Texte 1 Ce coeur qui haĂŻssait la guerre voilĂ qu'il bat pour le combat et la bataille ! Ce coeur qui ne battait qu'au rythme des marĂ©es, Ă celui des saisons, Ă celui des heures du jour et de la nuit, VoilĂ qu'il se gonfle et qu'il envoie dans les veines un sang brĂ»lant de salpĂȘtre et de haine Et qu'il mĂšne un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent, Et qu'il n'est pas possible que ce bruit ne se rĂ©pande pas dans la ville et la campagne, Comme le son d'une cloche appelant Ă l'Ă©meute et au combat. Ecoutez, je l'entends qui me revient renvoyĂ© par les Ă©chos. Mais non, c'est le bruit d'autres coeurs, de millions d'autres coeurs battant comme le mien Ă travers la France. Ils battent au mĂȘme rythme pour la mĂȘme besogne tous ces coeurs, Leur bruit est celui de la mer Ă l'assaut des falaises Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un mĂȘme mot d'ordre RĂ©volte contre Hitler et mort Ă ses partisans ! Pourtant ce coeur haĂŻssait la guerre et battait au rythme des saisons, Mais un seul mot LibertĂ© a suffi Ă rĂ©veiller les vieilles colĂšres Et des millions de Français se prĂ©parent dans l'ombre Ă la besogne que l'aube proche leur imposera, Car ces coeurs qui haĂŻssaient la guerre battaient pour la libertĂ© au rythme mĂȘme des saisons et des marĂ©es, du jour et de la nuit. R. DESNOS 1900-1945, DestinĂ©e arbitraire , publication posthume en 1975. Editions Gallimard Texte 2 Je n'aime pas la guerre. Je n'aime aucune sorte de guerre. Ce n'est pas par sentimentalitĂ©. Je suis restĂ© quarante-deux jours devant le fort de Vaux1 et il est difficile de m'intĂ©resser Ă un cadavre dĂ©sormais. Je ne sais pas si c'est une qualitĂ© ou un dĂ©faut c'est un fait. Je dĂ©teste la guerre. Je refuse de faire la guerre pour la seule raison que la guerre est inutile. Oui, ce simple petit mot. Je n'ai pas d'imagination. Pas horrible non, inutile simplement. Ce qui me frappe dans la guerre ce n'est pas son horreur c'est son inutilitĂ©. Vous me direz que cette inutilitĂ© prĂ©cisĂ©ment est horrible. Oui, mais par surcroĂźt. Il est impossible d'expliquer l'horreur de quarante-deux jours d'attaque devant Verdun Ă des hommes qui, nĂ©s aprĂšs la bataille, sont maintenant dans la faiblesse et dans la force de la jeunesse. Y rĂ©ussirait-on qu'il y a pour ces hommes neufs une sorte d'attrait dans l'horreur en raison mĂȘme de leur force physique et de leur faiblesse. Je parle de la majoritĂ©. Il y a toujours, Ă©videmment, une minoritĂ© qui fait son compte et qu'il est inutile d'instruire. La majoritĂ© est attirĂ©e par l'horreur elle se sent capable d'y vivre et d'y mourir comme les autres elle n'est pas fĂąchĂ©e qu'on la force Ă en donner la preuve. Il n'y a pas d'autre vraie raison Ă la continuelle acceptation de ce qu'aprĂšs on appelle le martyre et le sacrifice. Vous ne pouvez pas leur prouver l'horreur. ... L'horreur s'efface. Et j'ajoute que, malgrĂ© toute son horreur, si la guerre Ă©tait utile il serait juste de l'accepter. Mais la guerre est inutile et son inutilitĂ© est Ă©vidente. L'inutilitĂ© de toutes les guerres est Ă©vidente. Qu'elles soient dĂ©fensives, offensives, civiles, pour la paix, le droit pour la libertĂ©, toutes les guerres sont inutiles. La succession des guerres dans l'histoire prouve bien qu'elles n'ont jamais conclu puisqu'il a toujours fallu recommencer les guerres. La guerre de 1914 a d'abord Ă©tĂ© pour nous, Français une guerre dite dĂ©fensive. Nous sommes-nous dĂ©fendus ? Non, nous avons vĂ©cu depuis des temps pareillement injustes. Elle devait ĂȘtre la derniĂšre des guerres elle Ă©tait la guerre Ă tuer la guerre. L'a-t-elle fait ? Non. On nous prĂ©pare de nouvelles guerres ; elle n'a pas tuĂ© la guerre ; elle n'a tuĂ© que des hommes inutilement. La guerre civile d'Espagne n'est pas encore finie qu'on aperçoit dĂ©jĂ son Ă©vidente inutilitĂ©. Je consens Ă faire n'importe quel travail utile, mĂȘme au pĂ©ril de ma vie. Je refuse tout ce qui est inutile et en premier lieu toutes les guerres car c'est un travail dont l'inutilitĂ© pour l'homme est aussi claire que le soleil. J. GIONO, Lettre aux paysans sur la pauvretĂ© et la paix, parue en 1938 et reprise dans le recueil Ecrits pacifistes publiĂ© par les Ă©ditions GallimardNote 1 Fort situĂ© sur un Ă©peron des hauts de Meuse, au sud du village de Vaux-devant-Damloup, dominant Verdun. Il succomba aprĂšs une hĂ©roĂŻque rĂ©sistance le 7 juin 1916, mais il fut rĂ©occupĂ© par les Français du GĂ©nĂ©ral Mangin le 2 novembre suivant. QUESTIONS 1. Relevez quelques indices de la prĂ©sence de l'auteur dans chacun des deux textes. Quels autres indices marquent le passage de l'individuel au collectif ? 2. Quelle est la thĂšse formulĂ©e par GIONO ? EnumĂ©rez les arguments sur lesquels elle s'appuie. 3. Quels sont les moyens de persuasion utilisĂ©s par les deux Ă©crivains ? TRAVAIL D'ECRITUREMontrez, en vous appuyant sur les deux textes, en quoi les positions de DESNOS et de GIONO divergent, en quoi elles peuvent se rejoindre.
RobertDesnos - Paroles de « Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre » + traduction en anglais. Russia has started a deceptive and disgraceful military attack on Ukraine. Stand With Ukraine! How you can support Ukraine đșđŠ. LT â français â Robert Desnos âPoĂštes Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre⊠» Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre voilĂ quâil bat pour le combat et la bataille ! Ce cĆur qui ne battait quâau rythme des marĂ©es, Ă celui des saisons, Ă celui des heures du jour et de la nuit, VoilĂ quâil se gonfle et quâil envoie dans les veines un sang brĂ»lant de salpĂȘtre et de haine. Et quâil mĂšne un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent, Et quâil nâest pas possible que ce bruit ne se rĂ©pande pas dans la ville et la campagne, Comme le son dâune cloche appelant Ă lâĂ©meute et au combat. Ăcoutez, je lâentends qui me revient renvoyĂ© par les Ă©chos. Mais non, câest le bruit dâautres cĆurs, de millions dâautres cĆurs battant comme le mien Ă travers la France. Ils battent au mĂȘme rythme pour la mĂȘme besogne tous ces cĆurs, Leur bruit est celui de la mer Ă lâassaut des falaises Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un mĂȘme mot dâordre RĂ©volte contre Hitler et mort Ă ses partisans ! Pourtant ce cĆur haĂŻssait la guerre et battait au rythme des saisons, Mais un seul mot LibertĂ© a suffi Ă rĂ©veiller les vieilles colĂšres Et des millions de Français se prĂ©parent dans lâombre Ă la besogne que lâaube proche leur imposera. Car ces cĆurs qui haĂŻssaient la guerre battaient pour la libertĂ© au rythme mĂȘme des saisons et des marĂ©es, du jour et de la nuit. Robert Desnos, 1943 paru dans LâHonneur des poĂštes Repris dans Robert Desnos, DestinĂ©e arbitraire, Paris, Gallimard, 1975 © Ăditions Gallimard Tous les droits dâauteur de ce texte sont rĂ©servĂ©s. Sauf autorisation, toute utilisation de celui-ci autre que la consultation individuelle et privĂ©e est interdite » Retour Ă Robert DesnosPistes pĂ©dagogiquesPour aller plus loin
LETEXTE DE DESNOS « Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre » Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre voilĂ quâil bat pour le combat et la bataille ! Ce cĆur qui ne battait quâau rythme des marĂ©es, Ă celui des saisons, Ă celui des heures du 22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 1134 Sol de CompiĂšgne Robert DESNOS Recueil "Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre" Ce poĂšme ouvre le livre Frontstalag 122 CompiĂšgne-Royallieu Un camp dâinternement allemand Dans lâOise 1941-1944 Archives dĂ©partementales de l'Oise OĂč fut dĂ©portĂ©e FortunĂ©e ma grand-mĂšre en janvier 1943, avant dâĂȘtre transfĂ©rĂ©e Ă Drancy le 12 mars1943 et de prendre la destination de fin de sa vie Sobibor dans le convoi N°52. CHĆUR trĂšs pressĂ© et comme se chevauchant Craie et silex et herbe et craie et silex Et silex et poussiĂšre et craie et silex Herbe, herbe et silex et craie, silex et craie ralenti Silex, silex et craie Et craie et silex Et craie⊠UNE VOIX Quelque part entre lâHay-les-Roses Et Bourg-la-Reine et Antony Entre les roses de lâHay Entre Clamart et Antony CHĆUR trĂšs rythmĂ© Craie et silex â craie et silex Et craie Et silex et craie et silex et craie Et silex UNE VOIX Entre les roses de lâHay Et les arbres de Clamart Avez-vous vu la sirĂšne La sirĂšne dâAntony Qui chantait Ă Bourg-la-Reine Et qui chante encore Ă Fresnes. CHĆUR Sol de CompiĂšgne ! Terre grasse et cependant stĂ©rile Terre de silex et de craie Dans ta chair Nous marquons lâempreinte de nos semelles Pour quâun jour la pluie de printemps Sây repose comme lâĆil dâun oiseau Et reflĂšte le ciel, le ciel de CompiĂšgne Avec tes images et tes astres Lourd de souvenirs et de rĂȘves Plus dur que le silex Plus docile que la craie sous le couteau UNE VOIX Ă Paris prĂšs de Bourg-la-Reine Jâai laissĂ© seules mes amours Ah ! que les bercent les sirĂšnes Je dors tranquille, oh ! mes amours Et je cueille, Ă lâHay, les roses Que je vous porterai un jour Alourdies de parfums et de rĂȘves Et, comme vos paupiĂšres, Ă©closes Au clair soleil dâune vie moins brĂšve Pleine dâĂ©clairs comme un silex, Lumineuse comme la craie CHĆUR alternĂ© Et craie et silex et silex et craie Sol de CompiĂšgne ! Sol fait pour la marche Et la longue station des arbres, Sol de CompiĂšgne ! Pareil Ă tous les sols du monde, Sol de CompiĂšgne ! Un jour nous secouerons notre poussiĂšre Sur ta poussiĂšre Et nous partirons en chantant. UNE VOIX Nous partirons en chantant En chantant vers nos amours La vie est brĂšve et bref le temps. AUTRE VOIX Rien nâest plus beau que nos amours AUTRE VOIX Nous laisserons notre poussiĂšre Dans la poussiĂšre de CompiĂšgne scandĂ© Et nous emporterons nos amours Nos amours quâil nous en souvienne CHĆUR Quâil nous en souvienne. Ce poĂšme a Ă©tĂ© Ă©crit au camp de Royallieu par Robert Desnos entre son arrivĂ©e Ă CompiĂšgne le 20 mars 1944 et son dĂ©part pour Flöha le 27 avril. Il a Ă©tĂ© publiĂ© le 1er dĂ©cembre 1944 dans LâEternelle Revue sous le pseudonyme de Valentin Guillois. Marie-JosĂ© Annenkov Published by Marie-JosĂ© Annenkov - dans La Shoah Catalogueen ligne CDI. Retourner au premier Ă©cran avec les derniĂšres notices- Đηᔠа
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Table des matiĂšres Pourquoi Robert Desnos est un poĂšte engagĂ© ? Pourquoi pas poĂšme ? Quand est nĂ© Robert Desnos ? Comment la poĂ©sie Peut-elle devenir une arme de la rĂ©sistance ? Comment ça va sur la terre Tardieu ? OĂč est enterrĂ© Robert Desnos ? Pourquoi la poĂ©sie est une arme ? Comment ça va sur la terre ? Pourquoi Robert Desnos est un poĂšte engagĂ© ? En 1943, il Ă©crit son cĂ©lĂšbre poĂšme "Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre", en vers libres, poĂšme engagĂ© en faveur de la RĂ©sistance. Il s'agit d'une renonciation Ă ses idĂ©aux pacifistes en faveur de la lutte armĂ©e contre l'occupant dans un seul but dĂ©faire Hitler, le nazisme, et recouvrer la libertĂ©. Pourquoi pas poĂšme ? Pourquoi pas ? Un lion qui a un chapeau Et qui fait des saltos ça n'existe pas, ça n'existe pas. Un lion qui mange des champignons Et qui est trĂšs grognon ça n'existe pas, ça n'existe pas. Un lion parlant français Et parlant anglais ça n'existe pas, ça n'existe pas. Quand est nĂ© Robert Desnos ? 4 juillet 1900 Robert Desnos/Date de naissance Robert Desnos est un poĂšte français, nĂ© le 4 juillet 1900 Ă Paris et mort du typhus le Ă 44 ans au camp de concentration de Theresienstadt, en TchĂ©coslovaquie Ă peine libĂ©rĂ© du joug de l'Allemagne nazie. Comment la poĂ©sie Peut-elle devenir une arme de la rĂ©sistance ? Tous les historiens s'accordent Ă reconnaĂźtre l'importance de la poĂ©sie au sein de la RĂ©sistance. Une façon d'expliquer un idĂ©al. La poĂ©sie a permis Ă d'autre de survivre Ă l'enfer des camps de concentration. Ce bouillonnement de crĂ©ation et surtout son importance ont souvent Ă©tĂ© oubliĂ©s, parfois minimisĂ©s. Comment ça va sur la terre Tardieu ? Comment ça va sur la terre ? - Ăa va, ça va bien. Les petits chiens sont-ils prospĂšres ? - Mon dieu oui merci bien. Et les nuages ? - Ăa flotte. Et les volcans ? - Ăa mijote. OĂč est enterrĂ© Robert Desnos ? CimetiĂšre du Montparnasse, Paris, France Robert Desnos/Lieu d'inhumation Pourquoi la poĂ©sie est une arme ? Pour Paul Eluard, poĂšte du XXĂšme siĂšcle, le poĂšte doit s'engager dans son temps et mener les hommes au combat. A travers son texte, il utilise la poĂ©sie comme une arme c'est vers l'action » pour faire acte de rĂ©sistance. Comment ça va sur la terre ? Comment ça va sur la terre ? - Ăa va, ça va bien. Les petits chiens sont-ils prospĂšres ? - Mon dieu oui merci bien. Et les nuages ? - Ăa flotte. Et les volcans ? - Ăa mijote.
LectureAnalytique n°4 : Robert Desnos, "Ce coeur qui haĂźssait la guerre" La sĂ©quence que nous avons Ă©tudiĂ©s et qui porte sur l'expression poĂ©tique de la rĂ©volte contre la guerre nous amĂšnera Ă nous poser ce qu'est l'Ă©criture poĂ©tique ainsi que la quĂȘte du sens du Moyen-Age Ă nos jours. Robert Desnos nĂ© en 1900 et mort en 1945 estCe coeur qui haĂŻssait la guerre voilĂ quâil bat pour le combat et la bataille ! Ce coeur qui ne battait quâau rythme des marĂ©es, Ă celui des saisons, Ă celui des heures du jour et de la nuit, VoilĂ quâil se gonfle et quâil envoie dans les veines un sang brĂ»lant de salpĂȘtre et de haine. Et quâil mĂšne un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent Et quâil nâest pas possible que ce bruit ne se rĂ©pande pas dans la ville et la campagne Comme le son dâune cloche appelant Ă lâĂ©meute et au combat. Ăcoutez, je lâentends qui me revient renvoyĂ© par les Ă©chos. . Mais non, câest le bruit dâautres coeurs, de millions dâautres coeurs battant comme le mien Ă travers la France. Ils battent au mĂȘme rythme pour la mĂȘme besogne tous ces coeurs, Leur bruit est celui de la mer Ă lâassaut des falaises Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un mĂȘme mot dâordre RĂ©volte contre Hitler et mort Ă ses partisans ! Pourtant ce coeur haĂŻssait la guerre et battait au rythme des saisons, Mais un seul mot LibertĂ© a suffi Ă rĂ©veiller les vieilles colĂšres Et des millions de Français se prĂ©parent dans lâombre Ă la besogne que lâaube proche leur imposera. Car ces coeurs qui haĂŻssaient la guerre battaient pour la libertĂ© au rythme mĂȘme des saisons et des marĂ©es, du jour et de la nuit. Extrait de Lâhonneur des PoĂštes Minuit, 1946 et repris dans "Domaine Public" par PoĂ©sie/Gallimard
Ce cĆur qui haissait la guerre« Robert Desnos. Introduction. Ce poĂšme se prĂ©sente comme un constat entre les opinions pacifistes de l'auteur et la rĂ©alitĂ© de l'engagement armĂ©. On constate que câest un poĂšme en prose grĂące aux nombreux passages frĂ©quents Ă la ligne. Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre voilĂ qu'il bat pour le combat et la bataille ! Ce cĆur qui ne battait qu'au rythme des marĂ©es, Ă celui des saisons, Ă celui des heures du jour et de la nuit, VoilĂ qu'il se gonfle et qu'il envoie dans les veines un sang brĂ»lant de salpĂȘtre et de haine. Et qu'il mĂšne un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent Et qu'il n'est pas possible que ce bruit ne se rĂ©pande pas dans la ville et la campagne Comme le son d'une cloche appelant Ă l'Ă©meute et au combat. Ăcoutez, je l'entends qui me revient renvoyĂ© par les non, c'est le bruit d'autres cĆurs, de millions d'autres cĆurs battant comme le mien Ă travers la France. Ils battent au mĂȘme rythme pour la mĂȘme besogne tous ces coeurs, Leur bruit est celui de la mer Ă l'assaut des falaises Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un mĂȘme mot d'ordre RĂ©volte contre Hitler et mort Ă ses partisans ! Pourtant ce cĆur haĂŻssait la guerre et battait au rythme des saisons, Mais un seul mot libertĂ© a suffi Ă rĂ©veiller les vieilles colĂšres Et des millions de Français se prĂ©parent dans l'ombre Ă la besogne que l'aube proche leur imposera. Car ces coeurs qui haĂŻssaient la guerre battaient pour la libertĂ© au rythme mĂȘme des saisons et des marĂ©es, du jour et de la nuit. traduction en espagnolespagnol Este corazĂłn que odiaba a la guerra Este corazĂłn que odiaba a la guerra de pronto late por la lucha y la batalla ! Este corazĂłn que solo latĂa al ritmo de las mareas, al de las estaciones, al de las oras del dĂa y de la noche, De pronto se hincha y envĂa en las venas una sangre ardiendo de salitre y de odio. Y hace un ruido tan fuerte en la cabeza que los oĂdos pitan Y no es posible que eso ruido no se propague en la ciudad y en el campo Como el sonido de una campana instando al motĂn y a la pelea. ÂĄEscuchen! Lo oigo volver reenviado por los ecos.ÂĄQue no! Es el ruido de otros corazones, de millones de otros corazones latiendo como el mio a travĂ©s Francia. Laten al mismo ritmo por la misma tarea todos esos corazones, Su ruido es lo del mar al asalto del risco Y toda esta sangre lleva a millones de cerebros una misma lema ÂĄRevuelta contra Hitler y muerte a sus seguidores! Sin embargo este corazĂłn odiaba a la guerra y latĂa al ritmo de las estaciones, Pero una sola palabra Libertad bastĂł para despertar las viejas iras Y millones de Franceses se preparan en la sombra por la tarea que les impondrĂĄ el alba cercana. Porque esos corazones que odiaban a la guerra latĂan por la libertad al mismo ritmo de las estaciones y de las mareas, del dĂa y de la noche. PubliĂ© par InvitĂ©e Lun, 22/01/2018 - 2051 Lâauteure de cette traduction a demandĂ© une relecture. Cela signifie quâil ou elle sera ravie de recevoir des remarques, corrections, suggestions, etc. Si vous avez des notions dans ces deux langues, nâhĂ©sitez pas Ă ajouter un commentaire.Cecoeur qui haĂŻssait la guerre. voilĂ quâil bat pour le combat et la bataille ! Ce coeur qui ne battait quâau rythme des marĂ©es, Ă celui des saisons, Ă celui des heures du jour et de la nuit, VoilĂ quâil se gonfle et quâil envoie dans les veines. un sang brĂ»lant de salpĂȘtre et de haine. Et quâil mĂšne un tel bruit dans laC'est encore une foule nombreuse qui a accompagnĂ© les anciens combattants pour cette commĂ©moration du 8 mai. Les enfants de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire et les Ă©lus Ă©taient aussi prĂ©sents pour faire une belle lecture des textes officiels et des poĂšmes de Robert Desnos et Louis Aragon tous deux RĂ©sistants des premiĂšres heures contre l'Occupation allemande. Desnos sera d'ailleurs dĂ©portĂ©, connaĂźtra l'indicible pour le prix de notre LibertĂ© et mourra du typhus au moment de la libĂ©ration des camps de l'horreur, des camps d'extermination. La mort frappa au total 56 millions de personnes. Les combattants, certes, mais aussi les civils car n'importe qui pouvait ĂȘtre tuĂ© un bombardement, une rafle,quelques paroles imprudentes, des opinions politiques ou religieuses et aussi par hasard⊠Alors, si la joie de la victoire fut grande la peine aussi. L'Homme y dĂ©couvrit son plus sombre visage, il ne faut jamais l'oublier et ce 8 mai 2014 St Julien s'est souvenu. Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre⊠» Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre voilĂ quâil bat pour le combat et la bataille ! Ce cĆur qui ne battait quâau rythme des marĂ©es, Ă celui des saisons, Ă celui des heures du jour et de la nuit, VoilĂ quâil se gonfle et quâil envoie dans les veines un sang brĂ»lant de salpĂȘtre et de haine. Et quâil mĂšne un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent, Et quâil nâest pas possible que ce bruit ne se rĂ©pande pas dans la ville et la campagne, Comme le son dâune cloche appelant Ă lâĂ©meute et au combat. Ăcoutez, je lâentends qui me revient renvoyĂ© par les Ă©chos. Mais non, câest le bruit dâautres cĆurs, de millions dâautres cĆurs battant comme le mien Ă travers la France. Ils battent au mĂȘme rythme pour la mĂȘme besogne tous ces cĆurs, Leur bruit est celui de la mer Ă lâassaut des falaises Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un mĂȘme mot dâordre RĂ©volte contre Hitler et mort Ă ses partisans ! Pourtant ce cĆur haĂŻssait la guerre et battait au rythme des saisons, Mais un seul mot LibertĂ© a suffi Ă rĂ©veiller les vieilles colĂšres Et des millions de Français se prĂ©parent dans lâombre Ă la besogne que lâaube proche leur imposera. Car ces cĆurs qui haĂŻssaient la guerre battaient pour la libertĂ© au rythme mĂȘme des saisons et des marĂ©es, du jour et de la nuit. Robert Desnos, 1943 paru dans LâHonneur des poĂštes
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CecĆur qui haĂŻssait la guerreRobert Desnos. Ce poĂšme est extrait dâune publication clandestine Lâhonneur des poĂštes diffusĂ©e sous lâoccupation allemande en 1943, puis il a Ă©tĂ© repris dans le recueil DestinĂ©e arbitraire publiĂ© Ă titre posthume en 1975. Desnos a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par la Gestapo en 1944 et dĂ©portĂ© Ă Auschwitch Ce cĆur qui haĂŻssait la guerre voilĂ quâil lili26Niveau 1Bonjour,J'ai dĂ©cidĂ©ment plein de questions Avez-vous des propositions de recueil de poĂ©sie sur la guerre ou l'engagement assez facile d'accĂšs? Ou d'autres propositions de lecture toujours aussi facile d'accĂšs?Merci User5899Dieu de l'OlympePourquoi toujours la guerre ? Ou l'engagement ? Qu'est-ce que c'est Ă©culĂ© comme sujets !fugueNiveau 8 Cripure a Ă©critPourquoi toujours la guerre ? Ou l'engagement ? Qu'est-ce que c'est Ă©culĂ© comme sujets ! Peut-ĂȘtre pour les adultes. Pour des lycĂ©ens, rien ne devrait ĂȘtre Ă©culĂ©, ou alors il faut croire aux vies antĂ©rieures!User5899Dieu de l'Olympe fugue a Ă©crit Cripure a Ă©critPourquoi toujours la guerre ? Ou l'engagement ? Qu'est-ce que c'est Ă©culĂ© comme sujets ! Peut-ĂȘtre pour les adultes. Pour des lycĂ©ens, rien ne devrait ĂȘtre Ă©culĂ©, ou alors il faut croire aux vies antĂ©rieures! Bon, je reformule. Pourquoi, dĂšs lors qu'il s'agit de faire dĂ©couvrir de la poĂ©sie, cherche-t-on toujours du cĂŽtĂ© des textes qui ne pratiquent pas la poĂ©sie, mais mettent une rythmique au service d'une cause, font de l'Ă©criture un moyen d'Ă©tayer des thĂšses frappantes par des formules? Ce sont en gĂ©nĂ©ral les mĂȘmes qui font voir des films non pas pour l'Ă©criture d'iceux, mais pour le "message", c'est-Ă -dire, lĂ encore, pour ce qui n'est pas le cinĂ©ma. Je trouve cette dĂ©marche Ă©culĂ©e. J'aurais pu dire regrettable ; consternante ; triste ; irrespectueuse ; inappropriĂ©e ; vulgaire ; indigne. Les Ă©lĂšves qu'on nous confie pour que nous leur montrions les merveilles Ă©crites avant nous mĂ©ritent mieux que guerre a pas bienla guerre a donn'faimla guerre a pas bienla guerr' c'est la finBeuark fugueNiveau 8Je comprends des beaux textes qui "disent", il y en a.[Hugo]Depuis six mille ans la guerre Plait aux peuples querelleurs, Et Dieu perd son temps Ă faire Les Ă©toiles et les conseils du ciel immense, Du lys pur, du nid dorĂ©, N'ĂŽtent aucune dĂ©mence Du coeur de l'homme carnages, les victoires, VoilĂ notre grand amour ;Et les multitudes noires Ont pour grelot le gloire, sous ses chimĂšresEt sous ses chars triomphants, Met toutes les pauvres mĂšres Et tous les petits enfants.... ou bien le magnifiqueMon pĂšre, ce hĂ©ros au sourire si doux,Suivi dâun seul housard quâil aimait entre tous...Sans doute pas du tout adaptĂ©s Ă des lycĂ©ens, je ne me rends pas compte. J'avais appris le 2Ăšme en Ă©dition par fugue le Lun 27 FĂ©v 2012 - 819, Ă©ditĂ© 1 foislilichengEsprit Ă©clairĂ© Cripure a Ă©critPourquoi toujours la guerre ? Ou l'engagement ? Qu'est-ce que c'est Ă©culĂ© comme sujets ! + 1 mes collĂšgues l'ont bcp fait mais je n'adhĂšre pas... henrietteMĂ©diateurPar exemple une section des Fleurs du mal, Ariettes oubliĂ©es, RhĂ©nanes trĂšs court, si tu as des classes trĂšs faibles ça peut ĂȘtre pratiqueretraitĂ©eDoyen henriette a Ă©critPar exemple une section des Fleurs du mal, Ariettes oubliĂ©es, RhĂ©nanes trĂšs court, si tu as des classes trĂšs faibles ça peut ĂȘtre pratique Ou alors, juste La Chanson du mal l'ai fait en d'autres 1cripure c'est pas trĂšs gentil tout ça Tu as parfaitement le droit d'avoir ton avis mais il faut savoir aussi respecter celui des autres sans vouloir t'offenser.Je ne vois pas pourquoi ce serait "dĂ©gradant" de parler de la guerre et par ailleurs mĂȘme si nous en tant que "prof" on fait et voit souvent les mĂȘmes choses, ce n'est pas le cas des Ă©lĂšves. Enfin bref, je ne veux pas lancer de polĂ©mique... donc passons Merci Ă tous ceux qui ont donnĂ© des rĂ©fĂ©rences User5899Dieu de l'Olympe lili26 a Ă©critcripure c'est pas trĂšs gentil tout ça Tu as parfaitement le droit d'avoir ton avis mais il faut savoir aussi respecter celui des autres sans vouloir t'offenser.Je ne vois pas pourquoi ce serait "dĂ©gradant" de parler de la guerre et par ailleurs mĂȘme si nous en tant que "prof" on fait et voit souvent les mĂȘmes choses, ce n'est pas le cas des Ă©lĂšves. Enfin bref, je ne veux pas lancer de polĂ©mique... donc passons Merci Ă tous ceux qui ont donnĂ© des rĂ©fĂ©rences Non, dĂ©solĂ©, je ne donne pas un avis. Je cause de ce dont les Ă©lĂšves sont censĂ©s entendre causer, Ă savoir la poĂ©sie. Si ça se trouve, d'ailleurs, c'est le sujet de juin que j'ai donnĂ©, avec d'autres je prĂ©cise que je ne fais pas partie des commissions de 1re, hein ?. Si je prends plaisir Ă discuter ici, ce n'est pas pour donner des avis. Et quand bien mĂȘme, qu'est-ce que c'est que ces jĂ©rĂ©miades perpĂ©tuelles sur le manque de respect ? Je vous ai insultĂ©e ? Ca veut dire quoi, "savoir respecter celui des autres" ? C'est quoi cette scie, qui, par parenthĂšse, indique de façon infaillible la gĂ©nĂ©ration Ă laquelle appartient le scripteur ? Que vous discutiez ce que j'Ă©cris sur la poĂ©sie, soit. Que vous prĂ©tendiez qu'Ă©noncer la pauvretĂ© de la poĂ©sie sur la guerre soit un manque de respect est n'est pas dĂ©gradant de parler de la guerre. La poĂ©sie instrumentalisĂ©e est une dĂ©gradation de la poĂ©sie. Ce n'est pas exactement la mĂȘme sacrĂ©Ce n'est pas parce qu'un poĂšme parle de la guerre qu'il est engagĂ©. PoĂ©sie et engagement sont deux choses extrĂȘmement compliquĂ©es Ă faire coexister, Ă tel point qu'on pourrait les voir comme antithĂ©tiques. La guerre peut ĂȘtre un sujet poĂ©tique au mĂȘme titre que l'amour, la fuite du temps ou la description d'un paysage. Il existe de sublimes poĂšmes Ă ce sujet Le Dormeur du Val de Rimbaud, Barbara de PrĂ©vertâŠ. Mais s'il commence Ă y avoir un message » Ă faire passer, une cause » Ă dĂ©fendre, la dimension poĂ©tique me semble alors bien mise Ă mal. Sans forcĂ©ment aller jusqu'Ă adhĂ©rer aux thĂšses des Parnassiens, on peut quand mĂȘme voir qu'il y a problĂšme entre une certaine gratuitĂ© de la recherche esthĂ©tique d'une part et la propagande d'autre part. Je ne dis pas que quelques gĂ©nies n'aient pas rĂ©ussi Ă transcender la chose. J'attends quand mĂȘme de va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligĂ© de courir tant qu'on peut pour rester au mĂȘme endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" Lewis CarrollMon BlogysabelEnchanteurEt moi je suis d'accord avec mes deux camarades !_________________ vous qui entrez, laissez toute espĂ©rance ». Dante Il vaut mieux nâavoir rien promis que promettre sans accomplir » LâEcclĂ©siastelili26Niveau 1Il y a du avoir un malentendu... Je ne suis pas encore trĂšs familiarisĂ©e avec les forums sur le quand je parlais de la guerre, je pensais Ă Desnos et Ă "Ce coeur qui haĂŻssait la guerre" et je me demandais donc si un groupement de textes serait alors intĂ©ressant d'autant plus que certains manuels proposent ce genre de "sĂ©quence". Mais je ne pensais pas que cela puisse susciter des controverses, c'est plus complexe objet d'Ă©tude me pose problĂšme parce qu'il faut balayer les siĂšcles en choisissant des poĂšmes autour d'une problĂ©matique choisir. MĂȘme problĂšme dans les autres objets d'Ă©tude certes... Je ne sais pas pour vous mais mes Ă©lĂšves et ceux de mes autres collĂšgues sont un peu perdus. Sinon, j'ai pensĂ© en changeant d'axe Ă des poĂštes comme Ronsard, Lamartine et Apollinaire et Les fleurs du mal de Baudelaire, pour le recueil. Le problĂšme est toujours le mĂȘme si je choisis Lamartine poĂšte du 19eS je ne peux pas prĂ©senter Les fleurs du mal car Baudelaire est du mĂȘme siĂšcle! Suis-je la seule Ă ĂȘtre embĂȘtĂ©e par cette contrainte? eliamExpertJe ne vois pas pourquoi tu ne peux Ă©tudier deux poĂštes du mĂȘme siĂšcle. lili26Niveau 1C'est ce que j'ai compris en lisant le programme "Le professeur veille ainsi Ă proposer des textes ou des documents appartenant Ă d'autres Ă©poques que celle du recueil Ă©tudiĂ© par ailleurs" mal compris? LĂ je traite actuellement de l'argumentation et je suis trĂšs frustrĂ©e de ne pouvoir proposer qu'un seul texte du 18eS. eliamExpertD'accord mais si c'est un texte qui est du mĂȘme siĂšcle que ton OI, Ă l'intĂ©rieur d'un GT , je ne vois pas oĂč est le Ă©dition par eliam le Mer 29 FĂ©v 2012 - 1010, Ă©ditĂ© 1 foislili26Niveau 1en fait, je ne peux pas Ă©tudier Lamartine dans un groupement de textes et Baudelaire pour le recueil puisqu'ils sont du mĂȘme siĂšcle. C'est dommage d'ailleursPeut-on en revanche mĂȘme si je ne l'ai aps fait jusque lĂ proposer dans un mĂȘme groupement de textes plusieurs auteurs du mĂȘme siĂšcle?MerciysabelEnchanteur_________________ vous qui entrez, laissez toute espĂ©rance ». Dante Il vaut mieux nâavoir rien promis que promettre sans accomplir » LâEcclĂ©siastelili26Niveau 1Merci. LEs intsructions ne sont pas trĂšs claires et les professeurs de français avec qui j'ai pu discuter ont tous une interprĂ©tation diffĂ©rente. Jusque lĂ j'ai proposĂ© dans les GT des textes issus de siĂšcles diffĂ©rents mais ils avaient tous des points communs et certaines diffĂ©rences evidemment.Question donc bĂȘte peut-on faire un groupement de textes qui ne traiterait que des lumiĂšres pour l'argumentation?Merci eliamExpertSujets similairesrecherche idĂ©es pour un devoir 1Ăšre sur poĂ©sie[1Ăšre] Cherche idĂ©es pour un GT sur voyage et poĂ©sieIdĂ©es de lectures cursives pour l'OE poĂ©sie 1ere S?[1Ăšre] ES sĂ©q. poĂ©sie, des idĂ©es de regroupement thĂ©matique ?PoĂ©sie moderne et contemporaine 1Ăšre des idĂ©es ?Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum 6IoBIK.