France et d'ailleurs, de Bergame Ă  IĂ©na. Ces talentueux multiinstrumentistes interprĂštent Ă  leur maniĂšre des airs des pays celtes Irlande, Écosse, Bretagne, QuĂ©bec ainsi que des compositions originales. Ils intĂšgrent Ă  leurs musiques aux accents folk-ethno-jazzy, des instruments Ă©tonnants nyckelharpa, coucou, Ă©pĂ©e musicale, carnyx, kazoo, cajon, vuvuzela, flĂ»te harmonique...qui s'accordent avec les traditionnels tin-whistles, bodhran, violon, guitares, basse, claviers, accordĂ©on, mandoline et harpe celtique. Tout au long de leurs aventures musicales, ils ont partagĂ© la scĂšne avec des groupes comme Battlefield Band, Outside Track, Johnny Logan, le Bagad de Lann-BihouĂ©, et sont les seuls Français au catalogue de l'irlandais Magnetic Music producteur de l'Irish Folk Festival. Ces merlins enchanteurs et bouffons enthousiastes vous entraĂźnent dans un concert plein d'humour, de nouveautĂ©s et de surprises, pour fĂȘter Haguenau sous le signe du vert, des vers et du verre ! Slainte !Concert du Big Band de l'Harmonie Musique, ConcertBourg-lĂšs-Valence 26500Le 18/06/2021Concert avec le Big Band et l'Harmonie du centre musical de Bourg-lĂšs-Valence. De quoi dĂ©marrer la saison en fanfare !Concert du Big Band et de l'Harmonie Musique, ConcertBourg-lĂšs-Valence 26500Le 25/06/2021Le Big Band & L’Harmonie du Centre Musical Bourg-lĂšs-Valence. AprĂšs un premier concert d’ouverture, retour des festivitĂ©s avec nos musiciens "LE DIRECTEUR DE THEATRE" AU CINÉMA THEATRE D'EAUZE Concert, OpĂ©ra - OpĂ©rette, Musique classique, Manifestation culturelle, Manifestation culturelle, Manifestation culturelle, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleEauze 32800Du 15/11/2015 au 20/06/2021Dans le cadre des Nuits Musicales de l'Armagnac, OpĂ©ra en un acte d'aprĂšs .Mozart, dimanche 20 Juin Ă  17h au cinĂ©ma théùtre d'Eauze, avec la Compagnie Chants de Garonne, et mise en scĂšne par Emmanuel GARDEIL. 15€/pers et gratuit pour les - de 15 ans accompagnĂ©s Au beau milieu d’une vaste forĂȘt faite d’arbres millĂ©naires et d’animaux de toutes sortes, nous suivons les tribulations de cet enfant sauvage qui vit ici, en parfaite harmonie avec la nature. Son meilleur ami, un petit singe avec qui il semble avoir toujours vĂ©cu, libre et spontanĂ©. Grimper Ă  mains nues, sauter de branche en branche, courir sur les rochers, jouer Ă  cache-cache avec les oiseaux, se nourrir Ă  mĂȘme les arbres
 ce petit paradis sur terre est leur royaume, et ils le connaissent par cƓur. Jusqu’au jour oĂč ... SĂ©bastien Capazza guitares, saxophones, gongs, percussions, instruments fabriquĂ©s Musique et idĂ©e originale SĂ©bastien Capazza Dessins et scĂ©nario AlfredConcerto en lamineur Concert, Feu d'artifice, MusiqueCOLOMBELLES 14460Le 30/06/2021"Concerto en lamineur" est un spectacle son et lumiĂšres qui met en valeur le RĂ©frigĂ©rant, une tour haute de 56 mĂštres, visible Ă  des kilomĂštres Ă  la ronde, dernier symbole du patrimoine de la SMN SociĂ©tĂ© MĂ©tallurgique de Normandie avec le concours des musiciens de l'Harmonie de la SociĂ©tĂ© Musicale spectacle gratuit comprend un film hommage avec des tĂ©moignages de mĂ©tallos, des images d'archives, des animations "SMN virtuelle", une musique originale composĂ©e par ainsi que des vues aĂ©riennes mise en lumiĂšre musicale aura lieu dĂšs la tombĂ©e de la nuit, vers 23h, le 30 juin, mais le RĂ©frigĂ©rant, vĂ©ritable totem identitaire et symbole du patrimoine industriel de la rĂ©gion sera illuminĂ© de teintes rougeoyantes pendant 48h, les 29 et 30 juin, Ă©voquant les feux continus de l'usine quand elle Ă©tait encore en BEAUROY Jazz - BluesPARIS 01 75001Du 09/07/2021 Ă  2000 au 09/07/2021 Ă  2200Maher Beauroy piano, voix, Elvin Bironien basse, Tilo Bertholo batterie, Robin Antunes violon, Alexis Valet vibraphone Le jeune pianiste martiniquais prĂ©sente son album Washa! Un album qui cristallise le moment du dĂ©part et de l'Ă©mancipation. En crĂ©ole, Washa!» est une interjection pour dire l'instant. C'est le son de la lame qui ouvre un chemin dans les herbes hautes, c'est le fracas des vagues face Ă  tous les horizons. RemarquĂ© dans de grands festivals internationaux, adoubĂ© par des musiciens comme Jacques Schwarz-Bart, diplĂŽmĂ© du cĂ©lĂšbre Berklee College of Music de Boston, le pianiste martiniquais Maher Beauroy sort .. un premier album prometteur » La 1Ăšre Washa ! est une rĂ©ussite de bout en bout, une synthĂšse musicale brillamment interprĂ©tĂ©e par des musiciens de talent, au premier rang desquels Maher Beauroy, qui illustre ici les musiques qui l'ont fait, en maitrisant leurs langages, tant harmonique que rythmique. », Le bananier bleuLES RÉVÉLATIONS MUSICALES - LAS GABACHAS DE LA CUMBIA Musique, Concert, SpectacleLes Mathes 17570Le 21/08/2021- INFOS COVID-19 PASS SANITAIRE OBLIGATOIRE Ă  partir de 18 ans. Vous devez prĂ©senter - Un certificat de vaccination, Ă  condition de disposer d'un schĂ©ma vaccinal complet - OU Un test nĂ©gatif, RT-PCR ou antigĂ©nique de moins de 72h - OU Un certificat de rĂ©tablissement de la Covid-19 test RT-PCR ou antigĂ©nique positif datant d'au moins 11 jours et de moins de 6 mois. SE PRÉSENTER Ă  partir de 21h. - Dans le cadre de la programmation des RĂ©vĂ©lations Musicales du Pays Royannais ! Las Gabachas de la Cumbia vous embarque Ă  destination d'un univers musical aux couleurs de l'AmĂ©rique Latine. InspirĂ©es par la cumbia, une musique traditionnelle de Colombie, ces 7 musiciennes dĂ©bordantes d'Ă©nergie, de passion et de gĂ©nĂ©rositĂ© revisitent Ă  leur maniĂšre ce rĂ©pertoire elles proposent ainsi un mariage entre la sensibilitĂ© des standards colombiens et l'intensitĂ© de leurs influences musicales respectives. Pour vous faire danser, Las Gabachas allie harmonies de voix, congas, percussions, clarinette, saxophones, piano et Livres & Musiques - L’imaginaire en livres de... JĂ©rĂ©mie Rhorer Festival gĂ©nĂ©raliste, Lecture - Conte - PoĂ©sie, MusiqueDEAUVILLE 14800Le 27/06/2021Le temps d’une conversation unique avec l’un des plus brillants chefs d’orchestre d’aujourd’hui, JĂ©rĂ©mie Rhorer - directeur musical du Cercle de l’Harmonie - commente les livres ayant nourri sa vie et sa carriĂšre ponctuĂ©e de lectures d’extraits. Parmi de nombreux auteurs, Stefan Sweig, Les MĂ©moires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar et Le MaĂźtre et Marguerite de MikhaĂŻl Boulgakov ont marquĂ© durablement JĂ©rĂ©mie Rhorer. Rencontre animĂ©e par Vanessa Schneider, grand reporter au journal Le silencieuse et sonore avec Thomas Visites et circuitsGuebwiller 68500Le 13/08/2021JE SUIS UN ARBRE Le silence et la nature font Ă©cho en chacun pour se connecter Ă  soi et puiser Ă  ses forces intĂ©rieures, parfois enfouies sous le vernis social. Une heure et quinze minutes de marche, trente minutes de musique en plein forĂȘt, suivie d’une bonne tisane aux plantes, et s’en dĂ©lecter sera le seul moment d’échange permis ! Á la fin d’un parcours silencieux, les sonoritĂ©s de la harpe de Pauline Haas s'Ă©chapperont en toute libertĂ© sur les feuillages de la forĂȘt Le tour de force ne pas s'extasier Ă  voix haute ! Ralentir pour mieux ressentir, grĂące Ă  nos sens, contacter sa nature profonde en lien avec la Nature extĂ©rieure, tel est l’enjeu des marches contemplatives et conscientes que Sandrine et Eric souhaitent partager dans la forĂȘt de Soultz. Des exercices de qi qong rythment la progression terrestre tout autant que spirituelle. Cheminant en soi sous les arbres, on se connecte aux autres, on s'inscrit dans un tout plus vaste. Font alors Ă©cho les harmonies du temps musical en pleine nature qui succĂšdent Ă  la marche. Pauline Haas joint sa voix Ă  des mĂ©lodies classiques et aux rĂ©pertoires traditionnels celtique et paraguayen. Une bonne tisane aux plantes sera[...]DĂźner live music au Frelon d'Or Jazz - Blues, MusiqueFuveau 13710Du 09/09/2021 au 28/10/2021Cet Ă©tĂ© nous vous proposons nos dĂźner musicaux tous les jeudis soir avec des artistes de jazz, de blues, de soul ou de musiques du monde. En parfaite harmonie avec la cuisine du chef Rodrigo Augusto Silva. Au programme - Le 10 juin Fafa Carioca vous fera rĂȘver des plages brĂ©siliennes avec sa douce Bossa Nova - Le 17 juin Kimsar vous interprĂ©tera du New Folk avec des reprises et des compositions, au chant, guitare et flĂ»te. - Le 24 juin Chris Daniel et sa guitare feront sonner le rock folk des 70's et Ă©galement des morceaux de son nouvel album. - Le 1er juillet A l'occasion de la FĂȘte des Terrasses, le Bonaventur Trio fera swinguer le frelon d'or avec son jazz manouche. - Le 15 juillet Fafa Carioca et sa suave Bossa d'ÉtĂ© Musique, Musique classique, ConcertLannemezan 65300Le 04/07/2021Concert d'ÉtĂ©. Orchestre d'Harmonie. De la SociĂ©tĂ© Musicale du Plateau. Libre SOIRÉE DE RÉOUVERTURE DU CAFÉ UTOPIC AVEC UN KARAOKÉ LIVE Musique, Musique classiqueMirecourt 88500Le 19/06/2021RĂ©ouverture du cafĂ© Utopic Programme Ă  partir de 18h45 18h45 - piano ambiance. 19h00 - concert de l'harmonie municipale. 19h30 - Performance musicale des Ă©lĂšves de clavier impro de l'Ă©cole de musique. 20h15 - KARAOKÉ LIVE Consommations servies en table. Nombre de places limitĂ©es Animation Musicale Nathalie CharbonnierApĂ©ritif tricolore Manifestation culturelleTurckheim 68230Le 14/07/2021L'Orchestre d'Harmonie de Turckheim, sous la direction de Patrick Poretti, vous propose une animation musicale haute en couleur pour l'apĂ©ritif tricolore de la ville, dans le cadre des festivitĂ©s du 14 pour enfants Ă  St Geniez d'Olt Pour enfants, Spectacle, PĂȘcheSaint Geniez d'Olt et d'Aubrac 12130Le 09/08/2021Spectacle musical jeune public, et pas que! Pour les enfants de 0 Ă  10 ans et plus! "Bonjour Mesdames, bonjour Messieurs, soyez les bienvenus Dans notre monde plein de sons, de bruits et de chansons Nous sommes des pĂȘcheurs, des pĂȘcheurs de sons Nous sommes des dompteurs, des dompteurs de bruits Nous ce qu'on aime, c'est l'harmonie, l'harmonie des sons, qui font..." Spectacle dans le cloĂźtre, Ă  18h En cas de mauvais temps, le spectacle se produira Ă  l'Espace Culturel Spectacle gratuit offert par la Mairie de St Geniez d'Olt et d'Aubrac Suite aux nouvelles mesure gouvernementales, toute personne de 18 ans et plus doit prĂ©senter la preuve d'une vaccination complĂšte, un test PCR nĂ©gatif de moins de 48 heures ou une preuve d'un rĂ©tablissement de contamination Ă  la Covid en dĂ©ambulation Musique, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, VariĂ©tĂ© française, Spectacle de rueSeignosse 40510Le 20/08/2021Animation musicale traditionnelle Harmonie de Pomarez. Gratuit. A 21h, en dĂ©ambulation au Penon, entre le Forum et la place Castille Ă  Seignosse en Musiques - L'Orchestre Aubois des Jeunes ConcertTroyes 10000Le 11/07/2021A 15h00 L’ORCHESTRE AUBOIS DES JEUNES L’Orchestre Aubois des Jeunes OAJ est une formation d’orchestre d’harmonie constituĂ© de jeunes musiciennes et musiciens issus des sociĂ©tĂ©s musicales ou Ă©coles de musique du dĂ©partement. Retrouvez l’agenda officiel de toutes les animations sur tricolore Musique, Repas - DĂ©gustationTurckheim 68230Le 14/07/2021L'Orchestre d'Harmonie de Turckheim, sous la direction de Patrick Poretti, vous propose une animation musicale haute en couleur pour l'apĂ©ritif tricolore de la ville, dans le cadre des festivitĂ©s du 14 - Buenas nuevas de alegria Musique, Concert, Chorale - ChantKaysersberg Vignoble 68240Le 11/09/2021FondĂ© en 2019, l’ensemble "La Quintina" tire son nom d’un idĂ©al de la musique sarde. La quintina est cette cinquiĂšme voix produite, sans ĂȘtre chantĂ©e, par les harmoniques de chanteurs en Ă©tat de grĂące. Ce sommet musical et esthĂ©tique constitue un hĂ©ritage vivant d’une culture europĂ©enne dont les origines remontent au Moyen Âge et Ă  la Renaissance. RĂ©unis autour de JĂ©rĂ©mie Couleau, les musiciens de La Quintina font revivre certaines polyphonies oubliĂ©es sans se limiter dans le temps ni dans l’espace. Retrouvez JĂ©rĂ©mie COULEAU, tĂ©nor et direction ; Esther LABOURDETTE, cantus ; Eva FOGELGESANG, viĂšle, harpe Ă  harpions, chant ; Antonio GUIRAO, bassus ; Christophe DESLIGNES, organetto, clavicythĂ©rium, chant. Au 15e siĂšcle, les musiciens espagnols s’inspirent des polyphonistes franco-flamands. Leurs productions sont principalement renfermĂ©es dans les chansonniers, dits de la Colombina » et de Palacio ». Si ces manuscrits sont aujourd’hui reconnus, les compositeurs qui leur sont associĂ©s ne sont pas tous passĂ©s Ă  la postĂ©ritĂ©. Juan de Triana, dont le nom est aujourd’hui oubliĂ©, bĂ©nĂ©ficiait d’une grande renommĂ©e au temps de Ferdinand d’Aragon et d’Isabelle de Castille. La[...]Concert - Kerchanga Musique, Concert, Chorale - ChantSaint-Julien-en-Quint 26150Le 29/07/2021Duo puissant dans les traditions musicales Africaines et CrĂ©oles. Une pincĂ©e de BeatBox, des harmonies vocales, le groove du N'goni, des boucles entrecroisĂ©es de guitare ! A voir sur Youtube Musicales de Normandie] Trio Arcadis Concert, Musique classiqueVARENGEVILLE-SUR-MER 76119Le 05/08/2021SAINT-SAËNS, Trio n°2 en mi mineur op. 92 BRAHMS, Lieder op. 75 n°3 et op. 28 n°1 ZEMLINSKY, Trio en rĂ© mineur op. 1 David VIOLI, piano Amandine LEY, violon Nicolas SAINT-YVES, violoncelle La grande complicitĂ© musicale de ces trois artistes s’apprĂ©ciera dans ce programme romantique par excellence. Saint-SaĂ«ns donne Ă  son deuxiĂšme trio un relief avec une grande force expressive. Dans les transcriptions de ces lieder, Brahms nous laisse dĂ©couvrir une grande palette Ă©motionnelle d’une confondante richesse de coloris. Puis place Ă  l’Ɠuvre de jeunesse du compositeur autrichien Zemlinsky, ami de Brahms, encouragĂ© par Mahler et proche de Schönberg. Voici une Ă©criture trĂšs expressive oĂč les harmonies audacieuses dialoguent avec des lignes mĂ©lodiques extrĂȘmement douces. Créé en 2001, le trio Arcadis est LaurĂ©at du Forum Musical de Normandie, et rĂ©compensĂ© par un 3e prix au Concours International de Musique de Chambre de OFF des MillĂ©simes de TonnerreTonnerre 89700Le 03/07/2021Avant le concert des MillĂ©simes complet, la ville de Tonnerre vous propose "Le OFF* des MillĂ©simes" de 17h30 Ă  20h30. Au programme stands de produits locaux et dĂ©gustation de vins dans la rue de l'HĂŽtel de Ville rendue piĂ©tonne pour l'occasion et prĂ©lude musical de l'Orchestre d'Harmonie de Tonnerre. Gratuit et ouvert Ă  tous. *Sous rĂ©serve d'une mĂ©tĂ©o clĂ©mente20e AoĂ»t Musical de Deauville - ClĂ©rambault / de La Fontaine / Lambert / BoĂ«sset Concert, Festival gĂ©nĂ©raliste, Chorale - Chant, Chorale - Chant, Lecture - Conte - PoĂ©sie, Musique, Musique classique, Lecture - Conte - PoĂ©sieDEAUVILLE 14800Le 29/07/2021Ce programme captivant s’articule autour de dix Fables mises en musique et entremĂȘlĂ©es des piĂšces de caractĂšre, contemporaines du compositeur, afin de recrĂ©er le climat d’un salon de musique au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle. Il s’agit également pour l’auditeur de comparer, reconnaĂźtre, et trouver les diffĂ©rences entre les Fables de La Fontaine et leur rĂ©alisation en musique par Louis-Nicolas ClĂ©rambault. Une occasion de rĂ©viser ses Fables et de renouer avec leur propos originel. Au programme Louis-Nicolas ClĂ©rambault 1676-1749 - Fables lues de La Fontaine et chantĂ©es Michel Lambert 1610-1696, Antoine BoĂ«sset 1587-1643 - Airs de cour Gabriel Bataille 1574-1630, Etienne MouliniĂ© 1599-1676 - Chansons Ă  boire François Couperin 1668-1733, Marin Marais 1656-1728, Louis de Caix d’Hervelois 1677-1759 - PiĂšces illustratives Les musiciens Marie-Claude Chappuis mezzo-soprano Thierry PĂ©teau rĂ©citant La Chapelle Harmonique GeneviĂšve Pungier traverso BĂ©rengĂšre Sardin harpe Bruno Helstroffer thĂ©orbe Valentin Tournet viole de gambe et directionConcert de l'Orchestre Musique, ConcertUzĂšs 30700Le 26/06/2021L'Orchestre de l’École Municipale de Musique d'UzĂšs composĂ©s des Ă©lĂšves, des professeurs et des amateurs d'UzĂšs et de sa rĂ©gion, sont heureux de vous proposer un concert pour cĂ©lĂ©brer ensemble, la musique et l' formation est un orchestre Ă  vents et percussions avec des violoncelles et une basse programme est Ă©clectique, Ɠuvres du rĂ©pertoire d'Harmonie, musiques de film, dessins animĂ©s, classique, jazz, Ɠuvres avec solistesIl est dirigĂ© par Brigitte Lelandais, directrice de l'Ă©cole municipale de musique d'UzĂšs et Ennio Lelandais, professeur de espĂ©rons, pour notre premier concert de reprise, aprĂšs 7 mois d'arrĂȘt, vous compter nombreux pour profiter de ce moment musicalA Samedi Ă  20H30 dans la cour de l'HĂŽtel de VilleEntrĂ©e LibreLes Nuits Flamencas - Juan Carmona & Jose Maya Musique, Danse - Bal - CabaretAubagne 13400Le 02/07/2021Juan Carmona est un cas atypique dans le flamenco moderne. Gitan français d’origine andalouse, fidĂšle Ă  la rĂ©gion d’Aubagne d’oĂč il vit sa passion et oĂč il dirige son festival des Nuits Flamencas. Musicien sans frontiĂšre, il prĂ©pare son nouvel album un nouveau carnet de route musical au cours duquel le guitariste nous propose des escales musicales de Bagdad Ă  Cordoue avec des invitĂ©s de renom Ibrahim Maalouf, Wissam Joubran, Naseer Shamma, Duquende, Dorantes, El Pele, Ptit Moh, Youba Adjrad, Rachid Zeroual, Bijan Chemirani, Istanbul Strings, 
. Avec ce nouveau spectacle, Juan Carmona va puiser au plus profond de la tradition flamenca, un retour aux sources avec toujours le sello personal qui fait sa marque de fabrique. Il concilie dans sa musique Ă  la fois un esprit crĂ©ateur et un langage personnel fluiditĂ© mĂ©lodique, richesse harmonique, puissance et complexitĂ© rythmique accompagnĂ©s de danse et chant farouche qui nous ramĂšnent aux sources du flamenco. Pour cette 6Ăšme Ă©dition, il a souhaitĂ© inviter le cĂ©lĂšbre danseur JosĂ© Maya, en clin d’Ɠil au Festival International des Nuits Flamencas 2018 oĂč ils avaient dĂ©jĂ  partagĂ© la scĂšne pour un moment magique autour de[...]CONCERT L'HEURE EXQUISE DES NANCYPHONIES Musique, Chorale - ChantNancy 54000Le 11/07/2021ARTHUR COATALEN piano NĂ© en 2004, Arthur Coatalen commence le piano Ă  l'Ăąge de sept ans en Hongrie avant de poursuivre ses Ă©tudes musicales Ă  la Schola Cantorum de Paris, avec Mireille Phillips. En 2016, il intĂšgre la classe de Romain Descharmes au Conservatoire Ă  Rayonnement RĂ©gional de Paris, oĂč il est actuellement en cycle CPES. ParallĂšlement au piano, Arthur Ă©tudie l'Ă©criture musicale harmonie et contrepoint avec RĂ©mi Guillard. Il est admis en premier cycle supĂ©rieur de piano au CNSMDP en mai 2021. Etant d'origine franco-hongroise, il a suivi plusieurs masterclasses en Hongrie organisĂ©es par d'Ă©minents pianistes hongrois de l'AcadĂ©mie F. Liszt tels que GĂĄbor Eckhardt et Imre Hargitai. Arthur a participĂ© et remportĂ© des prix Ă  plusieurs concours en France Ile-de-France, Chatou, Lagny, Steinway, en RĂ©publique tchĂšque Broumov Key, en Italie Pietro Argento, en Espagne Ibiza et en Belgique CĂ©sar Franck. Il s'est produit en rĂ©cital dans des salles comme le Rudolfinum Ă  Prague, le Cercle suĂ©dois Ă  Paris, ou encore la salle Óbudai TĂĄrsaskör Ă  Budapest. Comme l’écrivait le musicologue tchĂšque Veroslav Nemec, Arthur joue avec une telle Ă©nergie que sa vie semble[...]CONCERT EN EXTÉRIEUR DE L'ORCHESTRE JUNIOR ET DU GRAND ORCHESTRE D'HARMONIE Musique, ConcertCattenom 57570Le 25/06/2021Sous la direction de SĂ©bastien Berettoni, l’association Cattenom Loisirs et Culture a le plaisir de vous prĂ©senter son orchestre Junior composĂ© de 45 musiciens ainsi que son Grand Orchestre d'Harmonie composĂ© de 50 musiciens lors d'un concert gratuit. Ramenez votre chaise ou transat et profitez d'un moment musical !Portes ouvertes de l'Ă©cole de musique Interval'Coglais Musique, Portes ouvertesMaen Roch 35460Le 03/07/2021L'Ă©cole de musique Interval'Coglais vous ouvre leurs portes le samedi 3 juillet 2021 de 9h Ă  15h dans leurs nouveaux locaux au sein de l'ESCC Ă  Maen Roch ! Un moment de partages et d'Ă©changes avec les professeurs, mais Ă©galement avec les Ă©lĂšves qui vous prĂ©senteront leur travail lors de performances musicales. L'Ă©cole de musique propose des cours pour de nombreux instruments accordĂ©on diatonique, basse, batterie-percussions, chant, clairon, clarinette, flĂ»te traversiĂšre, harpe celtique, piano, saxophone, tambour, trompette, trombone, tuba, violon, ateliers musiques amplifiĂ©s, Orchestre d'Harmonie. De plus, elle dispense des cours de danses traditionnelles, d'ensemble vocal et d'Ă©veil musical pour les plus jeunes. Les inscriptions pour l'annĂ©e 2021-2022 sont ouvertes, vous aurez la possibilitĂ© de vous inscrire sur ENERJIZZ INVITE JERONIMO MAYA JAZZ Musique, Manifestation culturelle, ConcertLa Flotte 17630Le 27/08/2021Jeronimo Maya, un vĂ©ritable gĂ©nie de l'instrument, descendant direct du lĂ©gendaire guitariste Ramon Montoya, a commencĂ© sa carriĂšre musicale dĂšs son plus jeune Ăąge,Ă  5 ans Ă  peine. Il a tout de suite Ă©tĂ© reconnu comme un enfant prodige par le public et par la communautĂ© flamenca et a reçu la reconnaissance des grands maestro comme Sabicas ou Paco de Lucia. Son style, de grand virtuose, est de plus rempli de caractĂšre et de personnalitĂ©. Ses harmonies complexes et sa conception musicale sont en avance sur leur temps. Rendez-vous sur le port Ă  partir de 21h ! Passons un bon Ă©tĂ© avec les bons rĂ©flexes - Port du masque obligatoire sur le port - Respecter une distance d'au moins un mĂštre avec les autresBenin International Musical Musique, Chorale - ChantConcarneau 29900Le 15/07/2021Ce groupe, composĂ© de 7 musiciens vocalistes, propose Ă  travers ses chansons un mĂ©lange jouissif de mĂ©lodies traditionnelles, urbaines et Ă©lectriques, sans abandonner pour autant la puissance polyrythmique des percussions ni la ferveur des chants polyphoniques. Le BIM raconte Ă  sa façon le continent africain tout en mettant en lumiĂšre la culture vodoun qui, au-delĂ  des idĂ©es reçues, prĂŽne une attitude positive tournĂ©e vers la terre et les hommes. Les musiciens y chantent le respect et offrent leurs mots Ă  tous les malades, les prisonniers, les pays en guerre. Ici la guitare groovy, les choeurs rayonnants et le flow hip hop de Jean GbĂštognon Houenou alias Yewhe se mĂȘlent dans une parfaite harmonie Ă  la fusion de rythmes traditionnels et de beats electro.
Lesamedi 17 janvier 2004, environ 20 000 personnes défilent en France contre un projet de loi « encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collÚges et lycées publics », dont moins de 2 000 dans les rues de Marseille, soit une mobilisation relativement faible sur le plan national comme local.
La France et ses symboles AprĂšs l’abolition de la RoyautĂ© le 21 septembre 1792 par la Convention, la premiĂšre RĂ©publique française est proclamĂ©e. La premiĂšre Constitution rĂ©publicaine est ainsi créée. Si la fonction prĂ©sidentielle n’y est pas encore mentionnĂ©e, un Conseil exĂ©cutif composĂ© de 24 membres est mis en place afin de gouverner le pays. La premiĂšre RĂ©publique prend fin en 1804 lorsque NapolĂ©on Ier instaure le Premier empire. Sur la vue suivante, vous pouvez cliquer sur le sujet de votre choix. Ou faire dĂ©filer les vues les unes aprĂšs les autres. Bonnet phrygien L’hymne national Le 14 juillet 1790 Le drapeau Le collier de la LĂ©gion d’honneur La cocarde Les symboles de la RĂ©publique Française L’écharpe et insigne Maire Le coq Le faisceau de licteur La semeuse LibertĂ© ÉgalitĂ© La Cocarde 1789 Le 12 juillet Camille DESMOULINS, pour indiquer que le peuple Ă©tait en armes mobilisĂ© en permanence, met une feuille de tilleul Ă  son chapeau. Le 13 juillet la milice bourgeoise qui se crĂ©e spontanĂ©ment Ă  Paris, 48 000 hommes prend une cocarde bleue et rouge couleurs du blason de la Ville de Paris depuis 1358 Le 15/17 juillet des dizaines de milliers de cocardes avec le blanc ajoutĂ© couleur de la royautĂ© sont fabriquĂ©es car on sait que Louis XVI vient Ă  Paris. Le 16 juillet La FAYETTE est mis Ă  la tĂȘte de cette milice parisienne qui comprend de nombreux gardes-françaises en uniforme bleu, blanc, rouge livrĂ©e du roi Le 17 juillet Louis XVI reçoit de BAILLY, maire, venu le haranguer dans la salle du trĂŽne, une cocarde tricolore qu’il met Ă  son chapeau. Le 27 juillet la cocarde est ratifiĂ©e pour la garde nationale de Paris, par le 4Ăšme bureau du ComitĂ© militaire provisoire de la Ville de Paris. La FAYETTE remet une cocarde le 31 juillet Ă  la municipalitĂ© de Paris. Le 4 octobre les 3 couleurs bleu, blanc et rouge sont adoptĂ©es officiellement comme symbole de la nation et rĂ©conciliation entre le peuple et le roi. Ordre non fixĂ©. Sommaire Le drapeau Le blanc a Ă©tĂ© de 1638 Ă  1790 la couleur du drapeau royal et de certains pavillons de la marine. De 1814 Ă  1830, il a Ă©tĂ© aussi la couleur des drapeaux de l’armĂ©e royale. Le blanc symbolise la France et aussi tout ce qui est de l’ordre du divin, de Dieu, d’oĂč le choix de cette couleur comme symbole du royaume. Le pouvoir du roi venait, selon la doctrine officielle, de la main de Dieu. En juillet 1789 lors des troubles parisiens une milice se constitue et porte une cocarde rĂ©unissant les trois couleurs. Bleu et Rouge plus le blanc. Le drapeau tricolore hissĂ© la premiĂšre fois, deux jours aprĂšs la prise de la Bastille, le blanc, symbole du roi, est uni au bleu et au rouge, couleurs de la Garde Nationale de Paris. La loi du 27 pluviĂŽse an II 15 fĂ©vrier 1794 Ă©nonce que le drapeau tricolore est l’emblĂšme national. Suite Le drapeau Le bleu et le rouge sont les couleurs de la ville de Paris. Le blanc celle de la maison royale de France. Telle est du moins la version officielle. Ces trois couleurs ont Ă©galement d’autres valeurs symboliques dans l’histoire de France Le bleu Ă©tait la couleur de la cape de Saint. Martin Le blanc est traditionnellement associĂ© Ă  Jeanne d’Arc. Le rouge fut l’étendard impĂ©rial de Charlemagne et l’oriflamme de Saint. Denis. Suite Le drapeau Drapeaux de cĂ©rĂ©monie Ratio 2 3 Prenons une longueur X » nous la multiplions par 2, pour avoir la hauteur du drapeau, puis multipliĂ© par 3 pour avoir la longueur. Les bandes sont de largeur identique soit 1/3 par couleur Pavillons de marine MĂȘme proportion mais les bandes de couleur ont une taille respective de 30, 33, 37. Un mĂštre de haut, soit 0, 50 x 2 Donnera 1, 50 m de long, soit 0, 50 x 3 Drapeau ModĂšle tricolore vertical Repris par plusieurs pays, devenu synonyme de libertĂ©. Sommaire - Le port de l’écharpe tricolore est l’attribut le plus distinctif de l’autoritĂ© des Ă©lus. Elle se compose d’une bande de tissu bleu, blanc et rouge et est dotĂ©e Ă  son extrĂ©mitĂ© de deux glands dont la couleur diffĂšre en fonction du mandat. - Écharpe tricolore Ă©lu le bleu en haut, pour les Maires, glands dorĂ©s ou sont reprĂ©sentant, glands blancs et le rouge en haut, pour les parlementaires. - Avant 1830, l’écharpe se portait toujours Ă  la ceinture. L’écharpe tricolore peut se porter soit en ceinture, soit de l’épaule droite au cĂŽtĂ© gauche. Lorsqu’elle est portĂ©e en ceinture, l’ordre des couleurs fait figurer le bleu en haut. Sur l’épaule Droite Maire Parlementaire Sommaire DĂ©putĂ© ou un sĂ©nateur L’insigne des Maires 22 novembre 1951 CrĂ©ation de l’insigne officiel des Maires Sur un fond d’émail bleu, blanc et rouge portant MAIRE » sur le blanc et R. F. » sur le bleu ; entourĂ© de deux rameaux de sinople, d’olivier Ă  dextre et de chĂȘne Ă  senestre, le tout brochant sur un faisceau de licteur d’argent sommĂ© d’une tĂȘte de coq d’or barbĂ©e et crĂȘtĂ©e de gueules. » Sommaire Le Coq En latin le mot gallus » signifie coq » et gaulois » Le coq est considĂ©rĂ© comme un oiseau braillard et vantard ! - Dans la symbolique occidentale le coq est associĂ© Ă  la vigueur, au courage, Ă  la vaillance, Ă  la fiertĂ© et Ă  la prĂ©tention. Le coq apparaĂźt dĂšs l’AntiquitĂ© sur des monnaies gauloises. Il devient symbole de la Gaule et des Gaulois. Le coq gagna une popularitĂ© particuliĂšre Ă  l’occasion de la RĂ©volution française et de la monarchie de Juillet, oĂč il fut introduit en remplacement de la lys dynastique. Ainsi, Ă  la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, on le voit figurer sur un Ă©cu, ornĂ© du bonnet phrygien, sur le sceau du Premier consul et l’allĂ©gorie de la fraternitĂ© porte souvent un bĂąton surmontĂ© d’un coq. En 1792, il figure sur le sceau national. À partir de 1830, il est Ă  nouveau trĂšs apprĂ©ciĂ©. Par une ordonnance du 30 juillet 1830, le coq gaulois doit figurer sur les boutons d’habit et doit surmonter les drapeaux de la garde nationale. Suite Le Coq Le coq est de nos jours la reprĂ©sentation symbolique du peuple français. Le choix du coq comme symbole français remonte Ă  la chute de l’Empire romain pendant la crĂ©ation de la Gaule et tire son origine du jeu de mot entre gallus coq et Gallus Gaulois. Bien que souvent utilisĂ© comme symbole de la France, notamment par les fĂ©dĂ©rations sportives, il n’a jamais Ă©tĂ© choisi comme symbole officiel. Symbole religieux au Moyen ge, reprĂ©sentation de l’identitĂ© nationale pendant la RĂ©volution, symbole de la rĂ©sistance et du courage pendant la premiĂšre Guerre mondiale, pour les Ă©trangers le coq est surtout un emblĂšme sportif incontestĂ© de la nation française. Le coq a Ă©tĂ© abandonnĂ© par NapolĂ©on Ier pendant son rĂšgne 18 mai 1804 - 6 avril 1814, car il pense que le coq n’a pas de force et ne peut pas ĂȘtre le symbole d’un empire, le coq a Ă©tĂ© remplacĂ© par l’aigle royal, il a ensuite Ă©tĂ© repris par NapolĂ©on III 2 dĂ©cembre 1852 4 septembre 1870 Sous le rĂšgne de Louis-Philippe Ier le coq figure au sommet des drapeaux de l’armĂ©e et sur les monuments aux morts avec un globe sous les pieds. La grille du parc du palais de l’ElysĂ©e construite Ă  la fin du XIXĂšme siĂšcle surmontĂ©e d’un coq, si la RĂ©publique française prĂ©fĂšre aujourd’hui le symbole de la Marianne, il figure toutefois sur le sceau de l’Etat de la seconde RĂ©publique. Sommaire Marianne Si la RĂ©publique française lui prĂ©fĂšre aujourd’hui le symbole de la Marianne, le Coq figure toutefois sur le sceau de l’Etat, qui est celui de la Seconde RĂ©publique la libertĂ© assise tient un Coq sur un canon avec gouvernail sur lequel est reprĂ©sentĂ© le coq. Il est surtout utilisĂ© Ă  l’étranger pour Ă©voquer la France, notamment comme emblĂšme sportif. L’origine de l’appellation de Marianne n’est pas connue avec certitude. PrĂ©nom trĂšs rĂ©pandu au XVIIIĂšme siĂšcle, Marie-Anne reprĂ©sentait le peuple. Mais les contrerĂ©volutionnaires ont Ă©galement appelĂ© ainsi, par dĂ©rision, la RĂ©publique. Sous la IIIĂšme RĂ©publique, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient, en particulier dans les mairies. Plusieurs types de reprĂ©sentation se dĂ©veloppent, selon que l’on privilĂ©gie le caractĂšre rĂ©volutionnaire ou le caractĂšre sage » de la Marianne le bonnet phrygien est parfois jugĂ© trop sĂ©ditieux et remplacĂ© par un diadĂšme ou une couronne. Suite Marianne 25 septembre 1792 - La Convention dĂ©clare la RĂ©publique française une et indivisible » - Elle adopte comme nouveau sceau de l’État une figure de la LibertĂ© » reprĂ©sentĂ©e par une femme avec un bonnet phrygien. Les premiĂšres mentions de Marianne au sens de la RĂ©publique apparaissent entre 1792 et 1794 en Languedoc, oĂč l’on chante une chanson occitane Ă  succĂšs, le Garisou de Marianno. Marianne incarne la RĂ©publique Française qui s’est rĂ©alisĂ©e par l’adhĂ©sion de tous les citoyens Ă  la devise de la RĂ©publique LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© » L’image de Marianne et son bonnet phrygien trouvent leur origine dans l’AntiquitĂ©. Le bonnet a Ă©tĂ© portĂ© par les esclaves affranchis de l’Empire Romain, qui libĂ©rĂ©s, sont devenus des citoyens de l’Empire. DĂšs l’AntiquitĂ© le bonnet est dĂ©jĂ  un symbole de libertĂ©. De nos jours, le bonnet est remplacĂ© parfois par une couronne ou par un diadĂšme. Les premiĂšres reprĂ©sentations de Marianne Ă  bonnet phrygien apparaissent pendant la RĂ©volution française. Durant la RĂ©volution, porter le bonnet Ă©tait une façon d’afficher son patriotisme. Sommaire Bonnet Phrygien Le bonnet phrygien est un symbole d’origine orientale portĂ© par PĂąris originaire de Phrygie et fils de Priam repris dans l’iconographie romaine tardive. Il est par exemple portĂ© par les rois mages sur les reliefs ou les fresques palĂ©ochrĂ©tiennes comme symbole du mage oriental, par les prisonniers perses sur les bas-reliefs de l’Arc de GalĂšre ou de la colonne d’Arcadius. Toujours en Perse, il Ă©tait portĂ© par la divinitĂ© Mithra qui serait apparu au moins au XVIĂšme siĂšcle av. J. -C. Le bonnet phrygien tire Ă©galement sa symbolique de libertĂ© de sa parentĂ© romaine avec le pileus chapeau en latin. Le pileus coiffait les esclaves affranchis de l’empire romain, reprĂ©sentant leur libertĂ©. - Aux États-Unis, il a Ă©tĂ© un symbole de libertĂ© pendant la guerre d’indĂ©pendance. Il est toujours prĂ©sent sur le drapeau de l’État de New York. - Ce bonnet est repris en France au dĂ©but de l’étĂ© 1790 comme symbole de la libertĂ© et du civisme. Le bonnet phrygien devient symbole de la RĂ©volution française, et de l’automne 1793 Ă  juillet 1794 pĂ©riode de la Terreur, il est portĂ© dans beaucoup de collectivitĂ©s administratives du pays. Depuis la RĂ©volution, le bonnet phrygien coiffe Marianne, la figure allĂ©gorique de la RĂ©publique française. Sommaire Armoirie Non officiel Les licteurs sont chargĂ©s de protĂ©ger et d’exĂ©cuter les dĂ©cisions coercitives des magistrats. Leur attribut principal, le faisceau de verges entourant une hache, est leur instrument de contrainte Soit pour une punition corporelle, les verges, Soit pour une mise Ă  mort par dĂ©capitation la hache. En 1913, le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres adopte pour les postes diplomatiques et consulaires Ă  l’étranger un emblĂšme inspirĂ© d’un modĂšle figurant sur les gardes d’épĂ©e et les boutons d’uniforme diplomatique. Le dessin reprĂ©sente un faisceau de licteurs surmontĂ© d’une hache et recouvert d’un bouclier sur lequel sont gravĂ©es les initiales RF RĂ©publique française, des branches de chĂȘne et d’olivier entourent le motif. Le chĂȘne symbolise la justice, l’olivier la paix. Le faisceau de licteur est un emblĂšme trĂšs souvent utilisĂ© pour reprĂ©senter la RĂ©publique française, mĂȘme s’il n’a aujourd’hui aucun caractĂšre officiel. Sommaire Le faisceau de licteur et Collier Un peu d’histoire. . . Les faisceaux sont constituĂ©s par l’assemblage de branches longues et fines liĂ©es autour d’une hache par des laniĂšres. Dans la Rome antique, ces faisceaux Ă©taient portĂ©s par des licteurs, officiers au service des Magistrats et dont ils exĂ©cutaient les sentences. La rĂ©volution française rĂ©interprĂ©ta ce symbole le faisceau reprĂ©sente dĂ©sormais l’union et la force des citoyens français rĂ©unis pour dĂ©fendre la LibertĂ©. L’AssemblĂ©e constituante impose en 1790 ses antiques faisceaux » comme nouvel emblĂšme de la France. À la chute de la Monarchie, le faisceau de licteur devient un des symboles de la RĂ©publique française une et indivisible » tel un faisceau. Il est repris sur le sceau de la IĂšre RĂ©publique puis sur celui de la IIĂšme RĂ©publique, toujours en usage aujourd’hui. Sommaire LibertĂ© EgalitĂ© FraternitĂ© AssociĂ©es par FĂ©nelon Ă  la fin du XVIIĂšme siĂšcle, les notions de libertĂ©, d’égalitĂ© et de fraternitĂ© sont plus largement rĂ©pandues au siĂšcle des LumiĂšres. Lors de la RĂ©volution française, LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© » fait partie des nombreuses devises invoquĂ©es. Dans un discours sur l’organisation des gardes nationales, Robespierre prĂ©conise, en dĂ©cembre 1790, que les mots Le Peuple Français » et LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© » soient inscrits sur les uniformes et sur les drapeaux, mais son projet n’est pas adoptĂ©. À partir de 1793, les Parisiens, rapidement imitĂ©s par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leurs maisons les mots suivants UnitĂ©, indivisibilitĂ© de la RĂ©publique ; libertĂ© Ă©galitĂ© ou la mort » mais ils sont bientĂŽt invitĂ©s Ă  effacer la derniĂšre partie de la formule trop associĂ©e Ă  la Terreur. Comme beaucoup de symboles rĂ©volutionnaires, la devise tombe en dĂ©suĂ©tude sous l’Empire. Elle rĂ©apparaĂźt lors de la RĂ©volution de 1848, empreinte d’une dimension religieuse les prĂȘtres cĂ©lĂšbrent le Christ-FraternitĂ© et bĂ©nissent les arbres de la libertĂ© qui sont alors plantĂ©s. Lorsqu’est rĂ©digĂ©e la constitution de 1848, la devise LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© » est dĂ©finie comme un principe » de la RĂ©publique. Suite LibertĂ© EgalitĂ© FraternitĂ© BoudĂ©e par le Second Empire, elle finit par s’imposer sous la IIIĂšme RĂ©publique. On observe toutefois encore quelques rĂ©sistances, y compris chez les partisans de la RĂ©publique la solidaritĂ© est parfois prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  l’égalitĂ© qui implique un nivellement social et la connotation chrĂ©tienne de la fraternitĂ© ne fait pas l’unanimitĂ©. La devise est rĂ©inscrite sur le fronton des Ă©difices publics Ă  l’occasion de la cĂ©lĂ©bration du 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd’hui partie intĂ©grante de notre patrimoine national. LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© » Suite LibertĂ© EgalitĂ© FraternitĂ© La devise de la France Cette devise est invoquĂ©e durant la RĂ©volution française. Elle est inscrite dans la Constitution et fait partie du patrimoine national. On la trouve sur des objets de grande diffusion comme les piĂšces de monnaie ou les timbres. LibertĂ© » Les hommes n’appartiennent Ă  personne. ÉgalitĂ© » Personne n’a de privilĂšges, tous ont les mĂȘmes droits. FraternitĂ© » On essaye de vivre comme des frĂšres, de s’aider. Sommaire Le Sceau Le sceau actuel de la RĂ©publique est celui de la IIĂšme RĂ©publique, frappĂ© en 1848. Pourquoi le Ministre de la Justice s’appelle-t-il le garde des sceaux » ? Car la presse servant Ă  Ă©tablir le sceau est conservĂ©e dans le bureau du ministre de la justice qui porte toujours le titre de garde des sceaux » Il reprĂ©sente la LIBERTÉ assise, tenant de main droite un faisceau de licteur et de sa main gauche la barre d’un gouvernail sur lequel il y a le coq gaulois. Sur l’urne il y a les initiales SU suffrage universel Le sceau porte comme inscription RĂ©publique française dĂ©mocratique une et indivisible » sur la face et au dos deux formules Au nom du peuple français » et LibertĂ© ÉgalitĂ©, FraternitĂ© » Le sceau est utilisĂ© de nos jours encore dans des occasions solennelles la signature de la Constitution Sommaire L’Hymne National LA MARSEILLAISE À l’origine chant de guerre rĂ©volutionnaire et hymne Ă  la libertĂ©, la Marseillaise s’est imposĂ©e progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles. L’histoire En 1792, Ă  la suite de la dĂ©claration de guerre du Roi Ă  l’Autriche, un officier français en poste Ă  Strasbourg, Claude Joseph ROUGET DE LISLE compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez DIETRICH, le maire de la ville, le Chant de guerre pour l’armĂ©e du Rhin » Ce chant est repris par les fĂ©dĂ©rĂ©s de Marseille participant Ă  l’insurrection des Tuileries le 10 aoĂ»t 1792. Son succĂšs est tel qu’il est dĂ©clarĂ© chant national le 14 juillet 1795. En septembre 1944, une circulaire du ministĂšre de l’Education nationale prĂ©conise de faire chanter la Marseillaise dans les Ă©coles pour cĂ©lĂ©brer notre libĂ©ration et nos martyrs » Le caractĂšre d’hymne national est Ă  nouveau affirmĂ© dans les constitutions de 1946 et de 1958 article 2 Suite L’Hymne National La Marseillaise 1 er couplet Allons enfants de la Patrie , Le jour de gloire est arrivĂ© ! Contre nous de la tyrannie, L’étendard sanglant est levĂ©, bis Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces fĂ©roces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Egorger vos fils et vos compagnes ! ROUGET DE LISLE chantant la Marseillaise dans le salon du maire DIETRICH, Ă  Strasbourg. Sommaire Refrain Aux armes, citoyens, Formez vos bataillons, Marchons, marchons ! Qu’un sang impur Abreuve nos sillons ! FĂȘte Nationale En 2015 135Ăšme Ă©dition FĂȘte nationale française Le 14 juillet, c’est le jour de la FĂȘte Nationale depuis le dĂ©but de la IIIĂšme RĂ©publique Loi du 6 juillet 1880, soit prĂšs d’un siĂšcle aprĂšs la prise de la Bastille, et la FĂȘte de la FĂ©dĂ©ration. Si le 14 juillet 1789 prise de la Bastille est jugĂ© par certains parlementaires comme une journĂ©e trop sanglante, la FĂȘte de la FĂ©dĂ©ration du 14 juillet 1790, elle, permet d’atteindre un consensus. FĂȘte de la FĂ©dĂ©ration, le 14 juillet 1790 au Champs de Mars Sommaire Collier de la LĂ©gion d’Honneur Collier du Premier Empire Le collier de la LĂ©gion d’honneur matĂ©rialise l’investiture du PrĂ©sident de la RĂ©publique dans la qualitĂ© de Grand MaĂźtre de l’Ordre. DĂ©cernĂ© comme attribut d’une fonction, et non dĂ©coration dĂ©cernĂ©e Ă  une personne en reconnaissance de ses mĂ©rites. Premier Empire - Pour son Sacre, le 2 dĂ©cembre 1804, NapolĂ©on porta un collier d’or Ă©maillĂ© formĂ© de 16 aigles attachĂ©es ensemble par de doubles anneaux d’or. De fait, dĂšs le dĂ©but de 1805, l’Empereur commanda la rĂ©alisation d’un collier dit du second type » , composĂ© de 16 mĂ©daillons symbolisant les disciplines d’excellence des membres de la LĂ©gion d’honneur, et de 16 aigles symbolisant les cohortes, unitĂ©s territoriales administratives de l’Institution, le tout bordĂ© d’une double chaĂźnette alternant abeilles et Ă©toiles, Ă©lĂ©ments majeurs de la symbolique napolĂ©onienne. Suite Collier de la LĂ©gion d’Honneur Suite Collier de la Ăšme III RĂ©publique IIIĂšme RĂ©publique - C’est sous la prĂ©sidence de Jules GRÉVY, alors que la IIIĂšme RĂ©publique, en place depuis le 4 septembre 1870, organisait ses fastes le 14 juillet fut dĂ©crĂ©tĂ© FĂȘte Nationale le 6 juillet 1880, que se fit jour l’idĂ©e d’un collier de la LĂ©gion d’honneur, attribut du Grand MaĂźtre, Ă  porter sur l’habit. Ce bijou comprend 16 mĂ©daillons illustrant les activitĂ©s de la Nation, alternant avec 16 monogrammes HP Honneur et Patrie, devise de l’Ordre stylisĂ©s. Chaque mĂ©daillon porte au revers le nom d’un PrĂ©sident de la IIIĂšme RĂ©publique. Le dernier PrĂ©sident Ă  l’avoir reçu est Vincent AURIOL, en 1947, premiĂšre annĂ©e de son mandat. Son nom n’y fut pas gravĂ©, tous les maillons Ă©tant occupĂ©s. Suite Collier de la LĂ©gion d’Honneur Suite IVĂšme et VĂšme RĂ©publique Collier de la et VĂšme RĂ©publique - En 1951, Ă  l’initiative du MusĂ©e, un nouveau modĂšle de collier fut imaginĂ© Les mĂ©daillons de ce bijou symbolisent les activitĂ©s de la Nation, adaptĂ©es aux temps modernes. Le motif central est formĂ© du monogramme HP Honneur et Patrie, la devise de l’Ordre. En or massif le collier pĂšse 950 grammes. Il fallut attendre le Code de la LĂ©gion d’honneur de 1962 pour le voir citĂ© officiellement par un texte comme insigne du Grand MaĂźtre. - Chaque mĂ©daillon porte au revers le nom gravĂ© du PrĂ©sident de la RĂ©publique et l’annĂ©e de sa prise de fonction. Le premier est celui de Vincent Auriol. Les noms du GĂ©nĂ©ral De Gaulle et des PrĂ©sidents Mitterrand et Chirac figure chacun au dos de deux mĂ©daillons. Suite Liste des mĂ©daillons 16 de gauche Ă  droite en partant de la croix ĂŒ ĂŒ ĂŒ ĂŒ Sommaire Infanterie deux fusils croisĂ©s Marine une ancre BlindĂ©s une tĂȘte de cheval Industrie et Commerce le dieu Mercure Connaissance du monde une mappemonde sur un livre Musique et Peinture une lyre et une palette Science une chouette Architecture et Sculpture une colonne ƒuvres sociales une main posĂ©e sur la tĂȘte d’un enfant LittĂ©rature un livre et une plume MĂ©decine et Chirurgie un caducĂ©e Agriculture une faucille et un Ă©pi Union française deux mains serrĂ©es TĂ©lĂ©communications un radar Aviation un oiseau Artillerie une grenade La semeuse La RĂ©publique est reprĂ©sentĂ©e sous les traits d’une femme car tous les citoyens sont ses enfants Allons enfants de la Patrie » La Semeuse est une figure fĂ©minine coiffĂ©e d’un bonnet phrygien. C’est donc aussi une Marianne prĂ©sentĂ©e de plain pied alors qu’on la limite habituellement Ă  un buste. Le bonnet phrygien Ă©voque la rĂ©volution française et l’idĂ©e de libertĂ©. La Semeuse est une allĂ©gorie champĂȘtre qui Ă©voque la France essentiellement agricole du dĂ©but du XIXĂšme siĂšcle. La Semeuse marche vers l’avant, en semant les graines d’un futur optimiste. Ces graines illustrent aussi le rayonnement culturel et Ă©conomique de la France. Sommaire La Fleur de Lys La fleur de lys ou fleur de lis est un meuble hĂ©raldique, c’est l’une des quatre figures les plus populaires avec les multiples croix, l’aigle et le lion. Elle est habituellement classĂ©e parmi les figures naturelles. Symbole marial prĂ©hĂ©raldique, elle est devenue Ă  partir du Moyen ge, d’or sur champ d’azur, l’emblĂšme de la royautĂ© française. Il s’agit Ă©galement de l’un des plus anciens emblĂšmes au monde. etc. 
 Les fleurs de lys » Ă©taient l’emblĂšme des rois de France et du domaine royal, c’est-Ă -dire l’Ile-de-France. Le blason fleurdelisĂ© compose le cƓur des armoiries de France, portĂ©es par leurs rois. D’abord sans nombre semĂ© de fleurs de lys, sa premiĂšre apparition est attestĂ©e par un sceau du prince Louis, futur Louis VIII, en 1211. Le nombre des lys a Ă©tĂ© portĂ© Ă  trois par Charles V en 1376 en l’honneur de la Sainte-TrinitĂ©. Sous les Bourbons, il a parfois Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© accolĂ© au blason de la Navarre Parti de France et de Navarre. RestaurĂ© en 1814 aprĂšs l’épisode napolĂ©onien, il a dĂ©finitivement perdu en France sa qualitĂ© d’emblĂšme officiel en 1830, sous Louis-Philippe. Sommaire Fin Documents du Web, son et images - DĂ©cembre 2015

SymboleTricolore Et Circulaire De La France Accessoire Tricolore PortĂ© Par Un Élu En France Tricolore Pour Arthur Peut Etre Blanche Ou Tricolore En Poesie A La Robe Tricolore Son Echarpe Est Tricolore Sigle Tricolore Tricolore Signal Tricolore Elle Est Parfois Blanche Ou Tricolore En Poesie Insigne Tricolore Couple Tricolore Fleur Tricolore

L’éphĂ©mĂšre deuxiĂšme RĂ©publique a laissĂ© de la statue de la LibertĂ© ou notre Marianne une image inĂ©dite dont l’histoire mĂ©rite d’ĂȘtre contĂ©e. Avant 1848, en France, toutes les reprĂ©sentations picturales de la LibertĂ© – que l’on appellera Marianne Ă  partir de la IIIe RĂ©publique Ă  la fin du XIXe siĂšcle – Ă©taient symbolisĂ©es par une femme blanche Ă  l’allure masculine, avec tout de mĂȘme une bonne paire de seins dont l’un Ă©tait souvent dĂ©nudĂ©. En effet, visiblement martiale par ses membres taillĂ©s Ă  la serpe comme ceux des soldats romains, la LibertĂ© ou Marianne Ă©tait aussi la Gueuse » quand elle Ă©tait trop fĂ©minine et renvoyait Ă  une RĂ©publique dĂ©testĂ©e. Oui, car nombreux Ă©taient les Français ennemis de la RĂ©publique avant la IVe et la Ve RĂ©publique. Et voilĂ  qu’au milieu du XIXe siĂšcle, la deuxiĂšme RĂ©publique va symboliser la LibertĂ© nationale française par l’image d’une femme noire aux cheveux raides tombant le long de son cou massif ! Une statue d’un mĂštre vingt, pesant quatre-vingt-dix kilogrammes, et qui arbore le bonnet phrygien des esclaves affranchis choisi par la premiĂšre RĂ©publique. Voici le dĂ©but de la description faite par les auteurs de La Marianne du musĂ©e Editions LoubatiĂšres, 2020 de ce qui reste des multiples symboles qu’elle arborait Sur le bonnet [
], Marianne aurait pu porter une structure en forme d’urĂŠus, ce cobra femelle souvent associĂ© au vautour qui ornait le front du pharaon
 [
]. Par ailleurs, les pans qui prolongent de part et d’autre le bonnet phrygien, s’apparentent au nĂ©mĂšs, coiffe emblĂ©matique des pharaons ». Quelle mouche a donc piquĂ© ce sculpteur pour se permettre cette audace Ă  une Ă©poque oĂč fleurissaient les thĂ©ories racistes niant aux Africains un quelconque passĂ© glorieux ? C’était inĂ©vitablement vouer cette Marianne noire Ă  une vie de tribulations. Initialement prĂ©nommĂ©e La statue de la libertĂ© », elle a Ă©tĂ© commandĂ©e par les cinq loges maçonniques toulousaines et sculptĂ©e par Bernard Griffoul-Dorval, en 1848, l’annĂ©e de l’avĂšnement de la IIe RĂ©publique et de l’abolition de l’esclavage. Elle mĂ©ritait donc bien son nom. Selon Daniel Chartagnac, ancien professeur d’histoire et coauteur du livre dĂ©diĂ© Ă  cette statue toulousaine, ce serait le sculpteur qui aurait dĂ©cidĂ© de reprĂ©senter la RĂ©publique sous les traits d’une esclave noire affranchie. Ami des fervents abolitionnistes et du droit de vote et d’éligibilitĂ© pour les nouveaux citoyens qu’étaient les Noirs, son Ɠuvre a Ă©tĂ© approuvĂ©e par ceux qui l’ont commandĂ©e. Le fait qu’elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e dans la ferveur et dans une grande pompe avec Ă  la clef un banquet de 350 convives dans un grand hĂŽtel de la ville prouve la grande fraternitĂ© manifestĂ©e autour de cette sculpture ; mĂȘme si aucune mention n’est faite d’un toast portĂ© Ă  la statue de la LibertĂ© ». Était-ce lĂ  le prĂ©sage d’un avenir douloureux ? NĂ©e le 24 fĂ©vrier 1848, la IIe RĂ©publique devient moribonde dĂšs le 23 avril aprĂšs la perte des Ă©lections par les RĂ©publicains ; premiĂšres Ă©lections organisĂ©es avec l’institution du suffrage universel masculin et direct dont l’essai en 1792 ne fut pas transformĂ©. Les adversaires des RĂ©publicains qui viennent de triompher jugent alors le bonnet rouge phrygien trop rĂ©volutionnaire. Un dĂ©cret d’aoĂ»t 1848 et une circulaire de mars 1849 dĂ©clarent sĂ©ditieuse la reprĂ©sentation de la RĂ©publique avec bonnet phrygien et sein dĂ©nudĂ© » et l’interdisent La Marianne du musĂ©e, Ă©ditions LoubatiĂšres, p. 45. D’abord, les deux drapeaux tricolores encadrant la nouvelle statue de la LibertĂ© disparaissent ; une Ă©vidente façon de la priver du pavoisement rĂ©publicain. L’enthousiasme qui avait accompagnĂ© l’abolition de l’esclavage s’est Ă©teint et la reprĂ©sentation de la LibertĂ© rĂ©publicaine sous les traits d’une femme africaine ne semble plus faire l’unanimitĂ©. En 1864, elle est dĂ©mĂ©nagĂ©e dans la Salle du Conseil du nouveau temple au 5 rue de l’Orient, et on n’entend plus parler d’elle jusqu’en 1941 id. p. 96. Avec le rĂ©gime de Vichy, son calvaire prend un visage plus rude. Les membres du ComitĂ© d’investigation et d’enquĂȘtes CIE du rĂ©gime de Vichy qui procĂšdent aux inventaires des sociĂ©tĂ©s secrĂštes, l’esquintent Ă  plusieurs reprises. Les traces de coups de pistolet dans sa poitrine, dans la tĂȘte, une Ă©paule fissurĂ©e et autres marques semblables Ă  des plaies tĂ©moignent de la vive animositĂ© des serviteurs du nouveau pouvoir Ă  l’égard de la Marianne noire. Heureusement, des rĂ©sistants francs-maçons parviennent Ă  la rĂ©cupĂ©rer et Ă  l’enterrer – la cachant ainsi du regard de ses ennemis. Elle ne sortira de sa protectrice sĂ©pulture que des dĂ©cennies plus tard. En 1977, elle est enregistrĂ©e dans le document officiel du Conseil gĂ©nĂ©ral comme son propriĂ©taire. Enfin, restaurĂ©e par l’atelier Pigassou de Rouffiac-Tolosan Mathieu Arnal – ActuToulouse, elle trĂŽne dĂ©sormais dans la salle d’exposition permanente du MusĂ©e dĂ©partemental de la rĂ©sistance et de la dĂ©portation de Toulouse, et tĂ©moigne de la difficultĂ© qu’éprouvent les autoritĂ©s françaises, depuis presque deux siĂšcles, Ă  accepter la part africaine de la France et Ă  la transmettre aux jeunes gĂ©nĂ©rations. Remarque Notre Marianne n’est pas un hommage Ă  la femme, contrairement Ă  ce que certains croient. Suivant la tradition allĂ©gorique antique qui consiste Ă  reprĂ©senter les choses abstraites ou lointaines de maniĂšre anthropomorphique, la LibertĂ©, la France, la RĂ©publique ou encore la Justice, s’énonçant au fĂ©minin, c’est naturellement que ces concepts abstraits ont pris le genre de leur nom et sont reprĂ©sentĂ©s par des corps fĂ©minins » La Marianne du musĂ©e, p. 13. RaphaĂ«l ADJOBI Navigation des articles NicemonkeyCible tricolore. Nicemonkey. tricolore Bouledogue. hristianin Pictogramme de l'icĂŽne cible. hristianin . Jeu de flĂ©chettes Ciblage. bakhtiarzein Cibler client tĂȘte esprit niche cible marchĂ© marketing concept entreprise. bakhtiarzein. illustration parfait. ibrandify Symbole de personne ciblĂ©e. ibrandify. ombre centre. hristianin Pictogramme de l'icĂŽne cible. hristianin Par Jorge Brites. Quand j'Ă©tais enfant, dans mon Ă©cole primaire, nous aidions les Ă©lĂšves chrĂ©tiens Ă  monter leur crĂšche de NoĂ«l, et eux fĂȘtaient l’AĂŻd avec nous. Les jours saints des chrĂ©tiens, les familles musulmanes se joignent Ă  la fĂȘte, et vice-versa. Et tous les jours saints de l’islam et de la chrĂ©tientĂ© sont fĂ©riĂ©s ». C’est avec Ă©tonnement que j’écoute le tĂ©moignage d’Issouf, enseignant burkinabĂ© aujourd’hui installĂ© Ă  Nouakchott, en Mauritanie. Ce qu’il me raconte, ce n’est pas dans la France laĂŻque que cela se passe, mais au Burkina Faso, dans l’Afrique sahĂ©lienne, Ă  la frontiĂšre entre mondes musulman, chrĂ©tien et animiste. Et des SĂ©nĂ©galais me confirment dans la foulĂ©e que chez eux, la cohabitation est assez similaire. PlutĂŽt harmonieuse, en somme. Les chrĂ©tiens y reprĂ©sentent 10% de la population, soit la mĂȘme proportion que les musulmans en France. Loin des clichĂ©s sur le clash des civilisations », ces exemples laissent perplexe quant au traitement, dans l’Hexagone, des minoritĂ©s religieuses, en tĂȘte desquelles les musulmans. Comme si le concept de laĂŻcitĂ©, qui s’était longtemps voulu un instrument de fabrication du citoyen, n’avait plus que pour effet de crĂ©er de la division, de la confusion, un sentiment de stigmatisation. Suite aux attentats des 7, 8 et 9 janvier dernier en France, le gouvernement a tentĂ©, lors de sa confĂ©rence de presse du 5 fĂ©vrier, de rĂ©agir au sentiment largement partagĂ© d’une RĂ©publique Ă  bout de souffle. Le phĂ©nomĂšne de radicalisation confessionnelle qui conduit de plus en plus de jeunes Ă  rejoindre le djihad pose des dĂ©fis non seulement en matiĂšre sĂ©curitaire, mais aussi en termes de vivre-ensemble, de citoyennetĂ© et de dĂ©mocratie. Lorsque les uns, en France, ont le sentiment d’ĂȘtre envahis par une communautĂ© religieuse Ă©trangĂšre, les autres, Français mais souvent hĂ©ritiers d’une autre culture par ailleurs, ressentent une stigmatisation pesante qui crĂ©e du ressentiment anti-français. Certes, il conviendrait de s’interroger sur les paramĂštres Ă©conomiques et sociaux qui crĂ©ent cette situation. L’échec de l’école et du marchĂ© de l’emploi Ă  insĂ©rer les nouveaux venus dans la vie active, sont Ă©videmment des problĂšmes de fond qu’il faut rĂ©gler. Mais les dĂ©fis de notre Ă©poque, dans un contexte oĂč les tensions religieuses instrumentalisĂ©es ou non sont vives, ne peuvent ĂȘtre pensĂ©s sous le seul prisme matĂ©rialiste des conditions de vie, de l'emploi et du pouvoir d'achat. La question de la citoyennetĂ©, de la cohabitation des religions, du dialogue culturel, ne doivent pas ĂȘtre Ă©ludĂ©es ou nĂ©gligĂ©es. Elles seront centrales pour rĂ©gler ensemble les problĂšmes de notre pays, car un fait incontestable est lĂ  la France d’aujourd’hui est un pays multiculturel, oĂč des religions et des communautĂ©s hĂ©ritiĂšres de cultures diverses cohabitent. Elle n'est plus simplement ce peuple de race blanche, catholique, de culture grĂ©co-latine » qu'Ă©voquait en son temps le prĂ©sident de Gaulle. Or, les rĂ©ponses apportĂ©es par notre chef de l’État le 5 fĂ©vrier, et par les diffĂ©rents partis politiques ces derniĂšres annĂ©es, rĂ©vĂšlent une absence effrayante de luciditĂ© vis-Ă -vis de cette rĂ©alitĂ©. Les drapeaux sur tous les frontons, un service civique obligatoire, le renforcement de l’enseignement moral et civique, ou encore le port de l’uniforme et l’hymne national chantĂ© Ă  l’école toujours, les solutions de nos dirigeants nous ramĂšnent Ă  une vision trĂšs XIXĂšme siĂšcle » de la citoyennetĂ© et de la RĂ©publique – en plus de nous dĂ©montrer une mĂ©connaissance totale de la rĂ©alitĂ© du terrain Ă  l'École publique. Aucune imagination, aucune proposition innovante et audacieuse. Jules Ferry reste la rĂ©fĂ©rence absolue pour une classe politique dĂ©connectĂ©e du pays. Les rites et symboles au secours de la RĂ©publique ? L’école est rĂ©guliĂšrement mise au cƓur de tout dispositif supposĂ© relancer le sentiment citoyen dans notre pays, et brandie comme l’un des remparts majeurs contre le fondamentalisme religieux. Logique, puisque c’est sur cela que s’était appuyĂ©e la IIIĂšme RĂ©publique pour se doter d'une armĂ©e de patriotes, de bons citoyens français prĂȘts Ă  porter la baĂŻonnette au front. Or, notre classe politique n’ose encore regarder que derriĂšre elle pour trouver des solutions, et le gouvernement n’a donc rien trouvĂ© de plus original que de recourir aux rites rĂ©publicains pour venir au secours de l’autoritĂ© Ă  l’école. Comme si on en Ă©tait lĂ , Ă  une simple affaire de symboles. DĂ©jĂ  prĂ©vu pour septembre 2015 dans toutes les classes, le nouvel enseignement moral et civique reprĂ©sentera, sur l’ensemble de la scolaritĂ© d’un Ă©lĂšve, 300 heures dĂ©diĂ©es. Mais qui peut vraiment imaginer qu’il permette de changer la donne ? Quelle que soit son appellation Éducation civique », Éducation Civique, Juridique et Sociale », Vie de classe », Éducation morale et civique », etc., tous ceux qui ont suivi une telle matiĂšre savent qu’elle est et restera dĂ©considĂ©rĂ©e par les Ă©lĂšves comme par les enseignants et les parents d’élĂšves. Dans un contexte scolaire oĂč l’enjeu, pour l’élĂšve, repose sur son orientation, ses rĂ©sultats, la question de son passage ou de son redoublement, l’Éducation morale et civique apparaĂźt comme la derniĂšre des prioritĂ©s. D’autant qu’il est gĂ©nĂ©ralement assurĂ© par un professeur d’Histoire-GĂ©ographie dĂ©jĂ  surchargĂ© et qui prĂ©fĂšrera utiliser ces heures pour terminer son programme. Tout aussi inutiles les symboles de la RĂ©publique appelĂ©s Ă  la rescousse, doivent ĂȘtre appris et cĂ©lĂ©brĂ©s ; ils sont en fait dĂ©jĂ  obligatoires dans les programmes de primaire. Un temps oubliĂ©e dans les Ă©coles, La Marseillaise a retrouvĂ© son aura dans les programmes officiels de 1985, rĂ©digĂ©s sous la houlette de Jean-Pierre ChevĂšnement. Depuis la loi Fillon de 2005, l’hymne national doit ĂȘtre maĂźtrisĂ© par les enfants en classe de CM1. Ils doivent aussi reconnaĂźtre les autres emblĂšmes de la RĂ©publique le drapeau tricolore, le buste de Marianne et la devise libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© ». En 2011, une circulaire prĂ©cisait L’hymne national est appris et chantĂ© par les enfants dans l’école et, chaque fois que possible, lors de manifestations commĂ©moratives ». Les textes recommandent son interprĂ©tation par les chorales scolaires. La comprĂ©hension de ce chant suppose de disposer d’élĂ©ments sur son contexte de crĂ©ation. Ce travail peut ĂȘtre fait en CM1 ou en CM2. Mais quelle rĂ©alitĂ© cherche-t-on Ă  reconstruire Ă  travers ces symboles ? Au mieux, on veut, comme au XIXĂšme siĂšcle, produire des citoyens formatĂ©s qui chantent La Marseillaise et saluent le drapeau sans trop rĂ©flĂ©chir Ă  leur signification en termes de valeurs. Au pire, on en dĂ©goĂ»tera encore davantage les Ă©lĂšves, qui associeront ces symboles Ă  l’autoritĂ© publique qu’ils contestent et qui Ă©choue Ă  leur offrir des perspectives. Sans mĂȘme compter la difficultĂ© Ă  laquelle seront confrontĂ©s certains professeurs, devant des Ă©lĂšves qui refuseront de saluer le drapeau et de chanter. Au final, l’imagination de nos dirigeants ne leur permet pas d’envisager des solutions ailleurs que dans des rites vieux d'un siĂšcle et demi. L’idĂ©e mĂȘme de chercher de nouveaux symboles pour une nation qui a tout de mĂȘme un peu changĂ© depuis Jules Ferry et ses compĂšres, semble totalement anathĂšme. Accorder les symboles Ă  la rĂ©alitĂ©, et non simuler l’inverse Parmi les mesures annoncĂ©es, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, a indiquĂ© qu’il sera demandĂ© aux Ă©tablissements d’inscrire clairement » dans leur projet les participations aux commĂ©morations patriotiques ». On a Ă©galement vu ressurgir, parmi d’autres remĂšdes, des pratiques sans cesse invoquĂ©es se lever quand le professeur rentre dans la classe, le vouvoyer, installer systĂ©matiquement son bureau sur une estrade, etc. Parmi les syndicats d’enseignants, le Syndicat national des lycĂ©es et collĂšges Snalc a dĂ©clarĂ© Ă©couter avec intĂ©rĂȘt » les propositions du gouvernement, notamment celles consistant Ă  faire de l’école un sanctuaire de civilitĂ©, de politesse et de respect, en particulier Ă  l’égard des maĂźtres ». Mais force est de constater que ces symboles et marques de respect ne rĂšgleront pas Ă  eux seuls le problĂšme d’une École qui n'est jamais que le reflet de notre sociĂ©tĂ© divisĂ©e. Avant les attentats de janvier dĂ©jĂ , la Loi de refondation sur l’École, promulguĂ©e le 8 juillet 2013, prĂ©voyait que la devise de la RĂ©publique, le drapeau tricolore et le drapeau europĂ©en soient apposĂ©s sur la façade » de l’ensemble des Ă©tablissements scolaires publics et privĂ©s sous contrat. En outre, la DĂ©claration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 doit ĂȘtre affichĂ©e de maniĂšre visible Ă  l’intĂ©rieur des Ă©tablissements scolaires. Probablement que les Ă©lĂšves se bousculeront pour la lire ! Dans les faits, l’impact de telles mesurettes sera sans doute le mĂȘme que celui d’une mention ne pas abuser » sur une publicitĂ© pour boissons gazeuses seuls les gens dĂ©jĂ  avertis la lisent et y sont sensibles. Une premiĂšre approche constructive consisterait Ă  donner la parole, sur ces questions, aux citoyens qui sont effectivement concernĂ©s par la coexistence multiculturelle, et qui la vivent au quotidien. Si l’on veut que les gens se sentent effectivement citoyens et agissent comme tels, il faut bien que d’une façon ou d’une autre ils participent Ă  la vie de la citĂ© et puissent s’y exprimer et y trouver leur place. Qu’ils sentent qu’ils en font partie comme citoyens de plein droit, et que la France n’est dĂ©mocratique que si chacune et chacun a la parole et que cette parole est Ă©coutĂ©e. Vivre ensemble passe aussi par le dialogue et la rencontre de l'autre. Cette affirmation peut sonner comme une gĂ©nĂ©ralitĂ© abstraite et candide, mais elle trouve sa vĂ©rification dans des rĂ©alitĂ©s bien concrĂštes. L'Ă©change doit ĂȘtre le maĂźtre-mot de toute rĂ©flexion sur la notion de citoyennetĂ© pour une population aussi hĂ©tĂ©rogĂšne que la nĂŽtre, car il n'est pire sociĂ©tĂ© que celle oĂč les gens ne se parlent pas. Les cas du Burkina Faso et du SĂ©nĂ©gal sont des exemples parmi d’autres de coexistence pacifique de communautĂ©s linguistiques et confessionnelles diverses, et le continent africain en compte par dizaines, loin des a priori sur l’éternelle Afrique en guerre. On pourrait facilement imaginer que des jeunes BurkinabĂš, par exemple, viennent en France expliquer comment chrĂ©tiens, musulmans et animistes, dans leur pays, vivent ensemble et font de chaque cĂ©rĂ©monie et fĂȘte religieuse un Ă©vĂ©nement culturel collectif, une forme de tradition partagĂ©e. De mĂȘme que les pouvoirs publics français pourraient communiquer sur de tels exemples Ă  travers des supports audiovisuels, des courts-mĂ©trages, etc. De telles initiatives permettraient aux Français de s’ouvrir sur d’autres approches de la laĂŻcitĂ© car le Burkina Faso est officiellement laĂŻc. Surtout, en prĂ©sentant des sociĂ©tĂ©s africaines comme des exemples de vivre-ensemble harmonieux entre communautĂ©s, elles rompraient avec cette Ă©ternelle vision d’une Afrique qui a tout Ă  apprendre de l’Europe, et jamais l’inverse. S’appuyant sur les diffĂ©rentes diasporas africaines prĂ©sentes en France, cela contribuerait peut-ĂȘtre Ă  faire Ă©voluer positivement la façon dont chacun voit la rĂ©alitĂ© de part et d’autre. Cet Ă©change pourrait dĂ©passer le cadre strictement religieux sur lequel nos mĂ©dias et bien des politiciens se focalisent comme si un individu se rĂ©sumait Ă  sa religion, et comme si tous nos concitoyens d'origine Ă©trangĂšre devaient en avoir une. Il convient d'aborder le dialogue sous un prisme culturel plus large, en expliquant comment les sociĂ©tĂ©s d'origine des migrants se sont construites historiquement, ou encore avec des temps d'Ă©changes rĂ©guliers. Des collectivitĂ©s en Europe montrent dĂ©jĂ  la voie. C'est le cas par exemple au Portugal, oĂč des Ă©vĂšnements culinaires, musicaux, etc., sont organisĂ©s chaque annĂ©e Ă  Lisbonne fĂȘtes de quartier de la Mouraria, All Artes, Lisboa Mistura, etc., qui constitue un cas trĂšs illustratif de ville europĂ©enne cosmopolite oĂč les dĂ©fis sont nombreux mais oĂč la posture des autoritĂ©s locales entraĂźne une dynamique positive de dialogue et de rencontres. Encore une fois, il ne s'agit pas de plonger dans l'angĂ©lisme et de s'en tenir Ă  prĂ©senter un folklore qui bien souvent ne correspond pas forcĂ©ment Ă  la rĂ©alitĂ© des deuxiĂšme ou troisiĂšme gĂ©nĂ©rations de migrants. Il s'agit de provoquer la rencontre, d'instaurer un climat de confiance et de connaissance de l'autre. Avons-nous si peu confiance en nous-mĂȘmes et dans notre culture nationale pour croire que d'aller au-devant de l'autre et s'approprier son bagage identitaire hĂ©ritĂ© de ses parents ou grands-parents immigrĂ©s nous menacent ? Des lignes rouges doivent certes ĂȘtre fixĂ©es en termes de valeurs et de rĂšgles de vie collective, notamment en ce qui concerne l'Ă©galitĂ© entre hommes et femmes, qui, mĂȘme s'il reste du chemin Ă  parcourir, reste en France l'un des principaux acquis du XXĂšme siĂšcle. Il faut parallĂšlement reconnaĂźtre qu'un migrant et ses enfants viennent avec un bagage identitaire, qui constitue une partie du patrimoine de la France d'aujourd'hui et de demain. L'opportunitĂ© du multilinguisme, ou comment dĂ©lier les langues du dialogue culturel ? La RĂ©publique, Ă  travers ses rĂšgles, son systĂšme d'Ă©ducation et sa rhĂ©torique, doit permettre Ă  chaque citoyen de devenir un acteur de la vie de la citĂ©, et non un perroquet qui chante Ă  plein poumon devant son drapeau en espĂ©rant que la ligne Maginot tiendra bon. Dans cette optique, et dans celle d’un pays qui assume sa rĂ©alitĂ© multiculturelle, notre rapport aux langues gagnerait Ă  ĂȘtre repensĂ©. La Nation française s’est construite depuis plus de deux siĂšcles sur l’idĂ©e que le français devait s’imposer comme langue vĂ©hiculaire unique, au dĂ©triment des autres. Posons-nous la question Ă  l’heure oĂč, comme jamais, les hommes se dĂ©placent, communiquent, Ă©changent des idĂ©es, travaillent ensemble et font du commerce par-delĂ  les frontiĂšres, cette vision est-elle pertinente ? Pourquoi la France ne s’appuie-t-elle pas sur la prĂ©sence de nombreuses communautĂ©s d’origine Ă©trangĂšres pour favoriser un multilinguisme qui serait assurĂ©ment crĂ©ateur d’opportunitĂ©s intellectuelles, culturelles et Ă©conomiques ? Le pays compte plus de Portugais binationaux ou nationaux, qui constituent la deuxiĂšme communautĂ© immigrĂ©e aprĂšs les AlgĂ©riens, mais trĂšs rares sont les Ă©coles publiques dispensant des cours de langue portugaise. Le niveau des jeunes dans cette langue est par consĂ©quent trop souvent lacunaire. De mĂȘme, la France, qui compterait 5 Ă  6 millions de personnes d’origine maghrĂ©bine dont environ 3,5 millions auraient la nationalitĂ© française, a ratĂ© depuis un demi-siĂšcle l’occasion de se doter d’une Ă©lite arabophone. Le signal envoyĂ© aurait pourtant Ă©tĂ© celui d'un pays qui assume de maniĂšre positive la prĂ©sence des migrants et leur apport Ă  son dĂ©veloppement. Surtout, l’erreur serait de croire qu’une telle option aurait Ă©tĂ© ou serait contradictoire avec un apprentissage de qualitĂ© du français. Encore une fois, les exemples africains sont lĂ  pour nous dĂ©montrer que le multilinguisme peut ĂȘtre la rĂšgle et non l’exception dans une sociĂ©tĂ© oĂč des communautĂ©s diverses cohabitent sans conflit et sous les mĂȘmes lois. Sans aller aussi loin, rappelons que dans quelques pays europĂ©ens, le bilinguisme, voire le trilinguisme, est la rĂšgle l’Irlande, le Luxembourg, Malte, l'Écosse, la Catalogne, la Finlande, etc. Fort heureusement, les hommes sont capables d’apprendre et de maĂźtriser plusieurs langues, sans que cela ne porte nĂ©cessairement prĂ©judice Ă  l’une d'entre elles. La situation actuelle ne satisfait d'ailleurs personne, pas mĂȘme les tenants de l'apprentissage strict du français, puisque bon nombre de descendants d’immigrĂ©s parlent mal et le français et leur langue d’origine. Au contraire, maĂźtriser cette derniĂšre pouvait contribuer Ă  donner des repĂšres plus solides dans l’apprentissage du français. Mais aborder cette question des langues et remettre en cause la position monopolistique du français Ă  l’école et en sociĂ©tĂ© constitueraient une Ă©volution jamais vue de la part de nos dirigeants politiques. Et de toute Ă©vidence, ce n’est pas pour demain. Cette voie de promotion des langues issues de l’immigration serait d’autant plus intĂ©ressante qu’elle amĂ©liorerait l’image de la France, vieille nation rĂ©putĂ©e aujourd'hui pour le traitement discriminatoire des Ă©trangers prĂ©sents sur son sol merci Nicolas Sarkozy pour avoir su renvoyer cette belle image Ă  l'international, comme ministre de l'IntĂ©rieur puis comme prĂ©sident. D’autant que notre pays tient en Europe une position originale, puisque les descendants d’immigrĂ©s y sont plus nombreux que les immigrĂ©s. En effet, selon l’étude ImmigrĂ©s et descendants d’immigrĂ©s en France » publiĂ©e par l’Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques INSEE en octobre 2012, plus de 5,3 millions d’immigrĂ©s vivaient en France en 2008. Leurs descendants sont prĂšs de 6,7 millions, soit 11% de la population. La deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration est donc plus importante en nombre que la premiĂšre, attestant d’une France au visage mouvant en fonction des courants migratoires qui la traversent. La nĂ©cessitĂ© d'un travail de reconnaissance Ă  double sens Le tĂ©moignage par lequel dĂ©marrait cet article, relatant la façon dont des enfants partagent les traditions des uns et des autres, rĂ©sonne comme un Ă©cho Ă  la dĂ©cision du Tribunal administratif de Nantes d’interdire la crĂšche de NoĂ«l dans le hall d’accueil du Conseil gĂ©nĂ©ral de la VendĂ©e, estimant cette pratique incompatible avec la neutralitĂ© du service public ». La fĂ©dĂ©ration locale de l’association Libre pensĂ©e, Ă  l’origine du recours dĂ©posĂ© dĂšs 2012, invoque le principe de laĂŻcitĂ© pour assurer une neutralitĂ© des pouvoirs publics face aux institutions religieuses et aux croyances de chacun. Mais effacer tout ce qui de prĂšs ou de loin nous ramĂšne Ă  ce que fut la tradition en France, mĂȘme si cela est rattachĂ© Ă  des croyances, est-ce sain pour la sociĂ©tĂ© dans son ensemble ? Le Conseil gĂ©nĂ©ral de VendĂ©e a rĂ©agi dans un communiquĂ© Le respect de la laĂŻcitĂ© n’est pas l’abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles. Faudrait-il interdire les Ă©toiles dans les guirlandes de NoĂ«l qui dĂ©corent nos rues en ce moment sous prĂ©texte qu’il s’agit d’un symbole religieux indigne d’un espace public ? » Dans le mĂȘme sens, on pourrait se demander pourquoi tolĂ©rer les croix au sommet des Ă©glises, puisqu’aprĂšs tout la plupart d’entre elles appartiennent Ă  l’État et aux communes, qui entretiennent par consĂ©quent des lieux de culte chrĂ©tiens. En bref, il est illusoire de prĂ©tendre que l'État est rĂ©ellement neutre, puisqu'il est l'hĂ©ritier d'une histoire inĂ©vitablement marquĂ©e par une tradition religieuse. Un simple coup d'Ɠil Ă  notre calendrier chrĂ©tien et au choix de nos jours fĂ©riĂ©s suffit Ă  s'en convaincre. La frontiĂšre entre le religieux et ce qui relĂšve du patrimoine historique, artistique, culturel, voire philosophique, est certes floue. Mais si nous avons abordĂ© plus haut un fait indĂ©niable, Ă  savoir le caractĂšre multiculturel de notre pays, il convient d’en rappeler un autre la France a des traditions et des coutumes. Elle n’est pas une entitĂ© culturellement neutre et vide de contenu. Et ce sont ses traditions, ses coutumes, son socle de valeurs hĂ©ritĂ©es tout Ă  la fois des traditions gallo-romaine, chrĂ©tienne et rĂ©volutionnaire qui ont structurĂ© ce pays et en ont fait ce qu'il est. Il est essentiel de garder cela Ă  l’esprit, car l’oublier c’est prendre le risque de nĂ©gliger les susceptibilitĂ©s de millions de nos compatriotes pour qui le concept de nation française n’est pas qu’une chose abstraite ou en construction, mais une rĂ©alitĂ© hĂ©ritĂ©e de plusieurs siĂšcles d'histoire. Le cas de Charlie Hebdo est Ă  cet Ă©gard Ă©difiant avant et aprĂšs l’attaque du 7 janvier, l'hebdomadaire a Ă©tĂ© l'objet de critiques rĂ©guliĂšres Ă  l'Ă©gard de ses caricatures de Mahomet. Or, bon nombre de ces critiques s’appuyaient sur l’idĂ©e que de tels dessins offensaient une partie des musulmans, dont beaucoup de Français, dans leur foi et leur tradition. Mais personne ne semble avoir envisagĂ© la possibilitĂ©, Ă  l’inverse, que les plaintes portĂ©es contre Charlie Hebdo puissent elles aussi offenser des Français dans leur foi et leur tradition. Depuis des siĂšcles, la France a dĂ©veloppĂ© une culture de la satire politique et religieuse. C’est au moins vrai depuis le XVIIĂšme siĂšcle de MoliĂšre, et plus vrai encore depuis le siĂšcle des LumiĂšres, et cela relĂšve d’une conception de la libertĂ© de pensĂ©e et d’expression proprement française – et qui a largement inspirĂ© l’Europe. Condamner Charlie Hebdo sans considĂ©ration de la qualitĂ© des dessins qui y ont Ă©tĂ© publiĂ©s, mais pour le principe mĂȘme de la caricature d'un objet en particulier, c’est ignorer cette conception de la libertĂ© qui fait que la France est la France. C’est ignorer Ă©galement que dans notre pays, la religion est une opinion, et non un dogme ou une source de loi. Parler de coexistence pacifique des communautĂ©s, c'est donc aussi prendre en compte les susceptibilitĂ©s des Français pour qui cette tradition de la satire est un Ă©lĂ©ment constitutif de notre identitĂ©. En somme, il faut que mĂȘme les croyants intĂšgrent que la prĂ©servation de cette libertĂ© de ton et de parole, qui existe dans peu d'endroits au monde, relĂšve d'une forme de sacrĂ© dans la culture et la tradition françaises, et ne doit donc pas ĂȘtre attaquĂ© en soi – tout comme un État religieux ne tolĂšre pas la critique envers son dieu ou son prophĂšte. La nĂ©cessitĂ© d'une RĂ©publique inclusive L’idĂ©e ici n’est pas de proposer des recettes-miracles, mais de soulever des questions. Le rapport prĂ©sentĂ© au gouvernement en novembre 2013 par un comitĂ© de 125 experts, probablement proches du think tank Terra Nova, proposait des solutions innovantes, mais pour la plupart assez absurdes ou contre-productives, comme par exemple le fait d’ assumer la dimension arabo-orientale de la France » les Syriens apprĂ©cieront sans doute d’avoir Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ©s aux BerbĂšres, pourtant bien plus nombreux dans l'Hexagone, dans cette formulation aberrante, ou proposant d’abolir l’interdiction du port des signes religieux Ă  l’école. Pour une fois, le gouvernement socialiste a eu la bonne idĂ©e de ne pas suivre une pente aussi glissante, qui aurait valu un nouveau boom Ă©lectoral au Front national, mĂȘme si certaines propositions liĂ©es Ă  l’apprentissage de la langue arabe auraient mĂ©ritĂ© d’ĂȘtre Ă©tudiĂ©es. Il s’agit de s’ouvrir Ă  des idĂ©es originales sans nĂ©gliger pour autant les problĂšmes et les peurs liĂ©s Ă  des communautĂ©s qui elles-mĂȘmes se sentent marginalisĂ©es. Les enfants de ces vagues d’immigration arrivĂ©es dans les annĂ©es 70 et 80 ont grandi dans cette École qui nous est si prĂ©cieuse et revendiquent Ă  juste titre leur place dans la RĂ©publique. Aborder la question de la citoyennetĂ© dans un esprit d’ouverture, en allant plus loin que la simple promotion de vieux symboles et le recours aux recettes dĂ©passĂ©es du XIXĂšme siĂšcle, et en s’appuyant sur des expĂ©riences et modĂšles originaux qui fonctionnent ailleurs, permettrait de penser la refonte du contrat social qui nous lie tous en tant que citoyens. Un changement d’approche sera indispensable pour aboutir Ă  une rĂ©publique qui reconnaĂźt ses rĂ©alitĂ©s sociales et accepte le fait migratoire comme l’une de ses composantes constructives et non comme une Ă©pine qui viendrait remettre en cause la cohĂ©sion nationale. Le passage Ă  tabac le 31 janvier dernier d’un jeune artiste, Combo, Ă  Porte DorĂ©e, Ă  Paris, alors qu’il finalisait une Ɠuvre appelant Ă  la coexistence des croyances et qu’il refusait de l’effacer, illustre bien l’ampleur de la tĂąche. AprĂšs avoir menĂ© campagne en faveur de la jeunesse, notre chef de l'État, en manque d'inspiration, devrait s'appuyer sur elle pour redonner un sens au concept de citoyennetĂ©.
Symboletricolore et circulaire de la france Insigne circulaire Macaron tricolore CONE 4 lettres Solide Ă  base circulaire Coquillage Cornet de glace Il a une forme en pain de sucre Fruit du
Nombre de vues 1 249 À L’OCCASION DE LA FÊTE NATIONALE FRANÇAISE, NOUS REVENONS SUR L’HISTOIRE DES SYMBOLES ET EMBLÈMES DE LA RÉPUBLIQUE. COMMENT SONT-ILS APPARUS ? QUELLE PLACE OCCUPENT-ILS AUJOURD’HUI DANS NOTRE QUOTIDIEN ? QUELLES SONT LEURS ÉVOLUTIONS RESPECTIVES ? 14 JUILLET, LES SYMBOLES DE NOTRE RÉPUBLIQUE – un article de Trait-d’Union, le journal des français d’Argentine NB dans cet article, les symboles Ă©voquĂ©s ne sont pas prĂ©sentĂ©s par ordre d’importance. De mĂȘme, par choix, certains symboles et emblĂšmes ne seront pas mentionnĂ©s. L’emblĂšme national le drapeau tricolore Les trois couleurs nationales sont apparues pour la premiĂšre fois le 17 juillet 1789. Avant d’ĂȘtre un drapeau, le tricolore fut cocarde – cocarde offerte par La Fayette Ă  Louis XVI. Le blanc reprĂ©sentait la monarchie, tandis que le bleu et le rouge reprenaient les couleurs de la ville de Paris, signe, selon le maire de la ville, de “l’alliance auguste et Ă©ternelle entre le monarque et le peuple”. La cocarde devient Ă  cet instant, symbole de patriotisme. À noter, le sens vertical des bandes permettait de le distinguer du drapeau nĂ©erlandais dont les couleurs rouge, blanc, bleu sont disposĂ©es Ă  l’horizontale. Finalement, le drapeau français ne prit sa forme dĂ©finitive que le 15 fĂ©vrier 1794 lorsque la convention nationale dĂ©crĂ©ta que le pavillon national “sera formĂ© des trois couleurs nationales, disposĂ©es en bandes verticalement, de maniĂšre que le bleu soit attachĂ© Ă  la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs”. Cependant, notre drapeau fut menacĂ© Ă  plusieurs reprises
 Il perdit son bleu et son rouge lors du retour de la monarchie de 1814 Ă  1830, qui ne garda que le blanc royal. Reprenant ses couleurs Ă  l’occasion des Trois glorieuses, Louis-Philippe en acceptant son retour, proclame que “la nation reprenait ses couleurs”. Le drapeau se trouve de nouveau menacĂ©, lors de la proclamation de la RĂ©publique, le 25 fĂ©vrier 1848, les insurgĂ©s dĂ©sirant un drapeau totalement rouge. Toutefois, il est aujourd’hui le seul emblĂšme national que dĂ©finit l’article 2 de la constitution de la cinquiĂšme rĂ©publique alliant le bleu, le blanc et le rouge Ă  la verticale. L’hymne national la Marseillaise La Marseillaise a Ă©tĂ© composĂ©e par Claude-Joseph Rouget de Lisle capitaine du gĂ©nie sous la RĂ©volution Ă  Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril suite Ă  la dĂ©claration de guerre du roi d’Autriche. IntitulĂ© “chant de guerre pour l’armĂ©e du Rhin”, l’hymne fut d’abord diffusĂ© en Alsace avant d’ĂȘtre repris par de nombreux Ă©diteurs parisiens. FredonnĂ© par plusieurs troupes de fĂ©dĂ©rĂ©s Ă  travers le pays, ce chant se retrouve du cĂŽtĂ© de Montpellier, puis de Marseille. À ce moment, il est rĂ©cupĂ©rĂ© par les volontaires marseillais qui s’apprĂȘtent Ă  rallier Paris pour soutenir les rĂ©volutionnaires qui s’y trouvent. C’est ainsi qu’ils chantent, au moment de leur entrĂ©e dans Paris – le 30 juillet 1792 – cette chanson qu’ils ont rebaptisĂ©e “Chant de guerre des armĂ©es aux frontiĂšres”. Pour les Parisiens, cet hymne guerrier devient l’hymne des Marseillais, puis la Marseillaise, proclamĂ© chant national le 14 juillet 1795. Interdite sous l’Empire et la Restauration, la Marseillaise reprit sa place lors de la RĂ©volution de 1830. Puis, la IIIĂšme RĂ©publique le choisit en 1879 comme hymne national, sans pour autant dĂ©finir d’harmonisation officielle ce qui fera dĂ©bat par la suite. En septembre 1944, une circulaire du ministĂšre de l’Éducation nationale prĂ©senta le souhait de faire chanter la Marseillaise dans les Ă©coles afin de “cĂ©lĂ©brer notre libĂ©ration et nos martyrs”. Son caractĂšre d’hymne national fut affirmĂ© de nouveau dans l’article 2 des constitutions de 1946 et de 1958. Le “tempo” varia au cours des annĂ©es interprĂ©tĂ©e un peu plus “allegro” au XXĂšme siĂšcle que dans sa composition d’origine, elle passa lĂ©gĂšrement en “moderato” avec ValĂ©ry Giscard d’Estaing avant de repartir sur un rythme “allegro” avec son successeur, François Mitterrand. Plus gĂ©nĂ©ralement, l’histoire a fait de ce chant de guerre rĂ©volutionnaire un hymne national aux teintes de libertĂ© qui accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles. Cependant, la connotation guerriĂšre et parfois mal comprise des vers de l’auteur de la Marseillaise ne font plus forcĂ©ment l’unanimitĂ©. En 1992, l’AbbĂ© Pierre pensait alors “Changeons en message d’amour, les paroles de haine de la Marseillaise”, idĂ©e par ailleurs soutenue par d’autres personnalitĂ©s telles que Charles Aznavour ou Danielle Mitterrand. Toutefois, modifier ou remplacer l’hymne nationale impliquerait probablement de rĂ©viser la Constitution. Par ailleurs, l’attachement historique des Français Ă  la RĂ©volution rend peu probable la perspective d’une potentielle modification de notre chant national. L’allĂ©gorie Marianne Marianne incarne la RĂ©publique. Elle est au dĂ©part le symbole d’une sociĂ©tĂ© secrĂšte rĂ©publicaine, nĂ©e sous la IIĂšme RĂ©publique en opposition Ă  Louis-NapolĂ©on Bonaparte, alors chef d’État, et cherchant Ă  renverser le second Empire. Marianne s’impose alors comme l’effigie de la RĂ©publique Ă  partir des annĂ©es 1880. Son bonnet phrygien fait Ă©cho Ă  celui portĂ© par les esclaves affranchis en GrĂšce et Ă  Rome et repris par les rĂ©volutionnaires venus du Midi comme emblĂšme de libertĂ©. Au fil des annĂ©es, Marianne prend le visage des Françaises de son temps, MichĂšle Morgan, Brigitte Bardot, Mireille Mathieu, Catherine Deneuve, InĂšs de la Fressange, Laetitia Casta, Evelyne Thomas. Elle orne les timbres-poste, inspire les artistes, et incarne aux yeux de tous la beautĂ© et la vitalitĂ© de la RĂ©publique Ă©ternelle. Elle est aujourd’hui encore le symbole de la RĂ©publique, visible dans chaque mairie Ă  cĂŽtĂ© du portrait du chef de l’État. Pour chaque mandat prĂ©sidentiel, Marianne change de style. Sous Emmanuel Macron, c’est “Marianne l’engagĂ©e” qui reprĂ©sente le “visage de la RĂ©publique”. La RĂ©publique, qui n’est qu’une “bataille de chaque jour et qui “n’est jamais acquise”. Plus rĂ©cemment, un dĂ©bat a resurgi Marianne a-t-elle toujours Ă©tĂ© blanche? En rĂ©alitĂ©, non. En effet, le buste de la Marianne noire apparaĂźt en 1848 afin de cĂ©lĂ©brer l’abolition de l’esclavage ainsi que les valeurs de la seconde rĂ©publique. InaugurĂ©e dix jours avant l’abolition, la Marianne noire sera tuĂ©e symboliquement par le rĂ©gime de Vichy. Cependant, des recherches ont rĂ©vĂ©lĂ© les secrets de son origine. En 1848, les francs maçons de Toulouse commandent une sculpture aux traits africains pour reprĂ©senter la France et la libertĂ©. La sculpture est inaugurĂ©e en 1848. Mais, quelques mois plus tard, cette Marianne est interdite. Elle est alors dĂ©placĂ©e dans le musĂ©e maçonnique de Toulouse jusqu’en 1941 oĂč elle sera mutilĂ©e par le rĂ©gime de Vichy. À ce jour, elle trĂŽne dans le musĂ©e de la rĂ©sistance de Toulouse. La devise LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© Les notions de libertĂ©, d’égalitĂ© et de fraternitĂ© n’ont pas Ă©tĂ© inventĂ©es par la RĂ©volution. Toutefois, il faut attendre la RĂ©volution française pour les voir rĂ©unies en triptyque. Robespierre proposait dĂ©jĂ  en 1790 que les mots “Le Peuple Français” et “LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ©â€ soient inscrits sur les uniformes et sur les drapeaux. Cependant, son projet n’est pas adoptĂ©. C’est Ă  partir de 1793 que les Parisiens, rapidement imitĂ©s par les habitants des autres villes, peignent les façades de leurs maisons de cette inscription “UnitĂ©, indivisibilitĂ© de la RĂ©publique ; libertĂ©, Ă©galitĂ© ou la mort”. Bien sĂ»r, la derniĂšre partie de la phrase fut effacĂ©e rapidement. Toutefois, la devise disparaĂźt sous l’Empire pour ensuite faire son retour lors de la RĂ©volution de 1848 comme un principe de la RĂ©publique, inscrit dans la Constitution. MalgrĂ© son effacement lors du Second Empire, elle finit par s’imposer sous la IIIĂšme RĂ©publique. Ainsi, la devise est inscrite sur le fronton des Ă©difices publics le 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd’hui partie intĂ©grante du patrimoine national français. Le coq L’association du coq et de la France est nĂ©e d’un jeu de mot. En effet, le mot latin gallus signifie Ă  la fois “gaulois” et “coq”. C’est la raison pour laquelle la silhouette apparaĂźt sur les monnaies gauloises dĂšs l’AntiquitĂ©. C’est Ă  la Renaissance que l’animal s’immisce dans les reprĂ©sentations du roi de France. Au moment de la RĂ©volution Française, une commission de conseillers d’État propose Ă  NapolĂ©on Ier de l’adopter comme symbole national. Toutefois, l’Empereur refuse “Le coq n’a point de force, il ne peut ĂȘtre l’image d’un empire tel que la France”. MalgrĂ© cela, l’animal reprend sa place une premiĂšre fois en 1830 et officiellement lors de la Seconde RĂ©publique, oĂč il se trouve sur son sceau, gravĂ© sur le gouvernail que tient la libertĂ© assise. MalgrĂ© le dĂ©dain Ă©prouvĂ© par NapolĂ©on III, le coq connaĂźt son heure de gloire sous la IIIĂšme RĂ©publique qui affiche de nouveau sur son sceau et ses piĂšces d’or, un coq aux ailes dĂ©ployĂ©es et Ă  la crĂȘte fiĂšre. Aujourd’hui, et hormis la prĂ©dominance de Marianne, le coq demeure l’emblĂšme de la France aux yeux du monde et notamment lors des affrontements sportifs. Le faisceau de licteur Les faisceaux sont constituĂ©s par l’assemblage de branches longues et fines liĂ©es autour d’une hache par des laniĂšres. Les faisceaux sont recouverts d’un bouclier sur lequel sont gravĂ©es les initiales RF RĂ©publique française. Des branches de chĂȘne et d’olivier entourent le motif. Le chĂȘne symbolise la justice et l’olivier, la paix. Dans la Rome antique, ces faisceaux Ă©taient portĂ©s par des licteurs, officiers au service des magistrats dont ils exĂ©cutaient les sentences. Cependant, la rĂ©volution française rĂ©interprĂšte ce symbole le faisceau reprĂ©sente dĂ©sormais l’union et la force des citoyens français rĂ©unis pour dĂ©fendre la LibertĂ©. À ce titre, l’AssemblĂ©e constituante impose en 1790 ses “Antiques faisceaux” comme nouvel emblĂšme de la France. À la chute de la Monarchie, le faisceau de licteur devient un des symboles de la RĂ©publique française “une et indivisible”, tel un faisceau. En parallĂšle, la naissance et le dĂ©veloppement de l’Organisation des Nations Unies renforce le besoin de symboliser la RĂ©publique française par un emblĂšme. En 1953, une commission se rĂ©unit au MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres pour dĂ©finir l’emblĂšme de la France qui devra figurer dans la salle de l’AssemblĂ©e des Nations-Unies Ă  New-York. La commission adopte le projet de l’artiste Robert Louis qui s’énonce ainsi “d’azur au faisceau de licteur posĂ© en pal, sur deux branches de chĂȘne et d’olivier, passĂ©es en sautoir, le tout d’or, liĂ© par un ruban du mĂȘme, chargĂ© de la devise en lettres de sable LibertĂ©-EgalitĂ©-FraternitĂ©â€. Le faisceau de licteur est donc un emblĂšme trĂšs souvent utilisĂ© pour reprĂ©senter la RĂ©publique française, mĂȘme s’il n’a aujourd’hui aucun caractĂšre officiel. Le sceau Marques distinctives et signes d’autoritĂ©, les sceaux furent employĂ©s durant des siĂšcles par les particuliers comme instances de pouvoir civil ou religieux. L’usage du sceau n’est guĂšre en vigueur aujourd’hui qu’en de rares occasions de solennitĂ© particuliĂšre, notamment la signature de la Constitution ou ses modifications. Le sceau de la IIĂšme RĂ©publique, encore utilisĂ© aujourd’hui, fut dĂ©fini par un arrĂȘtĂ© du 8 septembre 1848. S’y trouve une femme assise, la LibertĂ©, tenant de la main droite un faisceau de licteur et de la main gauche un gouvernail sur lequel figure un coq gaulois, la patte sur un globe. Une urne portant les initiales SU rappelle l’instauration du suffrage universel direct en 1848. Aux pieds de la LibertĂ© se trouvent des attributs des beaux-arts et de l’agriculture. Le sceau comporte l’inscription “RĂ©publique française dĂ©mocratique une et indivisible” et deux formules au dos, “Au nom du peuple français” et ÉgalitĂ©, fraternitĂ©â€. Les IIIĂšme, IVĂšme et VĂšme RĂ©publiques reprirent ce sceau. Depuis 1958, la Constitution et certaines des lois constitutionnelles qui la modifiaient firent l’objet d’une mise en forme solennelle, avec sceau de cire jaune pendant sur un ruban de soie tricolore. À ce jour, la presse servant Ă  imprimer le sceau dans la cire est conservĂ©e dans le bureau du ministre de la Justice qui porte toujours le titre de “garde des sceaux”. La fĂȘte nationale le 14 juillet Pour finir
 Le 14 juillet ! La force symbolique du 14 juillet 1789 rĂ©side avant tout dans sa rĂ©ception par la postĂ©ritĂ© bien plus que dans la prise de la Bastille en soi. En effet, l’imagination populaire s’est emparĂ©e de la Bastille, qu’elle identifie comme symbole d’absolutisme royal et d’arbitraire en matiĂšre de justice. Le lendemain de l’évĂšnement, Louis XVI dĂ©signe La Fayette commandant de la garde parisienne. Un an plus tard, Ă  l’occasion du premier anniversaire de la prise de la Bastille, ce dernier expose la volontĂ© de vouloir organiser une fĂȘte nationale de la FĂ©dĂ©ration. Sa proposition est acceptĂ©e par l’AssemblĂ©e, qui voit au travers de cette commĂ©moration du 14 juillet l’occasion de cĂ©lĂ©brer l’unitĂ© de tous les Français. Toutefois, la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration suivante, en 1791, change la symbolique de ce jour. Puisqu’en effet, les Ă©vĂ©nements du printemps, la fuite Ă  Varennes notamment, instaurent un tel climat de dĂ©fiance que l’assemblĂ©e refuse de participer. C’est pourquoi les rĂ©gimes politiques suivants dĂ©laissĂšrent le 14 juillet. MĂȘme la Seconde RĂ©publique n’osa pas reprendre la date, lui prĂ©fĂ©rant le 22 septembre. Cependant, l’enracinement de la RĂ©publique exigeait rapidement la mise en place de symboles, de rituels et de pratiques collectives. À ce moment, les Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires se transforment en mythes fondateurs, qui construisent une continuitĂ© historique avec la troisiĂšme RĂ©publique naissante. L’esprit de 1789 s’impose alors comme le plus Ă  mĂȘme de fĂ©dĂ©rer les Français. Alors, quelle date? Le serment du Jeu de Paume par le Tiers État? L’ouverture des États gĂ©nĂ©raux? La nuit de l’abolition des privilĂšges? La date de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen? Finalement, le 14 juillet s’impose dans les dĂ©bats. À la faveur des Ă©crits de Victor Hugo notamment, la mĂ©moire collective s’est emparĂ©e de ce jour historique qu’elle a Ă©levĂ© en Ă©vĂ©nement fondateur, victoire du peuple sur l’arbitraire royal. Le 21 mai 1880, un dĂ©putĂ© de Paris, Benjamin Raspail, dĂ©pose un projet de loi adoptĂ© par la chambre des dĂ©putĂ©s le 8 juin, puis par le SĂ©nat le 29 du mĂȘme mois. La loi est promulguĂ©e le 6 juillet, quelques jours avant la premiĂšre cĂ©lĂ©bration. C’est donc sous la IIIĂšme RĂ©publique que la loi du 6 juillet 1880 est adoptĂ©e et que le 14 juillet devient jour de fĂȘte nationale annuelle. Chaque fĂȘte nationale est l’occasion de rĂ©pondre aux dĂ©fis politiques de son temps. Par exemple, lors des 14 juillet 1958 et 1959, Charles de Gaulle entend montrer que le rapprochement de la France avec les États-Unis ne lui a fait perdre ni son identitĂ© ni son indĂ©pendance. Pour manifester la puissance militaire française, les armes lourdes prennent donc part au dĂ©filĂ©. De mĂȘme, le 14 juillet 1994, l’Eurocorps participe au dĂ©filĂ© de la fĂȘte nationale française sur les Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris. Pour la premiĂšre fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, des soldats allemands dĂ©filent en France, signe de la rĂ©conciliation franco-allemande sous l’égide europĂ©enne, etc. Sur ce bref rappel historique
 Joyeuse fĂȘte nationale ! Camille Debaud
LaCharte de la laĂŻcitĂ© Ă  l'École, dont le texte est annexĂ© Ă  cette circulaire, a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e Ă  l'intention des personnels, des Ă©lĂšves et de l'ensemble des membres de la communautĂ© Ă©ducative. Dans un langage accessible Ă  tous, cette Charte explicite les sens et enjeux du principe de laĂŻcitĂ© Ă  l'École, dans son rapport avec
LES SYMBOLES DE LA REPUBLIQUE La Marseillaise Le drapeau LES SYMBOLES DE LA REPUBLIQUE La IIIĂšme RĂ©publique 1879 en fait un hymne national et, en 1887, une "version officielle" est adoptĂ©e par le ministĂšre de la guerre aprĂšs avis d'une commission. C'est Ă©galement sous la IIIĂšme RĂ©publique, le 14 juillet 1915, que les cendres de Rouget de Lisle sont transfĂ©rĂ©es aux Invalides. En septembre 1944, une circulaire du ministĂšre de l'Education nationale prĂ©conise de faire chanter la Marseillaise dans les Ă©coles pour "cĂ©lĂ©brer notre libĂ©ration et nos martyrs". La Marseillaise Le drapeau français LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© Le sceau Le 14 Juillet Marianne Le coq La Marseillaise A l'origine chant de guerre rĂ©volutionnaire et hymne Ă  la libertĂ©, la Marseillaise s'est imposĂ©e progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd'hui la plupart des manifestations officielles. L'histoire En 1792, Ă  la suite de la dĂ©claration de guerre du Roi Ă  l'Autriche, un officier français en poste Ă  Strasbourg, Rouget de Lisle compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez Dietrich, le maire de la ville, le "Chant de guerre pour l'armĂ©e du Rhin". Ce chant est repris par les fĂ©dĂ©rĂ©s de Marseille participant Ă  l'insurrection des Tuileries le 10 aoĂ»t 1792. Son succĂšs est tel qu'il est dĂ©clarĂ© chant national le 14 juillet 1795. Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise Ă  l'honneur lors de la RĂ©volution de 1830 et Berlioz en Ă©labore une orchestration qu'il dĂ©die Ă  Rouget de Lisle. Le caractĂšre d'hymne national est Ă  nouveau affirmĂ© dans les constitutions de 1946 et de 1958 article 2. L'auteur NĂ© en 1760 Ă  Lons-le-Saunier, Claude-Joseph Rouget de Lisle est capitaine du gĂ©nie mais a menĂ© une carriĂšre militaire assez brĂšve. RĂ©volutionnaire modĂ©rĂ©, il est sauvĂ© de la Terreur grĂące au succĂšs de son chant. Auteur de quelques romances et opĂ©ras, il vit dans l'ombre sous l'Empire et la Restauration jusqu'Ă  son dĂ©cĂšs Ă  Choisyle-Roi en 1836. La partition En quelques semaines, l' "Hymne des Marseillais" est diffusĂ© en Alsace, sous une forme manuscrite ou imprimĂ©e, puis il est repris par de nombreux Ă©diteurs parisiens. Le caractĂšre anonyme des premiĂšres Ă©ditions a pu faire douter que Rouget de Lisle, compositeur par ailleurs plutĂŽt mĂ©diocre, en ait Ă©tĂ© rĂ©ellement l'auteur. Il n'existe pas de version unique de la Marseillaise qui, dĂšs le dĂ©but, a Ă©tĂ© mise en musique sous diverses formes, avec ou sans chant. Ainsi, en 1879, la Marseillaise est dĂ©clarĂ©e hymne officiel sans que l'on prĂ©cise la version, et un grand dĂ©sordre musical pouvait se produire lorsque des formations diffĂ©rentes Ă©taient rĂ©unies. La commission de 1887, composĂ©e de musiciens professionnels, a dĂ©terminĂ© une version officielle aprĂšs avoir remaniĂ© le texte mĂ©lodique et l'harmonie. Le PrĂ©sident ValĂ©ry Giscard d'Estaing a souhaitĂ© que l'on revienne Ă  une exĂ©cution plus proche des origines de l'oeuvre et en a fait ralentir le rythme. C'est aujourd'hui une adaptation de la version de 1887 qui est jouĂ©e dans les cĂ©rĂ©monies officielles. ParallĂšlement, la Marseillaise a Ă©tĂ© adaptĂ©e par des musiciens de variĂ©tĂ© ou de jazz. Les paroles 5 1er couplet Français, en guerriers magnanimes, Portez ou retenez vos coups ! Epargnez ces tristes victimes, A regret s'armant contre nous. bis Mais ces despotes sanguinaires, Mais ces complices de BouillĂ©, Tous ces tigres qui, sans pitiĂ©, DĂ©chirent le sein de leur mĂšre ! Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivĂ© ! Contre nous de la tyrannie, L'Ă©tendard sanglant est levĂ©, bis Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces fĂ©roces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Egorger vos fils, vos compagnes ! Refrain Aux armes, citoyens, Formez vos bataillons, Marchons, marchons ! Qu'un sang impur Abreuve nos sillons ! 2 Que veut cette horde d'esclaves, De traĂźtres, de rois conjurĂ©s ? Pour qui ces ignobles entraves, Ces fers dĂšs longtemps prĂ©parĂ©s ? bis Français, pour nous, ah ! quel outrage Quels transports il doit exciter ! C'est nous qu'on ose mĂ©diter De rendre Ă  l'antique esclavage ! 3 6 Amour sacrĂ© de la Patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs LibertĂ©, LibertĂ© chĂ©rie, Combats avec tes dĂ©fenseurs ! bis Sous nos drapeaux que la victoire Accoure Ă  tes mĂąles accents, Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! 7 Nous entrerons dans la carriĂšre Quand nos aĂźnĂ©s n'y seront plus, Nous y trouverons leur poussiĂšre Et la trace de leurs vertus bis Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre Quoi ! des cohortes Ă©trangĂšres Feraient la loi dans nos foyers ! Quoi ! ces phalanges mercenaires Terrasseraient nos fiers guerriers ! bis Grand Dieu ! par des mains enchaĂźnĂ©es Nos fronts sous le joug se ploieraient De vils despotes deviendraient Les maĂźtres de nos destinĂ©es ! Pour en savoir plus 4 170 hymnes nationaux, musique de la Garde rĂ©publicaine, 1992/1995. CorĂ©lia, CC 895770-1 Tremblez, tyrans et vous perfides L'opprobre de tous les partis, Tremblez ! vos projets parricides Vont enfin recevoir leurs prix ! bis Tout est soldat pour vous combattre, S'ils tombent, nos jeunes hĂ©ros, La terre en produit de nouveaux, Contre vous tout prets Ă  se battre ! PierreConstant, Les hymnes et chansons de la RĂ©volution. Paris, Imprimerie nationale, 1904 Robert FrĂ©dĂ©ric, La Marseillaise. Paris, Imprimerie nationale, 1989 Enregistrement Le drapeau français EmblĂšme national de la VĂšme RĂ©publique, le drapeau tricolore est nĂ© de la rĂ©union, sous la RĂ©volution française, des couleurs du roi blanc et de la ville de Paris bleu et rouge. Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bĂątiments publics ; il est dĂ©ployĂ© dans la plupart des cĂ©rĂ©monies officielles, qu'elles soient civiles ou militaires. L'histoire LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© HĂ©ritage du siĂšcle des LumiĂšres, la devise " LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© " est invoquĂ©e pour la premiĂšre fois lors de la RĂ©volution française. Souvent remise en cause, elle finit par s'imposer sous la IIIĂšme RĂ©publique. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd'hui partie de notre patrimoine national. Aux premiers jours de la RĂ©volution française, les trois couleurs sont d'abord rĂ©unies sous la forme d'une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation rĂšgne Ă  Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composĂ©e des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le 17 juillet, Louis XVI se rend Ă  Paris pour reconnaĂźtre la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge Ă  laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait ajoutĂ© le blanc royal. AssociĂ©es par FĂ©nelon Ă  la fin du XVIIĂšme siĂšcle, les notions de libertĂ©, d'Ă©galitĂ© et de fraternitĂ© sont plus largement rĂ©pandues au siĂšcle des LumiĂšres. La loi du 27 pluviĂŽse an II 15 fĂ©vrier 1794 fait du drapeau tricolore le pavillon national, en prĂ©cisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait ĂȘtre attachĂ© Ă  la hampe. Lors de la RĂ©volution française, " LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© " fait partie des nombreuses devises invoquĂ©es. Dans un discours sur l'organisation des gardes nationales, Robespierre prĂ©conise, en dĂ©cembre 1790, que les mots "Le Peuple Français" et "LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ©" soient inscrits sur les uniformes et sur les drapeaux, mais son projet n'est pas adoptĂ©. Le XIXĂšme siĂšcle voit s'affronter le blanc des royalistes lĂ©gitimistes et les trois couleurs hĂ©ritĂ©es de la RĂ©volution. Le drapeau blanc est remis Ă  l'honneur sous la Restauration mais Louis-Philippe reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois. Lors de la RĂ©volution de 1848, si le drapeau tricolore est adoptĂ© par le gouvernement provisoire, c'est le drapeau rouge qui est brandi par le peuple sur les barricades en signe de rĂ©volte. Sous la IIIĂšme RĂ©publique, un consensus s'Ă©tablit progressivement autour des trois couleurs. A partir de 1880, la remise des drapeaux aux armĂ©es lors de la fĂȘte du 14 juillet est un grand moment d'exaltation du sentiment patriotique. Si le comte de Chambord, prĂ©tendant au trĂŽne de France, n'a jamais acceptĂ© le drapeau tricolore, les royalistes ont fini par s'y rallier pendant la PremiĂšre Guerre Mondiale. Le drapeau français aujourd'hui Les constitutions de 1946 et de 1958 article 2 ont fait du drapeau tricolore l'emblĂšme national de la RĂ©publique. Aujourd'hui, le drapeau français est visible sur les bĂątiments publics. Il est dĂ©ployĂ© lors des commĂ©morations nationales et les honneurs lui sont rendus selon un cĂ©rĂ©monial trĂšs prĂ©cis. Lorsque le PrĂ©sident de la RĂ©publique s'exprime publiquement, le drapeau français est souvent placĂ© derriĂšre lui. En fonction des circonstances, on trouve aussi le drapeau europĂ©en ou le drapeau d'un autre pays. A partir de 1793, les Parisiens, rapidement imitĂ©s par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leurs maisons les mots suivants "unitĂ©, indivisibilitĂ© de la RĂ©publique ; libertĂ©, Ă©galitĂ© ou la mort". Mais ils sont bientĂŽt invitĂ©s Ă  effacer la derniĂšre partie de la formule, trop associĂ©e Ă  la Terreur... Comme beaucoup de symboles rĂ©volutionnaires, la devise tombe en dĂ©suĂ©tude sous l'Empire. Elle rĂ©apparaĂźt lors de la RĂ©volution de 1848, empreinte d'une dimension religieuse les prĂȘtres cĂ©lĂšbrent le Christ-FraternitĂ© et bĂ©nissent les arbres de la libertĂ© qui sont alors plantĂ©s. Lorsqu'est rĂ©digĂ©e la constitution de 1848, la devise " LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© " est dĂ©finie comme un " principe " de la RĂ©publique. BoudĂ©e par le Second Empire, elle finit par s'imposer sous la IIIĂšme RĂ©publique. On observe toutefois encore quelques rĂ©sistances, y compris chez les partisans de la RĂ©publique la solidaritĂ© est parfois prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  l'Ă©galitĂ© qui implique un nivellement social et la connotation chrĂ©tienne de la fraternitĂ© ne fait pas l'unanimitĂ©. La devise est rĂ©inscrite sur le fronton des Ă©difices publics Ă  l'occasion de la cĂ©lĂ©bration du 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd'hui partie intĂ©grante de notre patrimoine national. On la trouve sur des objets de grande diffusion comme les piĂšces de monnaie ou les timbres. Le sceau Marque distinctive et signe d'autoritĂ©, le sceau est dĂ©tenu au Moyen Age et sous l'Ancien RĂ©gime par les diffĂ©rents pouvoirs civils ou religieux et par le roi lui-mĂȘme. Aujourd'hui l'usage du sceau n'est rĂ©servĂ© qu'Ă  des occasions solennelles comme la signature de la Constitution et Ă©ventuellement ses modifications. Le sceau actuel de la RĂ©publique est celui de la IIĂšme RĂ©publique, frappĂ© en 1848. une et indivisible" sur la face et au dos deux formules "Au nom du peuple français" et "EgalitĂ©, fraternitĂ©, libertĂ©". L'arrĂȘtĂ© de 1848 dĂ©finit Ă©galement le type de sceaux ou de timbres que doivent utiliser couramment les tribunaux et les notaires. Les IIIĂšme, IVĂšme et VĂšme RĂ©publique ont repris le mĂȘme sceau. Sous la IVĂšme RĂ©publique, il semble que seule la Constitution ait Ă©tĂ© scellĂ©e. Depuis 1958, la Constitution et certaines des lois constitutionnelles qui la modifient ont fait l'objet d'une mise en forme solennelle, avec sceau de cire jaune pendant sur un ruban de soie tricolore. La presse servant Ă  Ă©tablir le sceau est conservĂ©e dans le bureau du ministre de la justice qui porte toujours le titre de "garde des sceaux". Sous l'Ancien RĂ©gime, le chancelier, grand officier de la Couronne, second en dignitĂ© aprĂšs le connĂ©table, est un personnage essentiel. Inamovible, il ne porte pas le deuil Ă  la mort du roi tandis que le sceau du dĂ©funt est rituellement brisĂ©. ChargĂ© de la garde matĂ©rielle des matrices des sceaux, il prĂ©side le scellage des actes qui mobilise beaucoup de personnel. Le chancelier est installĂ© en 1718 dans un hĂŽtel qu'occupe toujours, place VendĂŽme Ă  Paris, le ministre de la justice, garde des sceaux. A la RĂ©volution, le sceau de Louis XVI, en or, est fondu pour rĂ©cupĂ©rer le mĂ©tal. Un dĂ©cret de 1792 a fixĂ© pour la premiĂšre fois le contenu du nouveau sceau de la RĂ©publique une femme debout tient une pique surmontĂ© d'un bonnet en forme de ruche et de l'autre bras un faisceau de licteur. NapolĂ©on s'est dotĂ© d'un sceau portant les motifs typiques de l'Empire comme les abeilles et la couronne impĂ©riale. Les rois Louis XVIII et Charles X ont repris une iconographie proche de l'Ancien RĂ©gime, avec des fleurs de lys. Quant Ă  Louis Philippe, il introduit le drapeau tricolore Ă  cĂŽtĂ© des armes de la famille d'OrlĂ©ans. Un arrĂȘtĂ© du 8 septembre 1848 dĂ©finit le sceau de la IIĂšme RĂ©publique, encore utilisĂ© de nos jours. Le graveur des monnaies, Jean-Jacques BarrĂ©, exĂ©cute le nouveau sceau de l'Etat sans respecter exactement les termes du dĂ©cret, notamment l'emplacement des inscriptions. Une femme assise, effigie de la LibertĂ©, tient de la main droite un faisceau de licteur et de la main gauche un gouvernail sur lequel figure un coq gaulois, la patte sur un globe. Une urne portant les initiales SU rappelle la grande innovation que fut l'adoption du suffrage universel direct en 1848. Aux pieds de la LibertĂ©, se trouvent des attributs des beaux arts et de l'agriculture. Le sceau porte comme inscription "RĂ©publique française dĂ©mocratique Le coq Le coq apparaĂźt dĂšs l'AntiquitĂ© sur des monnaies gauloises. Il devient symbole de la Gaule et des Gaulois Ă  la suite d'un jeu de mots, le terme latin " gallus " signifiant Ă  la fois coq et gaulois. Disparu au haut Moyen-Age, on le retrouve en Allemagne dĂšs le XIVĂšme siĂšcle pour Ă©voquer la France. A partir du XVIĂšme siĂšcle, le Roi de France est parfois accompagnĂ© de cet oiseau sur les gravures, monnaies, etc. La RĂ©volution française en a fait un plus large usage. On le trouve notamment reprĂ©sentĂ© sur des assiettes et sur le sceau du Directoire. ProposĂ© comme emblĂšme Ă  NapolĂ©on Ier par une commission de conseillers d'Etat, il fut refusĂ© pour la raison suivante " le coq n'a point de force, il ne peut ĂȘtre l'image d'un empire tel que la France ". A partir de 1830, il est Ă  nouveau trĂšs apprĂ©ciĂ©. Par une ordonnance du 30 juillet 1830, le coq gaulois doit figurer sur les boutons d'habit et doit surmonter les drapeaux de la garde nationale. Naturellement dĂ©daignĂ© par NapolĂ©on III, il devient un symbole quasi officiel sous la IIIĂšme RĂ©publique la grille du parc du Palais de l'ElysĂ©e construite Ă  la fin du XIXĂšme siĂšcle est ornĂ©e d'un coq et la piĂšce d'or frappĂ©e en 1899 Ă©galement. Si la RĂ©publique française lui prĂ©fĂšre aujourd'hui le symbole de la Marianne, il figure toutefois sur le sceau de l'Etat, qui est celui de la Seconde RĂ©publique la libertĂ© assise tient un gouvernail sur lequel est reprĂ©sentĂ© le coq. Il est surtout utilisĂ© Ă  l'Ă©tranger pour Ă©voquer la France, notamment comme emblĂšme sportif. Le 14 Juillet JournĂ©e rĂ©volutionnaire parisienne devenue fĂȘte nationale, le 14 juillet associe aujourd'hui la solennitĂ© des dĂ©filĂ©s militaires et la convivialitĂ© des bals et des feux d'artifice. La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, est commĂ©morĂ©e en France depuis plus d'un siĂšcle. La prise de la Bastille En ces premiers mois de la RĂ©volution française, une grande agitation rĂšgne Ă  Paris. Au printemps 1789, les Etats GĂ©nĂ©raux ont refusĂ© de se dissoudre et se sont transformĂ©s en AssemblĂ©e nationale constituante. En juillet, le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes et renvoie Necker, ministre populaire. Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une vieille forteresse royale, la Bastille. AprĂšs une fusillade sanglante, il s'empare et dĂ©livre les quelques prisonniers qui y Ă©taient enfermĂ©s. - 14 juillet 1976 Champs-ÉlysĂ©es - 14 juillet 1977 École militaire - 14 juillet 1978 Champs-ÉlysĂ©es - 14 juillet 1979 RĂ©publique-Bastille Depuis 1980, les Champs-ÉlysĂ©es sont redevenus le cadre du dĂ©filĂ©. Le 14 juillet 1989 a Ă©tĂ© un moment fort de la cĂ©lĂ©bration du bicentenaire de la RĂ©volution française. De nombreux chefs d'Etat Ă©trangers ont pu assister notamment Ă  "la Marseillaise", spectacle de Jean-Paul Goude. En 1994, des soldats allemands de l'Eurocorps participent au dĂ©filĂ© sur les Champs-ElysĂ©es en signe de rĂ©conciliation. Depuis l'Ă©lection du PrĂ©sident Jacques Chirac, des jeunes venus de la France entiĂšre, et des militaires ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  la rĂ©ception qui est donnĂ©e traditionnellement dans le parc du Palais de l'ElysĂ©e aprĂšs le dĂ©filĂ©. Marianne La prise de la Bastille est une premiĂšre victoire du peuple de Paris contre un symbole de l'Ancien RĂ©gime. L'Ă©difice est d'ailleurs intĂ©gralement dĂ©moli dans les mois qui suivent. Bien que la Constitution de 1958 ait privilĂ©giĂ© le drapeau tricolore comme emblĂšme national, Marianne incarne aussi la RĂ©publique Française. La "fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration", le 14 juillet 1790, cĂ©lĂšbre en grande pompe le premier anniversaire de l'insurrection. A Paris au Champ de Mars, une messe est dite par Talleyrand sur l'autel de la patrie. La fĂȘte nationale Par la suite, la commĂ©moration du 14 juillet 1789 est abandonnĂ©e, jusqu'Ă  ce que la IIIĂšme RĂ©publique, notamment Gambetta, cherche Ă  cĂ©lĂ©brer les fondements du rĂ©gime. Sur proposition du dĂ©putĂ© de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la fĂȘte nationale de la RĂ©publique. Les premiĂšres reprĂ©sentations d'une femme Ă  bonnet phrygien, allĂ©gorie de la LibertĂ© et de la RĂ©publique, apparaissent sous la RĂ©volution française. L'origine de l'appellation de Marianne n'est pas connue avec certitude. PrĂ©nom trĂšs rĂ©pandu au XVIIIĂšme siĂšcle, Marie-Anne reprĂ©sentait le peuple. Mais les contre-rĂ©volutionnaires ont Ă©galement appelĂ© ainsi, par dĂ©rision, la RĂ©publique. L'accent est mis, dĂšs le dĂ©but, sur le caractĂšre patriotique et militaire de la manifestation, afin de tĂ©moigner du redressement de la France aprĂšs la dĂ©faite de 1870. Toutes les communes sont concernĂ©es. La fĂȘte dĂ©bute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches des Ă©glises ou les salves annoncent le dĂ©filĂ©, suivi d'un dĂ©jeuner, de spectacles et de jeux. Les bals et feux d'artifice terminent la journĂ©e. Symbole de libertĂ©, le bonnet phrygien Ă©tait portĂ© par les esclaves affranchis en GrĂšce et Ă  Rome. Un bonnet de ce type coiffait aussi les marins et les galĂ©riens de la MĂ©diterranĂ©e et aurait Ă©tĂ© repris par les rĂ©volutionnaires venus du Midi. AprĂšs l'austĂ©ritĂ© de la guerre de 1914-1918, le 14 juillet 1919 est une grande cĂ©lĂ©bration de la victoire. Dans le mĂȘme esprit, le 14 juillet 1945 est prĂ©cĂ©dĂ© par trois jours de rĂ©jouissances civiques. Sous la IIIĂšme RĂ©publique, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient, en particulier dans les mairies. Plusieurs types de reprĂ©sentation se dĂ©veloppent, selon que l'on privilĂ©gie le caractĂšre rĂ©volutionnaire ou le caractĂšre "sage" de la Marianne le bonnet phrygien est parfois jugĂ© trop sĂ©ditieux et remplacĂ© par un diadĂšme ou Le 14 juillet aujourd'hui Le 14 juillet connaĂźt toujours un grand succĂšs. A Paris, le traditionnel dĂ©filĂ© militaire sur les Champs-ElysĂ©es fait l'objet d'une prĂ©paration minutieuse. Partout en France se dĂ©roulent bals, illuminations ou feux d'artifice. Les prĂ©sidents de la VĂšme RĂ©publique ont apportĂ© quelques modifications au dĂ©roulement de la journĂ©e. Pour renouer avec la tradition du Paris rĂ©volutionnaire. De 1974 Ă  1979, le lieu de cĂ©lĂ©bration du dĂ©filĂ© varie - 14 juillet 1974 Bastille-RĂ©publique - 14 juillet 1975 cours de Vincennes une couronne. Aujourd'hui, Marianne a pu prendre le visage d'actrices cĂ©lĂšbres. Elle figure Ă©galement sur des objets de trĂšs large diffusion comme les piĂšces de monnaie ou les timbres-poste. Le drapeau tricolore est le symbole de la nation, c’est dire que son origine est le peuple en armes qui a fondĂ©, lors de la grande RĂ©volution française, la RĂ©publique française. C’est le drapeau de Valmy, c’est le drapeau des « Sans-Culottes », c’est le drapeau des Soldats de l’an II, c’est le drapeau de Robespierre, Saint-Just et de Babeuf. Comme « La Marseillaise » qui 2 millions de chiffre d'affaires revendiquĂ©s en 2017, plus de 7 millions visĂ©s cette annĂ©e, 50 emplois directs créés auxquels il faut ajouter 55 emplois indirects la marque de jeans 1083 est une affaire qui marche. Et pourtant, ce label s’affranchit de tous les usages en vigueur dans le monde du denim. Sa provenance tout d'abord 1083 ne produit que du made in France. Un pari a priori insensĂ© auquel croit pourtant fermement Thomas Huriez, jeune entrepreneur qui en 2013, fonda 1083, Ă  contre-courant des tendances de surconsommation et de dĂ©sindustrialisation. L'objectif Ă©tait clair prĂ©figurer une nouvelle gĂ©nĂ©ration d'entreprises de mode valorisant les circuits courts et l'Ă©conomie circulaire. 1083, c'est la distance en kilomĂštres entre Menton et Porspoder, les deux villes les plus Ă©loignĂ©es de France mĂ©tropolitaine. La marque adresse clairement un pied de nez Ă  celles et ceux qui mĂ©prisent le tissu industriel de leur pays pour ne se focaliser que sur le marketing et la communication. C'est la raison pour laquelle, aprĂšs ĂȘtre parvenu Ă  vendre sa premiĂšre centaine de jeans, grĂące Ă  un financement obtenu via Ă  la plateforme participative Ulule, Thomas Huriez dĂ©cide de rebatir la filiĂšre, Ă  vrai dire moribonde, de l'activitĂ© textile française. Vaste dĂ©fi. Alors que l'ensemble de la fast fashion fabrique ses vĂȘtements Ă  l'autre bout du monde, le secteur du made in France, d'aprĂšs l’Insee, reprĂ©sente 38667 emplois dans l'hexagone, pour un chiffre d'affaires de 7,2 milliards d’euros. Parce qu'il vient de Romans-sur-IsĂšre, dans la DrĂŽme, capitale historique de la chaussure, l'entrepreneur mise tout sur l'Ă©nergie et le potentiel de sa ville natale et de sa rĂ©gion. Un combat au quotidien d'autant plus que la gageure du jean recyclable, 100 pour 1OO bio, est considĂ©rable le denim, par essence symbole de pollution, nĂ©cessite une Ă©norme quantitĂ© d'eau pour ĂȘtre produit, sans parler de la teinture. Remade in France » Pourtant, pour un jean vendue 100 euros, l'entrepreneur rĂ©ussit Ă  payer sa TVA, mais aussi sa production, l’atelier de confection, la filature, la teinture tout en relocalisant la filiĂšre et en crĂ©ant des emplois locaux. Comment ? En misant sur la distribution. La vente se fait en circuit court, principalement via internet. C'est cette diffĂ©rence de marge, rĂ©cupĂ©rĂ©e en se passant d'intermĂ©diaire, qui permet Ă  la sociĂ©tĂ© de rapatrier la production sans vendre plus cher que les produits des marques fabriquĂ©s au bout du monde. De son combat au quotidien pour dĂ©fendre les savoir-faire et l’ancrage local, Thomas Huriez a tirĂ© un livre qui sera en librairies Ă  partir du 13 novembre prochain. Tout Ă  la fois tĂ©moignage et source d'inspiration pour celles et ceux qui veulent entreprendre, ou tout simplement consommer, dans le respect des hommes et de l'environnement, l'ouvrage est enrichi par les contributions d'entrepreneurs et d’experts impliquĂ©s dans cette nouvelle Ă©conomie. Pour rester fidĂšle Ă  l'essence de sa marque, Thomas Huriez a dĂ©cidĂ© de proposer la possibilitĂ© de prĂ©commander un exemplaire numĂ©rotĂ© de sa main via la plateforme Ulule, au cours d'une campagne de crowdfunding qui s'achĂšvera le 12 novembre, Ă  la veille de la sortie du livre. Une maniĂšre de remercier ceux et celles qui ont soutenu l'aventure 1083 depuis le dĂ©but. Cette nouvelle campagne illustre au passage le partenariat de longue date qui unit Ulule et 1083 la marque a fait son lancement sur la plateforme, en atteignant Ă  l'Ă©poque un record pour un projet mode. S'en sont suivi d'autres campagnes, tout aussi fructueuses le Tricolore marque de pulls fabriquĂ©s Ă  base de laine recyclĂ©e, l'Union fait la France t-shirts en coton bio fabriquĂ©s en France et le Jeans Infini jean recyclĂ© et recyclable. A noter Thomas Huriez sera Ă©galement prĂ©sent au Salon Mif Expo le dimanche 10 novembre pour dĂ©dicacer son livre. Il est par ailleurs nommĂ© aux Grands Prix du salon dans la catĂ©gorie Entrepreneur de l'annĂ©e ». CrĂ©dit photo 1083 3Olivier Ihl, La fĂȘte rĂ©publicaine, Paris, Gallimard (BibliothĂšque des histoires), 1996, p. 224.; 3 Visible sur le sceau de l’État, exhibĂ©e sur la monnaie comme sur les timbres, Marianne apparaĂźt donc comme le symbole officiel de la nouvelle RĂ©publique dĂšs l’automne 1870. La diffusion des bustes de la RĂ©publique dans les mairies sera beaucoup plus tardive. 1 Dans son inachĂšvement mĂȘme, cette Ă©tude tĂ©moigne d’un accĂšs difficile non seulement aux documents o ... 2 Une charte graphique est un ensemble de directives visant Ă  la mise en Ɠuvre d’une identitĂ© graphiq ... 1Cette Ă©tude1 se propose de mettre en lumiĂšre l’évolution de la composition graphique des documents officiels du gouvernement français de la TroisiĂšme RĂ©publique Ă  nos jours, jusqu’à la crĂ©ation et la mise en place, en 1999, d’une vĂ©ritable charte graphique2. 2Elle rĂ©sulte de recherches aux Archives nationales, aux archives de l’Imprimerie nationale, Ă  l’ÉlysĂ©e, auprĂšs des services du Premier ministre et dans deux agences de publicitĂ©, HĂ©misphĂšre droit et Ailleurs Exactement. Comme l’attestent les documents antĂ©rieurs Ă  1999, principalement les courriers officiels Ă©manant de la prĂ©sidence du Conseil, des ministĂšres, du SĂ©nat, des prĂ©fectures, mais Ă©galement les ordres de mission sous le gouvernement provisoire, les menus et les carnets de bord confirment l’absence de charte graphique dĂ©finie pour l’action du gouvernement avant 1999. Ils attestent au contraire d’une grande libertĂ© graphique mĂȘme s’ils respectent d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale les conventions que l’on pourrait qualifier de traditionnelles. 3Nous verrons dans une premiĂšre partie les constantes et les limites d’ordre graphique antĂ©rieures Ă  1999, puis dans une deuxiĂšme partie comment s’impose le besoin d’une charte graphique pour le gouvernement français, enfin, dans une derniĂšre partie, nous verrons quelle est cette charte et quelles sont les conditions de sa mise en oeuvre. Nous terminerons cette Ă©tude par l’exposĂ© des diffĂ©rentes problĂ©matiques soulevĂ©es par la prĂ©sente Ă©tude. De la TroisiĂšme RĂ©publique Ă  1999 des constantes et des limites d’ordre graphique 4Des constantes d’ordre graphique et chromatique ont ponctuĂ© les documents produits par les diffĂ©rents gouvernements. Nous entendons par constantes » le fait de retrouver des justifications, des inscriptions, des typographies, le recours Ă  certaines marques distinctives comme la sobriĂ©tĂ© de la mise en page ; et par limites », le fait que consciemment ou inconsciemment les services de l’État ont instinctivement respectĂ© certaines rĂšgles, certains codes, comme l’utilisation de l’encre noire, l’emplacement systĂ©matique des signatures en bas des courriers et les inscriptions RĂ©publique française, RF, LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ©. 5Depuis la TroisiĂšme RĂ©publique, bien avant l’ùre de la communication, des machines Ă  Ă©crire et de l’informatique, nous pouvons assurer que des mĂ©thodes scripturales et des codes de mise en page ont Ă©tĂ© suivis, et cela de façon transversale dans tous les services dĂ©pendants de la RĂ©publique. 6Par exemple, l’étude, Ă©clairĂ©e par divers exemples, confirme que l’inscription RĂ©publique française se trouve sur les courriers, gĂ©nĂ©ralement centrĂ©e en haut de la page, parfois dĂ©centrĂ©e sur la droite, exceptionnellement justifiĂ©e Ă  droite et quasiment jamais justifiĂ©e Ă  gauche. Elle apparaĂźt tantĂŽt en bas de casse tantĂŽt en haut de casse, parfois ajourĂ©e, d’autres fois ombrĂ©e. Le nom de l’autoritĂ© administrative, comme le nom des ministĂšres, du conseil, de la prĂ©fecture, de l’ambassade, est souvent inscrit sur la gauche des documents. Si nous notons l’absence de logotype, nous trouvons sur les tampons l’inscription RĂ©publique française et l’image de Marianne, comme le montre un document du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres datĂ© de 1950. 7Le monogramme RF est lui aussi rĂ©guliĂšrement prĂ©sent, comme l’atteste le carnet de bord du voyage en France de la reine Elisabeth II et du prince Philip, du 8 au 11 avril 1957. Nous le remarquons de mĂȘme sur tous les courriers signĂ©s par le prĂ©sident ValĂ©ry Giscard d’Estaing, qui adopte comme marque le monogramme RF associĂ© au faisceau du licteur et Ă  la couronne de laurier. RF se retrouve encore prĂ©sent sur la couverture de nombreux menus sous la prĂ©sidence de Georges Pompidou quand d’autres prĂ©sidents prĂ©fĂšrent des fleurs des anĂ©mones pour ValĂ©ry Giscard d’Estaing, des reproductions de tableaux pour Charles de Gaulle et François Mitterrand.... 8Sous la prĂ©sidence de François Mitterrand, on constate une simplification des mises en page comme des typographies. De la nĂ©cessitĂ© d’une charte graphique pour la RĂ©publique 9Il faut attendre 1998 pour que le gouvernement de Lionel Jospin sous la prĂ©sidence de Jacques Chirac se dĂ©cide Ă  mener une rĂ©flexion sur la crĂ©ation d’une charte graphique ; celle-ci sera mise en place le 24 septembre 1999. Cette dĂ©marche naĂźt de la volontĂ© d’amĂ©liorer la communication de l’État en direction des citoyens. Elle Ă©merge d’un contexte historique, l’évolution des instruments de la culture visuelle, et en particulier la multiplication rĂ©cente des logotypes. 10Si nous prenons l’exemple de l’Europe, nous constatons que, dĂšs sa crĂ©ation en 1949, le Conseil de l’Europe dĂ©sire doter celle-ci d’un symbole visuel auquel les pays et les peuples puissent s’identifier. Six ans plus tard, le 25 octobre 1955, l’AssemblĂ©e parlementaire Ă©lit un emblĂšme couleur azur portant une couronne de douze Ă©toiles d’or. En 1983, le Parlement europĂ©en choisit le drapeau créé par le Conseil de l’Europe comme emblĂšme de la CommunautĂ© europĂ©enne. Enfin, en juin 1985, le Conseil europĂ©en prend le drapeau europĂ©en comme symbole d’un projet politique commun. 11En France, jusqu’alors, aucune prĂ©occupation de ce type ne s’affirme, mais rapidement confrontĂ© Ă  une floraison de logos, l’État a besoin d’ĂȘtre visuellement identifiĂ©. Il doit se doter d’un logotype. 3 Service d’information du gouvernement. 12Bernard Candiard, directeur du SIG3, s’exprime ainsi, en 1999, dans l’avant-propos prĂ©sentant la nouvelle charte graphique aux services de l’État Une Europe, et bientĂŽt l’euro, de plus en plus prĂ©sents dans notre vie collectivitĂ©s locales dynamiques qui souhaitent lĂ©gitimement le faire savoir Ă  leurs administrĂ©s et contribuables. Des ministĂšres enfin, et leurs administrations, centrales ou dĂ©concentrĂ©es, qui entendent valoriser aux yeux de leurs usagers comme de leurs agents leurs multiples actions...Depuis une quinzaine d’annĂ©es, les citoyens assistent ainsi au dĂ©ploiement d’une floraison de logos europĂ©ens, ministĂ©riels et locaux, bien souvent rĂ©unis au dos d’une brochure ou en bas d’une affiche. Car en France, beaucoup d’actions publiques associent le local, le national et l’europĂ©en, et peuvent susciter un financement d’une mairie, d’un dĂ©partement et de plusieurs cohĂ©rence et la visibilitĂ© des messages publics souffrent parfois de ce communication gouvernementale peut en ĂȘtre la premiĂšre victime. Aucune charte graphique n’organise la cohĂ©rence des signes multiples Ă©mis par les administrations françaises et leur positionnement vis-Ă -vis de leurs partenaires europĂ©ens et locaux. Un nouveau repĂšre Ă©tait nĂ©cessaire pour rendre au gouvernement une meilleure lisibilitĂ© de son action. Telle est bien l’ambition de ce nouvel identifiant fĂ©dĂ©rateur » et de sa charte graphique, que vous trouverez dans les pages cours de l’annĂ©e de travaux et d’études qu’a nĂ©cessitĂ©e la crĂ©ation de cet identifiant, un consensus trĂšs large s’est rĂ©alisĂ© autour des symboles de la nation et de la rĂ©publique. D’oĂč ce drapeau et cette Marianne, soulignĂ©s par la devise LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© » et les mots RĂ©publique française ». D’autres pays disposent d’un identifiant » comparable, permettant une reconnaissance immĂ©diate sur leur territoire comme Ă  l’étranger. La feuille d’érable canadienne, le soleil espagnol ou encore l’aigle allemand ont cette dimension symbolique indispensable pour s’inscrire dans la les logos des ministĂšres, notre Marianne » figurera, Ă  terme, sur tous les supports internes et externes de la communication gouvernementale brochures, publications, papier Ă  lettres, cartes de visite, campagnes publicitaires, multimĂ©dia, etc. La charte graphique, Ă©laborĂ©e dans la concertation, dĂ©finit des principes d’application afin de faciliter une mise en place progressive dans l’ensemble des services, centraux et dĂ©concentrĂ©s, des ministĂšres. Je suis sĂ»r que tous y gagneront. 13Comme Ă©noncĂ© par l’auteur, aucune charte graphique n’organisait auparavant la cohĂ©rence des signes multiples Ă©mis par les administrations françaises et leur positionnement vis-Ă -vis de leurs partenaires nationaux et europĂ©ens. Un nouveau repĂšre semble nĂ©cessaire pour rendre au gouvernement une meilleure lisibilitĂ© de son action. Il s’agit alors de trouver un nouvel identifiant fĂ©dĂ©rateur » ainsi qu’une charte graphique. DĂ©finition, crĂ©ation et mise en Ɠuvre de la charte graphique de la RĂ©publique 14DĂšs 1997, des tentatives de rĂ©flexion sont menĂ©es sur la nĂ©cessitĂ© de la crĂ©ation d’une charte graphique pour le gouvernement ; ce n’est qu’en 1998 que l’appel d’offre est officiellement lancĂ©. Une dizaine d’agences de communication rĂ©pondent Ă  l’appel et c’est finalement l’agence de communication Ailleurs Exactement, avec Ă  sa tĂȘte la publicitaire Evelyne Soum, qui l’emporte. 4 Aujourd’hui directrice de la communication de l’Institut national de prĂ©vention et d’éducation pour ... 15DĂšs le dĂ©but de l’annĂ©e 1998, Nicole Civatte4, alors chef du dĂ©partement communication du SIG, interroge les services concernĂ©s, les ministĂšres et les services dĂ©concentrĂ©s de l’État, sur leurs attentes en matiĂšre de charte graphique. Une enquĂȘte est menĂ©e auprĂšs du grand public pour identifier les signes Ă©vocateurs de l’État. À la suite de cet exercice, il s’avĂšre que la plupart des emblĂšmes sont visitĂ©s. 16DĂšs lors, le SIG s’engage dans une dĂ©marche de recherche d’un logo fĂ©dĂ©rateur, combinaison de signes Ă©voquant l’État. 17Un cahier des charges dit crĂ©atif » est rĂ©digĂ© pour la future agence de communication. Le SIG prĂ©sente une dĂ©marche, Ailleurs Exactement rĂ©pond par une proposition mĂ©thodologique. 18Des logos sont proposĂ©s et testĂ©s auprĂšs des services et du grand public. Est finalement adoptĂ© un identifiant avec une Marianne de profil, le regard tournĂ© vers la droite, vers l’avenir, sur fond de drapeau tricolore soulignĂ©s de la devise LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© », de l’inscription RĂ©publique française et par lĂ  mĂȘme du monogramme RF. Pas moins de cinq symboles pour la nouvelle identitĂ© gouvernementale. 19Le logo est composĂ© de deux parties, les symboles et la typographie, qui sont, comme le prĂ©cise la charte, indissociables. Le logo doit ĂȘtre reproduit sans altĂ©ration des formes ni des couleurs, et peut ĂȘtre augmentĂ© ou rĂ©duit en respectant la grille ci-dessus rapport L/H 5/3. La typographie choisie est le CarrĂ© Noir. Les rĂ©fĂ©rences Pantone sont le Pantone red 32, Pantone reflex blue et le noir. 20Pour ce qui concerne la charte, elle est prĂ©sentĂ©e dans un document d’une trentaine de pages pour les documents sur support papier et tout autant pour les nouveaux mĂ©dias. Lionel Jospin, alors Premier ministre, la prĂ©sente ainsi aux ministres et secrĂ©taires d’État Circulaire du Premier ministreParis, le 24 septembre 1999N° Premier ministreĂ  Mesdames et Messieurs les ministres et secrĂ©taires d’ÉtatObjet crĂ©ation d’une marque graphique commune Ă  l’ensemble des de permettre une identification plus facile des courriers, messages et documents Ă©manant des administrations de l’État, et de rendre mieux perceptible l’unitĂ© de l’action gouvernementale, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de crĂ©er une marque graphique commune Ă  l’ensemble des dĂ©partements ministĂ©riels. La charte graphique Ă©laborĂ©e par le Service d’information du gouvernement, que vous trouverez jointe Ă  la prĂ©sente circulaire, donne toutes les prĂ©cisions requises sur les caractĂ©ristiques de cet identifiant » et les conditions de son utilisation. Je vous invite Ă  veiller Ă  son strict respect. J’attire par ailleurs votre attention sur les points La marque graphique commune a vocation Ă  ĂȘtre utilisĂ©e dans l’ensemble des relations des ministĂšres avec les tiers, ainsi qu’avec les autres services ou organismes relevant de l’État. Sont concernĂ©s les correspondances individuelles, aussi bien que les messages et documents adressĂ©s au public. Le support utilisĂ© est, Ă  cet Ă©gard, indiffĂ©rent. La marque doit donc ĂȘtre prĂ©sente, par exemple, sur le papier Ă  lettres du ministĂšre, sur les cartes de visite professionnelles utilisĂ©es par les agents, sur les formulaires mis Ă  la disposition du public, de mĂȘme que sur les affiches et les autres supports d’information, en exergue des messages tĂ©lĂ©visĂ©s consacrĂ©s Ă  la communication gouvernementale ou encore sur la page d’accueil des sites prĂ©sents sur le rĂ©seau internet. Sont concernĂ©s, non seulement les cabinets ministĂ©riels et les administrations centrales, mais aussi les services dĂ©concentrĂ©s, les prĂ©fectures et les L’utilisation de cet identifiant » ne prĂ©sente pas toutefois un caractĂšre exclusif. Les administrations disposant d’une identification graphique propre pourront continuer Ă  l’utiliser, sous rĂ©serve de la combiner avec la marque commune. Il conviendra alors de respecter scrupuleusement les rĂšgles fixĂ©es par la charte graphique dĂ©jĂ  Le Service d’information du gouvernement est chargĂ© de veiller Ă  l’application de cette charte graphique. Il animera Ă  cette fin un comitĂ© de suivi, dans lequel vos services seront Enfin, dans un souci de bon usage des deniers publics, vous veillerez Ă  ce que soient prĂ©alablement consommĂ©s les stocks de fournitures papiers Ă  en-tĂȘte, cartes ou formulaires existants, avant de recourir Ă  la nouvelle vous demande de diffuser largement cette circulaire, et d’adresser toutes instructions utiles Ă  vos services pour assurer sa bonne application, ainsi que le respect de la charte graphique qui l’accompagne. 21À la suite de ce projet, le Premier ministre souhaite aller plus en avant encore dans la gĂ©nĂ©ralisation de la charte graphique. Proposition est faite au prĂ©sident de la RĂ©publique de l’appliquer Ă  des documents comme le passeport. L’idĂ©e ne remporte pas l’adhĂ©sion gĂ©nĂ©rale et la charte graphique ne s’applique alors qu’aux documents administratifs. Lionel Jospin est Ă  demi satisfait. Questions soulevĂ©es par la prĂ©sente Ă©tude 22Cette Ă©tude, qui nĂ©cessiterait des recherches plus avancĂ©es encore, amĂšne Ă  divers questionnements. 23Si les services de l’État n’avaient Ă©tĂ© en partie supprimĂ©s et externalisĂ©s, aurions-nous eu le mĂȘme logo ? Et mĂȘme si Evelyne Soum atteste d’une rĂ©flexion commune entre l’agence de communication et les services internes du gouvernement, nous pouvons lĂ©gitimement nous interroger. Il fut une Ă©poque oĂč les imprimeurs Ă©taient Ă  l’origine de ce que nous appelons aujourd’hui charte graphique ». Les imprimeurs du gouvernement » opĂ©raient au sein de l’Imprimerie nationale. Sa privatisation en 1994 a bouleversĂ© l’ordre des choses, d’une part dans le domaine de l’impression des documents officiels et, d’autre part, par rĂ©percussion, dans la crĂ©ation mĂȘme de ces documents. 24De plus, le dĂ©veloppement de l’informatique et l’évolution des modes de communication ont facilitĂ© la mise en place d’une charte graphique commune Ă  un ensemble de services, ce qui, naguĂšre avec du papier et une plume ou plus rĂ©cemment avec une Valentine, aurait Ă©tĂ© ardu. Un nouveau dispositif, celui des agences de communication, a Ă©tĂ© mis en place au dĂ©triment de l’ancien, les imprimeries. Le processus de crĂ©ation d’une charte graphique gouvernementale nous interroge sur le transfert des missions du gouvernement, sur ce qui subsiste des missions gĂ©rĂ©es en interne et sur celles traitĂ©es en externe. Nous pouvons dĂšs lors nous interroger sur le contenu institutionnel de la transformation des instruments de communication. 25Si la question se pose Ă  propos du transfert des moyens de communication, il en va de mĂȘme du transfert des supports de communication. Si le support papier perd de son importance, si, comme l’indique GĂ©rard Monnier dans sa contribution, les marques, les symboles de la RĂ©publique tendent Ă  disparaĂźtre, Ă  s’effacer des monuments, des bĂątiments, de l’architecture en gĂ©nĂ©ral, ne tendent-ils pas paradoxalement Ă  rĂ©apparaĂźtre sur de nouveaux supports ? Les façades, Ă©crans » architecturaux, autrefois ornĂ©es de RF et de la devise LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© », sont dĂ©sormais remplacĂ©es pour la communication des emblĂšmes de la RĂ©publique, par les Ă©crans de cinĂ©ma, de tĂ©lĂ©vision et d’ordinateur. Ce sont ces nouveaux mĂ©dias qui, Ă  travers le nouvel identifiant gouvernemental, portent les emblĂšmes de la RĂ©publique. 26Enfin, cette Ă©tude nous conduit Ă  nous interroger sur le rĂŽle de l’artiste d’hier, l’artiste en tant que crĂ©ateur, dessinateur de typographie. Qu’est-il devenu ? S’est-il mĂ©tamorphosĂ© en publicitaire d’aujourd’hui ? Et quelles sont ses relations au monde politique ? Comment les crĂ©ateurs ont-ils Ă©tĂ© remplacĂ©s par les communicants ? Comment les communicants sont-ils devenus les nouveaux manipulateurs » des symboles rĂ©publicains ? ï»żLesarchives par sujet : harmonie musicale. PrĂ©cĂ©dent 1 234 5 Suivant Villes en scĂšne > "Bahia" Musique ThĂšreval 50180 Le 15/04/2023 Dans le cadre du festival "La Manche met les villes en scĂšne", rendez-vous le 15 avril prochain Ă  l'espace culturel "le Triangle" Ă  ThĂ©reval (HĂ©bĂ©crevon) pour le spectacle "Bahia", un concert de Ana Carla Maza. Jean-Luc MĂ©lenchon a critiquĂ© la prĂ©sence du drapeau europĂ©en dans l’hĂ©micycle français ce mardi. Ce symbole de l’Europe est rĂ©guliĂšrement contestĂ© par les opposants Ă  la construction europĂ©enne. Un article de notre partenaire, Ouest-France. Lors de ses premiers pas Ă  l’AssemblĂ©e nationale, Jean-Luc MĂ©lenchon a critiquĂ© la prĂ©sence du drapeau europĂ©en lors de sa visite de l’hĂ©micycle avec ses collĂšgues de la France Insoumise. La prĂ©sence du drapeau europĂ©en dans l’AssemblĂ©e nationale ne va pas de soi et ne constitue pas une obligation. Il s’agit d’un choix politique. Ce sujet revenu sur le devant de la scĂšne date de 2007. Jean-Pierre Jouyet, alors secrĂ©taire d’État aux Affaires europĂ©ennes, fait installer le drapeau bleu Ă©toilĂ© sur les toits du Quai d’Orsay. Une mesure symbolique Ă  quelques mois de la prĂ©sidence française du Conseil de l’Union europĂ©enne en juillet 2008. Le drapeau n’a plus bougĂ© depuis au Quai. Bernard Accoyer, prĂ©sident UMP de l’AssemblĂ©e nationale, invite son institution Ă  faire de mĂȘme Ă  cĂŽtĂ© du drapeau de la France. Mais sa proposition est rejetĂ©e par le bureau, notamment par deux dĂ©putĂ©s socialistes et un autre de l’UMP. La prĂ©sence du drapeau tricolore ne datait pourtant que de janvier 2007, lorsque Jean-Louis DebrĂ© l’imposait Ă  quelques mois de la fin de la prĂ©sidence de Jacques Chirac. Finalement, c’est durant la prĂ©sidence Hollande que le drapeau bleu Ă©toilĂ© s’est invitĂ© Ă  l’intĂ©rieur du SĂ©nat et de l’AssemblĂ©e nationale. À l’extĂ©rieur de la chambre des dĂ©putĂ©s, il y a aussi un drapeau europĂ©en au milieu de quatre drapeaux français. Sa prĂ©sence sur les photos officielles du prĂ©sident de la RĂ©publique date de Nicolas Sarkozy en 2007. Le drapeau europĂ©en, ce que dit la loi Le drapeau europĂ©en est le symbole le plus connu de l’UE. Il est constituĂ© d’un cercle de douze Ă©toiles dorĂ©es pointant vers le haut sur fond bleu. Pourquoi douze ? Leur nombre n’est pas liĂ© au nombre d’États membres, comme c’est le cas du drapeau amĂ©ricain. Officiellement, le chiffre 12 reprĂ©sente un nombre parfait, symbole d’unitĂ©, de solidaritĂ© et d’harmonie entre les peuples d’Europe. Que dit la loi en France ? D’aprĂšs une circulaire du ministĂšre de l’IntĂ©rieur de 2014 sur la cĂ©lĂ©bration des fĂȘtes nationales et commĂ©moratives seul le drapeau tricolore doit ĂȘtre pavoisĂ©, Ă  l’exception du 9 mai, journĂ©e de l’Europe oĂč la prĂ©sence du drapeau europĂ©en est Ă©galement obligatoire. Le drapeau français Ă©tant Ă  la place d’honneur, le drapeau europĂ©en est situĂ© Ă  sa droite. Il est donc vu Ă  gauche de celui-ci en regardant l’édifice public. Autre cas, le milieu scolaire. D’aprĂšs la loi n° 2013-595 sur la refondation de l’école de la RĂ©publique, le drapeau tricolore et le drapeau europĂ©en doivent ĂȘtre apposĂ©s sur la façade des Ă©coles et des Ă©tablissements d’enseignement du second degrĂ© publics et privĂ©s sous contrat ». >> Lire la suite sur Ouest-France. LespremiĂšres reprĂ©sentations d'une femme Ă  bonnet phrygien, allĂ©gorie de la LibertĂ© et de la RĂ©publique, apparaissent sous la RĂ©volution française. Symbole de libertĂ©, le bonnet phrygien Ă©tait portĂ© par les esclaves affranchis en GrĂšce et Ă  LumiĂšre sur
 â–ș vous ĂȘtes iciLumiĂšre sur
Les symboles de la RĂ©publique françaiseSommaire PrĂ©sentation Le drapeau tricolore La devise ÉgalitĂ©, libertĂ©, fraternitĂ© » Marianne et son bonnet phrygien La Marseillaise La fĂȘte nationale du 14 juillet Le coq Le Grand sceau de France L’hexagone PrĂ©sentationLes symboles de la RĂ©publique française sont apparus lors de la RĂ©volution française. Ils ne sont pas adoptĂ©s comme tels immĂ©diatement. C’est sous la IIIe RĂ©publique, en 1870, que les symboles de la RĂ©publique se sont, petit Ă  petit, institutionnalisĂ©s. Ainsi la devise, nĂ©e en 1848 mais boudĂ©e sous le Second Empire, s’impose aprĂšs 1870. Il en est de mĂȘme pour le drapeau tricolore ou La Marseillaise. Sauf sous le rĂ©gime de Vichy 1940-1944, ces symboles perdurent au XXe siĂšcle. Ils sont rappelĂ©s par les Constitutions de 1946 et de 1958 article 2.La loi no 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la RĂ©publique proclame La devise de la RĂ©publique, le drapeau tricolore et le drapeau europĂ©en sont apposĂ©s sur la façade des Ă©coles et des Ă©tablissements d’enseignement du second degrĂ© publics et privĂ©s sous contrat. La DĂ©claration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 aoĂ»t 1789 est affichĂ©e de maniĂšre visible dans les locaux des mĂȘmes Ă©coles et Ă©tablissements.Article L III-1-1Pourquoi les sĂ©nateurs ont-ils proposĂ© cet amendement qui a Ă©tĂ© finalement adoptĂ© par le Parlement ? Il s’agit en fait de donner du sens aux citoyens et surtout aux Ă©lĂšves pour qui les mots comme RĂ©publique, valeurs, principes sont des mots abstraits et difficiles Ă  apprĂ©hender. Faire dĂ©couvrir et Ă©tudier ces symboles doivent donc permettre de donner de la chair et des images mentales indispensables Ă  la formation des futurs RĂ©publique française a, principalement, quatre symboles le drapeau tricolore, la devise libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© », Marianne et son bonnet phrygien, La Marseillaise et la fĂȘte nationale du 14 juillet. À cela, s’ajoutent le coq gaulois, le Grand sceau et l’ drapeau tricoloređŸ‡«đŸ‡· En France, il n’existait pas de vĂ©ritable drapeau national sous l’Ancien RĂ©gime ; le drapeau tricolore fait son apparition en 1793, sous la Convention. Si le drapeau blanc Ă  fleur de lys a Ă©tĂ© adoptĂ© Ă  l’époque de la Restauration, il disparaĂźt dĂ©finitivement en fait, le drapeau tricolore est nĂ© trois jours aprĂšs la prise de la Bastille quand Louis XVI revĂȘt la cocarde tricolore. Bleu et rouge sont les couleurs de la ville de Paris et le blanc la couleur du roi. On pourra faire remarquer que l’ordre des ces trois couleurs n’est pas anodin le roi blanc se trouve comme encerclĂ©, contrĂŽlĂ© par les Parisiens bleu et rouge. On assiste Ă  un changement de rapport de force Louis XVI n’apparaĂźt plus comme le roi absolu ».À plusieurs reprises, le drapeau tricolore a Ă©tĂ© menacĂ©. Le 25 fĂ©vrier 1848, lors de la proclamation de la RĂ©publique, les insurgĂ©s veulent un drapeau totalement rouge. C’est Alphonse de Lamartine qui, en homme politique, harangue la foule et en poĂšte a su trouver les mots pour sauver le drapeau national [
] le drapeau tricolore a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la libertĂ© de la patrie. [
] Si vous m’enlevez le drapeau tricolore, sachez-le bien, vous enlevez la moitiĂ© de la force extĂ©rieure de la France, car l’Europe ne connaĂźt que le drapeau de ses dĂ©faites et de nos victoires dans le drapeau de la RĂ©publique et de l’Empire. En voyant le drapeau rouge, elle ne croira voir que le drapeau d’un parti ; c’est le drapeau de la France, c’est le drapeau de nos armĂ©es victorieuses, c’est le drapeau de nos triomphes qu’il faut relever devant l’Europe. La France et le drapeau tricolore, c’est une mĂȘme pensĂ©e, un mĂȘme prestige, une mĂȘme terreur au besoin pour nos drapeau tricolore est aujourd’hui le seul emblĂšme national de la France, dĂ©fini par l’article 2 de la constitution de la Ve devise ÉgalitĂ©, libertĂ©, fraternitĂ© »Une devise est une courte formule exprimant un sentiment, une pensĂ©e, une attitude, un mot d’ordre rĂ©sumant une rĂšgle de conduite ou un devise rĂ©volutionnaire LibertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© » s’installe trĂšs vite dans les dĂ©bats rĂ©volutionnaires. Elle est la devise aussi sous la IIe RĂ©publique et s’inscrit sur tous les bĂątiments officiels en 1880 seulement, en laissant dans le paysage français des monuments mairies, Ă©coles, etc. Ă  l’affirmation ostentatoire des principes fondamentaux de la RĂ©volution française et de la que soit notre foi politique ou religieuse, nous avons appris, au long de ces quatre annĂ©es, que la nation est capable de nous unir Ă©troitement dans son amour. LibertĂ©, ÉgalitĂ©, Fraternité  ce n’est plus pour nous une formule vide, Ă©crite sur les murs officiels. Cette devise s’est incarnĂ©e de nouveau, elle s’est faite chair et sang
François Mauriac, Le BĂąillon dĂ©nouĂ©,1945, p. 394La maxime LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© » puise ses origines au XVIIIe siĂšcle. Au siĂšcle des LumiĂšres, le binĂŽme libertĂ©, Ă©galitĂ© – qui apparaĂźt sous la plume de nombreux penseurs, dont le Chevalier de Jaucourt et Jean-Jacques Rousseau – renvoie Ă  un idĂ©al politique qui inspire les acteurs de la RĂ©volution. L’idĂ©e de fraternitĂ© est moins prĂ©sente. FĂ©nelon et Thomas More, comme les loges maçonniques qui jouent un rĂŽle important Ă  partir de 1789 la mettent cependant en avant, soulignant sa centralitĂ© vis-Ă -vis de tout progrĂšs du systĂšme 1755, dans une ode Ă  la gloire du gouvernement helvĂ©tique, Voltaire associe implicitement les trois termes La libertĂ© ! J’ai vu cette dĂ©esse altiĂšre avec Ă©galitĂ© rĂ©pandant tous ses biens [
]. Les États sont Ă©gaux et les hommes sont frĂšres. » Mais c’est Rousseau qui, dans son Discours sur l’économie 1855, propose cette triade comme une des bases du contrat la devise rappelle les trois grandes valeurs de la RĂ©publique française. Les valeurs sont des idĂ©aux Ă  atteindre qui sont devenus des droits pour les et son bonnet phrygienBuste de Marianne et son bonnet Marianne, elle aussi rĂ©volutionnaire, devient le symbole du peuple ou de la France personnifiĂ©e. Elle porte un bonnet phrygien qui, dans l’AntiquitĂ©, reprĂ©sente le bonnet des esclaves affranchis, libĂ©rĂ©s de la servitude Ă  Rome. Elle symbolise la libertĂ© du peuple français. Ce personnage allĂ©gorique reprĂ©sentant la RĂ©publique française a Ă©tĂ© popularisĂ© sous la IIe RĂ©publique en 1848. On trouve Marianne dĂ©jĂ  dans de cĂ©lĂšbres tableaux comme La LibertĂ© guidant le peuple 1830 d’EugĂšne 25 septembre 1792, la Convention nationale adopte comme nouveau sceau de l’État une figure de la LibertĂ© » reprĂ©sentĂ©e par une femme avec un bonnet phrygien. Les premiĂšres mentions de Marianne au sens de la RĂ©publique apparaissent entre 1792 et 1794 en Languedoc, oĂč l’on chante une chanson occitane Ă  succĂšs, Le Garisou de MarseillaiseLa Marseillaise est, Ă  l’origine, un chant militaire. Les paroles et la musique de la future Marseillaise – le chant s’intitulait Ă  l’origine Chant de guerre pour l’armĂ©e du Rhin – ont Ă©tĂ© Ă©crites en avril 1792 par l’officier du gĂ©nie Claude Joseph Rouget de effet, La Marseillaise est composĂ©e pour les armĂ©es du Rhin, quand la RĂ©volution est en danger, menacĂ©e aux frontiĂšres par les troupes autrichiennes qui sont dĂ©cidĂ©es Ă  l’écraser. Ce sont les volontaires venus du Midi, de Montpellier et de Marseille, remontant sur Paris au son de la chanson de Rouget de Lisle, qui popularisent cet hymne guerrier. En 1795, La Marseillaise devient hymne national ; elle disparaĂźt au XIXe siĂšcle, quand la RĂ©publique est remplacĂ©e par des pĂ©riodes de monarchie et d’empire 1802-1879, pour redevenir l’hymne national au dĂ©but de la IIIe La Marseillaise apparaĂźt unique dans sa fonction d’hymne officiel, il n’en reste pas moins qu’identifiĂ©e par diffĂ©rents types de lectures et de rĂ©appropriations politiques, elle est encore plusieurs », comme l’écrit Michel Vovelle dans Les Lieux de mĂ©moires ; elle a, de fait, une Ă©trange capacitĂ© Ă  incarner des idĂ©aux antagonistes.→ Exercice Ă  trous La fĂȘte nationale du 14 juilletLe Quatorze Juillet dĂ©signe la FĂȘte nationale française et les festivitĂ©s qui marquent sa cĂ©lĂ©bration. Elle est instituĂ©e officiellement en 1880, en commĂ©moration de la prise de la Bastille de 1789 et de la FĂȘte de la FĂ©dĂ©ration de 1790. Le 14 juillet de chaque annĂ©e est dĂ©sormais un jour fĂ©riĂ© lĂ©galement dĂ©fini par le code du travail, article fĂȘte nationale du 14 juillet vient d’une journĂ©e rĂ©volutionnaire de l’annĂ©e 1789. La prison de la Bastille est assiĂ©gĂ©e, moment anecdotique des Ă©vĂ©nements parisiens de ce cette pĂ©riode
 ; mais symbolique aussi, car la Bastille reprĂ©sente l’arbitraire royal. La fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration rĂ©unie le 14 juillet 1790, censĂ©e reprĂ©senter l’alliance du roi et de la nation, marque le dĂ©but de la postĂ©ritĂ© de cette journĂ©e qu’en 1880, quand la IIIe RĂ©publique cherche un jour Ă  cĂ©lĂ©brer pour unir tous les Français c’est alors Ă  la fois la prise de la Bastille qui sera retenue, et la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration.Le 14 juillet connaĂźt toujours un grand succĂšs. La journĂ©e s’organise autour de deux Ă©lĂ©ments principaux, le dĂ©filĂ© militaire et l’ensemble des festivitĂ©s populaires. À Paris, le traditionnel dĂ©filĂ© militaire sur l’avenue des Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris fait l’objet d’une prĂ©paration minutieuse. Partout en France se dĂ©roulent bals, illuminations ou feux d’ du 14 juillet, ThĂ©ophile Alexandre-Steinlen, coqCoq gaulois, Projet Timbre-poste Decaris, Albert 1961 © ADAGP, Paris 2017.© Coll. MusĂ©e de La Poste, Paris / La coq est, Ă  l’origine, un des insignes de la nation gauloise. On l’a retrouvĂ© sur le revers des monnaies gauloises suite Ă  la dĂ©couverte, Ă  Lewarde en 1844, d’une mĂ©daille gallo-romaine. Il est facile donc de prouver que le nom et l’image du coq ont Ă©tĂ© usitĂ©s comme le symbole de la France depuis cette Ă©poque-lĂ . Le mot coq » est une altĂ©ration du terme latin gallus, signifiant Ă  la fois coq et gaulois, devenant ainsi le symbole de la Gaule et des Gaulois pendant l’AntiquitĂ©. Plusieurs pensent que ce n’est qu’une onomatopĂ©e du chant bien connu de cet oiseau, reprĂ©sentĂ© par les syllabes co-co-ri-co. Mais il faut attendre la fin du Moyen Âge pour voir les souverains français accepter le coq comme emblĂšme de leur courage et de leur vigilance, et c’est seulement Ă  partir de la Renaissance que le coq personnifie la Nation XVIIe siĂšcle, on trouve une mĂ©daille de 1601, frappĂ©e en Italie pour cĂ©lĂ©brer la naissance de Louis XIII, roi de France. Sur l’un des cĂŽtĂ©s, un enfant tient d’une main un sceptre, et de l’autre une fleur de lys. À ses pieds, se trouve un coq, emblĂšme de la France, portant une couronne et dominant un globe. Pendant le siĂšcle de Louis XIV, la numismatique, la sculpture, la peinture, la gravure, offrent trĂšs frĂ©quemment le coq gaulois comme symbole de la France, non seulement en France, mais encore Ă  l’étranger. Sur le fronton intĂ©rieur de la cour du Louvre adossĂ© Ă  la colonnade, on voit le coq français plantĂ© au milieu d’un soleil 1791 la France a pris en son propre nom pour symbole le coq gaulois, elle ne fait que revendiquer un signe depuis longtemps consacrĂ© par la tradition, et dont les Ă©trangers avaient appris eux-mĂȘmes Ă  comprendre plus d’une fois la valeur. Sous le rĂšgne de NapolĂ©on, l’aigle impĂ©rial vient remplacer pendant quelques annĂ©es le coq gaulois que l’on retrouve sur des drapeaux, sur des mĂ©dailles et sur d’autres monuments de la RĂ©volution française. Il convient toutefois d’observer que le coq gaulois n’a pas reçu publiquement une consĂ©cration officielle et dĂ©finitive. La restauration n’a donc Ă  son tour aucun motif de le proscrire, et nous le voyons en effet reparaĂźtre dans les Ɠuvres d’art de cette Ă©poque, associĂ© la plupart du temps, comme par le passĂ©, aux insignes mĂȘme de la dynastie rĂ©gnante. AprĂšs le triomphe de 1830, sous l’inspiration poĂ©tique d’un souvenir qu’avait popularisĂ© l’un des chants de BĂ©ranger, le coq gaulois est saluĂ© par acclamation comme symbole national, et reçoit bientĂŽt de la royautĂ© constitutionnelle la sanction lĂ©gale qui lui avait manquĂ© jusqu’alors. Depuis cette Ă©poque, le coq gaulois ne cesse plus de figurer sur le sceau de l’État et sur les drapeaux de la garde nationale et de l’ la RĂ©publique française lui prĂ©fĂšre aujourd’hui le symbole de la Marianne, il figure toutefois sur le sceau de l’État, qui est celui de la IIe RĂ©publique la libertĂ© assise tient un Coq sur un canon avec gouvernail sur lequel est reprĂ©sentĂ© le coq. Il est surtout utilisĂ© Ă  l’étranger pour Ă©voquer la France, notamment comme emblĂšme sportif, dĂ©signĂ© par l’appellation de Coq sportif ».Le Grand sceau de FranceLe Grand sceau Ă©tait le sceau du roi, qui est entre les mains du Chancelier ou du Garde des sceaux. On l’apposait sur les Ă©dits, les lettres patentes, les lettres d’abolition, de rĂ©mission, les provisions de charges et les Ă  la IIe RĂ©publique que remonte le sceau actuel. Cette derniĂšre, aprĂšs avoir utilisĂ© du 23 fĂ©vrier au 9 septembre 1848 le sceau de la IĂšre RĂ©publique, confie au graveur Jacques-Jean Barre le soin de tracer un nouveau dessin en application de l’arrĂȘtĂ© du 18 septembre 1848 qui prescrit en son article premier À l’avenir, le sceau de l’État portera, d’un cĂŽtĂ©, pour type, la figure de la LibertĂ©, et pour lĂ©gende, au nom du peuple français ; de l’autre cĂŽtĂ©, une couronne de chĂȘne et d’olivier, liĂ©e par une gerbe de blĂ© ; au milieu de la couronne, RĂ©publique française, dĂ©mocratique, une et indivisible, et pour lĂ©gende, libertĂ©, Ă©galitĂ©, Grand Sceau de la IIe RĂ©publique en 1848. Les RĂ©publiques suivantes ont rĂ©utilisĂ© ce sceau moyennant l’effacement de la date du 24 fĂ©vrier 1848, qui se trouvait en-dessous de la la IIe RĂ©publique, l’usage du Grand Sceau de France tend Ă  se rĂ©duire aux lois et dĂ©crets de l’AssemblĂ©e nationale et aux traitĂ©s diplomatiques. C’est Ă  cette Ă©poque que le titre de garde des Sceaux est officiellement adjoint Ă  celui de ministre de la le Second Empire, la pratique du scellement des lois est peu Ă  peu abandonnĂ©e, la RĂ©publique la rĂ©servant aux seuls actes constitutionnels et aux traitĂ©s dont celui de Versailles.Aujourd’hui l’usage du sceau n’est rĂ©servĂ© qu’à des occasions solennelles comme la signature de la Constitution et Ă©ventuellement ses modifications. Le sceau actuel de la RĂ©publique est celui de la IIe RĂ©publique, frappĂ© en Grand Sceau de France reprĂ©sente la LibertĂ© sous les traits de Junon assise, coiffĂ©e d’une couronne de lauriers radiĂ©e Ă  sept pointes. D’un bras, elle tient le faisceau du licteur, symbole de la justice et de l’autre elle s’appuie sur un gouvernail frappĂ© d’un coq tenant dans une de ses pattes, un globe terrestre. À ses pieds, il y a une urne avec les lettres » Suffrage Universel. À gauche, en arriĂšre-plan, se trouvent des symboles des arts chapiteau, de l’agriculture gerbe de blĂ© et de l’industrie roue dentĂ©e, tandis qu’à droite, des feuilles de chĂȘne, symbole de justice et de sagesse. En lĂ©gende circulaire, on note RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DÉMOCRATIQUE, UNE ET INDIVISIBLE ».L’hexagoneL’hexagone est un polygone qui a six angles et, par consĂ©quent, six cĂŽtĂ©s. Cette forme gĂ©omĂ©trique rappelle la forme gĂ©ographique de la France continentale, qui s’inscrit dans un hexagone presque rĂ©gulier 3 cĂŽtĂ©s terrestres et 3 cĂŽtĂ©s maritimes. Pour cela, ce terme est utilisĂ© assez souvent pour dĂ©signer la France y a environ deux mille ans, la France c’était la Gaule. Pendant des siĂšcles, la France a Ă©tĂ© la France aujourd’hui la France est encore la France, mais on l’appelle l’ Beauvais, L’Hexagonal tel qu’on le parle, Paris, Hachette, 1970, p. connexes LumiĂšre sur
 Rubrique du site Histoires. Chronologie abrĂ©gĂ©e de l’histoire de France. Histoire de la France L’AntiquitĂ©. – Le Moyen Âge. – L’Ancien RĂ©gime. – La RĂ©volution. – Le XIXe siĂšcle. – Le XXe siĂšcle. Louis XIV. LumiĂšre sur la tour Eiffel + vidĂ©o. 🧭 Mini-guides pĂ©dagogiques Visiter un musĂ©e. – Visiter un chĂąteau. – Visiter un jardin. – Visiter une cathĂ©drale. Exercice FabriquĂ© en France. – Les proverbes français. – Les peintures cĂ©lĂšbres. – Le français dans le monde. Histoire de la langue française. Histoire rĂ©sumĂ©e du vocabulaire français. Auteurs citĂ©s dans cet article Alphonse de Lamartine. – Jean-Jacques Rousseau. – de livresRecherche sur le site
Cechoix de drapeau français tricolore Ă  bandes verticales inspire la crĂ©ation de nouveaux drapeaux nationaux tout au long des XIXe et XXe siĂšcles.. C’est le cas notamment de celui de l’Italie (vert blanc rouge), qui est créé avant l’unification, comme symbole des partisans de cette unitĂ© italienne. De mĂȘme, la Belgique adopte cette formule pour l’invention de son drapeau
Feux de circulation routiĂšre. Dans le domaine routier, un feu ou signal lumineux est un dispositif lumineux destinĂ© Ă  rĂ©gler la circulation. Le prĂ©sent article est consacrĂ© aux feux et aux signaux lumineux, codifiĂ©s R en France. Types Feux de balisage et d'alerte Lorsque les contraintes locales nĂ©cessitent un renforcement de la perception de certains signaux type A, AB, J4, ceux-ci peuvent ĂȘtre complĂ©tĂ©s par des feux de balisage et d'alerte, de forme circulaire, de couleur jaune, conformĂ©ment aux dispositions du paragraphe B ci-dessous. Ils sont aussi utilisĂ©s pour la signalisation temporaire. Ces feux ne doivent ĂȘtre employĂ©s qu'exceptionnellement pour alerter l'usager et attirer son attention sur la signalisation des dangers qui ne pourraient pas ĂȘtre signalĂ©s par des moyens plus courants taille des panneaux, rĂ©trorĂ©flexion, renforcement de la signalisation, etc. et ne doivent jamais ĂȘtre utilisĂ©s sans signal associĂ©[1]. MĂȘme si ce pseudo-passage pour piĂ©tons peut ĂȘtre prĂ©occupant, le feu R1 ne doit pas ĂȘtre implantĂ© au-dessus d'un signal de position[1]. Les feux R1 peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour complĂ©ter la signalisation permanente de danger, la signalisation avancĂ©e des rĂ©gimes de prioritĂ© ou la balise J4. Un seul feu est installĂ© Ă  la partie supĂ©rieure d’un panneau triangulaire ou de la balise J4. Ces feux sont Ă©quipĂ©s d'un Ă©cran de contraste de couleur noire ou sombre, de forme carrĂ©e. On distingue les feux R1j pour une utilisation de jour, R1n de nuit et R1jn de jour et de nuit[1]. L'utilisation de ces feux en association avec des panneaux de signalisation de prescription exception pour B4, B5a et B5b, d'indication, de services et de direction est interdite[1]. R1 feux de balisage et d'alerte utilisĂ©s pour complĂ©ter la signalisation permanente de danger, la signalisation avancĂ©e des rĂ©gimes de prioritĂ© ou le balisage permanent. R2 feux de balisage et d'alerte utilisĂ©s en complĂ©ment de la signalisation temporaire. R2d feux de balisage et d'alerte constituĂ©s de feux associĂ©s pour s’allumer successivement. Signaux lumineux d'intersection Signal R11v. Signaux R11j. Le signal tricolore circulaire, codifiĂ© R11, est normalement composĂ© de trois feux circulaires vert, jaune, rouge R11v. Exceptionnellement, et sous rĂ©serve d’une Ă©tude le justifiant, le vert peut ĂȘtre remplacĂ© par du jaune clignotant R11j. Signal R12 TrĂšs souvent, ces feux sont accompagnĂ©s du signal piĂ©ton R12, constituĂ© de deux feux vert et rouge, normalement disposĂ©s dans cet ordre de droite Ă  gauche ; Ă©ventuellement ils peuvent ĂȘtre disposĂ©s l’un au-dessus de l’autre, le vert en bas. Signal R13c Les signaux tricolores modaux R13 sont composĂ©s de trois feux vert, jaune, rouge, dans cet ordre de bas en haut, munis chacun d’un mĂȘme pictogramme R13b pour services rĂ©guliers de transport en commun ; R13c pour cyclistes. Le feu vert peut ĂȘtre remplacĂ© par un feu jaune clignotant, les signaux se dĂ©nommant alors respectivement R13cj et R13bj. Les signaux tricolores directionnels R14 sont destinĂ©s chacun Ă  l'ensemble des vĂ©hicules qui ont pour destination la direction indiquĂ©e par la flĂšche, ou l'une des directions indiquĂ©es. En aucun cas le feu vert ne peut ĂȘtre remplacĂ© par un feu jaune clignotant. Cinq variantes existent Tourne-Ă -gauche R14tg, Direct Tourne-Ă -gauche R14dtg, Direct R14d, Direct Tourne-Ă -droite R14dtd, Tourne-Ă -droite R14td. Signal R16td Les signaux d'anticipation modaux R15 sont composĂ©s d'un feu jaune clignotant et sont obligatoirement associĂ©s Ă  un ensemble de feux tricolores circulaires du type R11v vert sur le feu du bas. Ils sont munis d'un pictogramme R15b avec mention BUS, R15c pour les cycles. Les signaux d'anticipation directionnels R16 sont composĂ©s d'un feu jaune clignotant et sont obligatoirement associĂ©s Ă  un ensemble de feux tricolores circulaires R11v vert sur le feu du bas. Il est recommandĂ© de les associer aux signaux R11. Ils sont munis d'un pictogramme en forme d’une ou deux flĂšches R16tg, R16dtg, R16d, R16dtd, R16td. Signal R17 Le signal R17 pour vĂ©hicules des services rĂ©guliers de transport en commun est composĂ© de trois feux blancs prĂ©sentant, de bas en haut, une barre verticale, un disque et une barre horizontale, sur fond noir circulaire. Le feu central comportant le disque peut ĂȘtre clignotant. Il se dĂ©cline en un autre signal R18, directionnel, de mĂȘme composition, Ă  l'exception de la barre du feu infĂ©rieur qui est inclinĂ©e Ă  gauche ou Ă  droite. Ils s'adressent exclusivement aux vĂ©hicules des services rĂ©guliers de transport en commun qui ont pour destination la direction indiquĂ©e par la barre du feu infĂ©rieur. Signal R19 Un arrĂȘtĂ© du 12 janvier 2012 a ajoutĂ© le signal R19 d'autorisation conditionnelle de franchissement pour cycles[2]. DestinĂ©s aux cycles, ils se composent d’un feu jaune clignotant muni d’un pictogramme cycle et d’une flĂšche indiquant la direction concernĂ©e. Le signal R19d autorise les cyclistes Ă  franchir la ligne d'arrĂȘt du feu tricolore pour s'engager sur la voie situĂ©e la plus Ă  droite. Le signal R19td autorise les cyclistes Ă  franchir la ligne d'arrĂȘt du feu tricolore pour s'engager sur la voie situĂ©e en continuitĂ©. Ils sont toujours associĂ©s Ă  un signal tricolore de type R11v ou R13bv. Seul un signal R19 ou un panonceau M12[2] autorise le franchissement au feu rouge. Les cyclistes devront tout de mĂȘme redoubler de prudence et cĂ©der le passage aux piĂ©tons. Dans le cas contraire, les cyclistes doivent alors respecter le feu tricolore habituel signal R11[3]. Autres signaux lumineux de circulation R21 – Signaux d’affectation de voies R21a feu rouge fixe en forme de croix de Saint-AndrĂ©, sur fond noir circulaire ou carrĂ©. Il interdit Ă  tous les vĂ©hicules d’emprunter la voie au-dessus de laquelle il est situĂ©. R21b feu vert fixe en forme de flĂšche verticale dirigĂ©e vers le bas, sur fond noir circulaire ou carrĂ©. Il autorise tous les vĂ©hicules Ă  circuler sur la voie au-dessus de laquelle il est situĂ©. R21c feu jaune clignotant en forme de flĂšche oblique Ă  45° vers le bas, Ă  droite ou Ă  gauche, sur fond noir circulaire ou carrĂ©. Il annonce l’interdiction de circuler sur la voie au-dessus de laquelle il est situĂ© et oblige tous les vĂ©hicules Ă  se rabattre sur la ou l’une des voies adjacentes indiquĂ©es par le signal deux variantes R21cd et R21cg. R22 – Signal tricolore de contrĂŽle de flot Il se compose des mĂȘmes feux que le signal R11 vertical et se prĂ©sente sous deux aspects le feu du bas peut ĂȘtre soit vert R22v, soit jaune clignotant R22j. Le signal tricolore de contrĂŽle de flot est destinĂ© Ă  limiter le dĂ©bit de vĂ©hicules par exemple sur une bretelle d'entrĂ©e Ă  une voie rapide pour en contrĂŽler l’accĂšs. Signaux R23v R23 – Signal bicolore de contrĂŽle individuel Il se compose de deux feux circulaires fixes, vert et rouge R23v, ou jaune clignotant et rouge R23j, dans cet ordre de bas en haut. Il est destinĂ© au contrĂŽle de tous les vĂ©hicules. Il s’applique Ă  une seule voie de circulation oĂč l’arrĂȘt de chaque vĂ©hicule est requis pour une opĂ©ration de contrĂŽle douane, pĂ©age, etc. Il peut aussi rĂ©guler l’accĂšs Ă  une voie rapide vĂ©hicule par vĂ©hicule. Signal R24 avec barriĂšre XK3 R24 – Signal d’arrĂȘt Il est composĂ© d’un feu circulaire rouge clignotant. Éventuellement, deux de ces signaux peuvent ĂȘtre assemblĂ©s ou rappelĂ©s, et clignoter en synchronisme ou en alternance. Il est destinĂ© Ă  interdire momentanĂ©ment la circulation Ă  tout vĂ©hicule routier, devant un obstacle ou un danger particulier passage Ă  niveau, traversĂ©e de voies exclusivement rĂ©servĂ©es aux vĂ©hicules des services rĂ©guliers de transport en commun, pont mobile, avalanche
. Il peut ĂȘtre employĂ© pour favoriser le dĂ©bouchĂ© sur la voie publique des vĂ©hicules prioritaires des pompiers. En 2018, le feu R24 n'est pas soumis Ă  des rĂšgles relatives Ă  sa visibilitĂ© hors document SNCF NG EF 3 A 5 n°3. Selon ce document, le feu doit ĂȘtre visible Ă  135 mĂštres pour une route limitĂ© Ă  l'ancienne vitesse de 90 km/h[4]. Les feux ont un diamĂštres de 160 millimĂštres avec un Ă©clairement de 1400 cd dans l'axe optique et de 510 cd dans un axe horizontal Ă  10%, et sous un angle vertical de 1%[4]. Les trois dĂ©fauts majeurs du feu R24 sont une surface excessivement faible un faisceau trop Ă©troit un manque d'uniformitĂ©[4] Le fonctionnement des feux R24 n'est dĂ©finit ni par la norme NF EN 12352, ni par la norme NF EN 12368 et ne peuvent donc pas ĂȘtre homologuĂ©s[4]. Signal R25 avec panneau explicatif R25 – Signal d’arrĂȘt pour piĂ©tons Il est composĂ© d’un pictogramme rouge fixe figurant un piĂ©ton surmontant un pictogramme rouge clignotant portant la mention STOP. Il est destinĂ© Ă  interdire la traversĂ©e par les piĂ©tons des sites exclusivement rĂ©servĂ©s aux vĂ©hicules des services rĂ©guliers de transport en commun. Typiquement les trams car ils ont une longue distance de freinage. Ces sites exclusifs sont appelĂ©s site propre », c'est-Ă -dire que cette voie n'est pas partagĂ©e avec les autres usagers. Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ a b c et d Instruction interministĂ©rielle sur la signalisation routiĂšre, 1re partie, article 13-1 ↑ a et b ArrĂȘtĂ© du 12 janvier 2012 portant crĂ©ation d’une signalisation visant Ă  autoriser un mouvement directionnel pour les cyclistes dans les carrefours Ă  feux Journal Officiel du 27 », sur LĂ©gifrance. ↑ Une nouvelle signalisation pour faciliter la circulation des cyclistes Ă  certains carrefours Ă  feux tricolores », sur SĂ©curitĂ© routiĂšre, 27 janvier 2012 consultĂ© le 1er fĂ©vrier 2012. ↑ a b c et d Annexes Sources Instruction interministĂ©rielle sur la signalisation routiĂšre, 6e partie [PDF] en ligne. Articles connexes Feu de circulation Signalisation routiĂšre Signalisation routiĂšre en France Panneau de signalisation routiĂšre Panneau de signalisation routiĂšre en France
\n \nsymbole tricolore et circulaire de la france
Trouvezla drapeau tricolore russe photo, l’image, le vecteur, l’illustration ou l’image 360° idĂ©ale. Disponible avec les licences LD et DG. Disponible avec les licences LD et DG. Banque de photos, images 360°, vecteurs et vidĂ©os
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EmblÚmenational de la VÚme République, le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bùtiments publics ; il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu'elles soient civiles ou militaires. L'histoire Aux premiers
La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 5 lettres et commence par la lettre B Les solutions ✅ pour SYMBOLE TRICOLORE ET CIRCULAIRE DE LA FRANCE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "SYMBOLE TRICOLORE ET CIRCULAIRE DE LA FRANCE" 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires TeERP7M.
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